A l’automne d’une vie, le désir est légitime et source d’équilibre... ce qui est différent reste une richesse.
À La Roque, village cévenol, c'est jour de marché. En ce matin d'août, Ada accomplit son rituel quotidien, une baignade dans la rivière et un passage dans le bourg. Elle sait que, une nouvelle fois, elle n'aura pas l'occasion d'apercevoir sa fi lle. Cela fait près de dix ans que la vieille dame anglaise, désormais veuve, attend que Becca accepte de se soustraire à l'emprise des Simples, une communauté d'illuminés. Ada ne peut soupçonner que les clôtures de son existence s'apprêtent à voler en éclats. La nuit précédente, un accident est survenu tandis que le cirque démontait son chapiteau. Un vieil homme de la troupe a fait une chute. Bras et jambe dans le plâtre, Graff est contraint de renoncer à la tournée. Pour l'ancien funambule, le voyage semble se terminer là, sur le terrain vague au bout du jardin d'Ada.
Pour Ada comme pour Graff, la vie pourrait être à l'arrêt, l'horizon tout à fait barré, mais elle va se remettre à irriguer leurs existences malmenées et leur faire un don inattendu. La vieillesse semble être repoussée à des années-lumière.
Ada et Graff est un roman d'amour délicat et décalé, entre le Massif Central, l'île d'Anglesey (Pays de Galles) et l'Europe centrale.
A l’automne d’une vie, le désir est légitime et source d’équilibre... ce qui est différent reste une richesse.
Vous les avez plébiscités, on vous les fait gagner !
Un coup de coeur pour cette ouvrage que j'ai eu de la chance de découvrir grâce aux animatrices de Culturalivres lors de la rentrée littéraire 2022.
Une belle rencontre avec Ada et Graff, entre témoignage, poésie, amour, espoir, historique, le Cirque, le désir, les cultures, une plume magnifique, une ballade, les drames de la mine et de la guerre, un roman sensible et grave. Une histoire tendre et lumineuse.
"Où va l'amour quand il se détache ? La question lui évoque les "koans" zen, ces énigmes censées stopper la pensée et libérer l'esprit. "Quel est le son d'une seule main qui applaudit ? A quoi ressemblait ton visage avant la naissance de tes parents ? Comment éteindre le feu de l'autre côté de la montagne ?""
Ada va fêter ses 70 ans, c'est l'étrangère du village. Elle est originaire du Pays de Galles. Elle est arrivée à La Roque, un village du massif central il y a 40 ans en suivant son mari médecin. Celui-ci n'est plus, elle est restée attendant le retour de sa fille Rebecca séduite par les "Simples", une "secte" établie non loin de là. Ada est meurtrie par son passé, elle n'a jamais oublié l'été 65 et les mineurs ensevelis vivants par le crassier au Pays de Galles dont Jude son frère bien aimé. Ada c'est aussi l'originale qui se baigne chaque jour dans la rivière. Elle va faire une rencontre inattendue, celle de Graff.
Graff, c'est un circassien, il a été funambule. Il a 80 ans. Il est tombé en démontant le chapiteau du cirque et a le bras et la jambe immobilisés dans le plâtre, dans sa roulotte sur le terrain d'Ada. Graff est gitan d'origine roumaine, un rom... Cela ne plaît pas trop aux gens du village qui ne lui veulent pas que du bien.
Ada va prendre sa défense, il est sur son terrain et peu à peu, ils vont s'apprivoiser, se connaître et vivre une histoire d'amour.
Ce livre c'est bien plus que cela, c'est aussi la découverte du pays de Galles, de ses crassiers, de son passé et ses drames miniers. C'est l'Histoire des Roms, un peuple persécuté depuis la nuit des temps mais aussi l'engagement de villageois pendant la guerre pour les sauver, les protéger.
On va découvrir leur parcours, leurs blessures, mais aussi l'espoir, l'amour toujours possible à tout âge. D'autres thématiques sont abordées comme l'activisme écologique, le rapport à la nature, les sectes, l'atteinte à la liberté individuelle, le racisme.
Un très beau récit lumineux, une jolie plume entre gravité et grâce.
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases
Vieillir c'est planifier les heures et converser avec elles.
Mourir n'est pas méchant, c'est la vie qui bouffe la perfection.
La rumeur est un virus, il ne faut pas la laisser entrer.
Son cou nu porte les cercles de l'âge, l'humain vieillit comme l'arbre.
Seulement vieux. Vieux seulement. Peu importe l'ordre des mots, ceux-ci prêchent l'inanité de son existence. Il ne sert plus à rien. Même les bêtes savent que pour vivre il faut servir à quelque chose.
En observant la nature, elle a appris qu'il y a une multiplicité de mondes et un nombre infini de liens visibles et invisibles entre les êtres vivants. Qu'il existe sans doute une infinité de coïncidences aussi. Vouloir les expliquer serait une perte de temps.
Où va l'amour quand il se détache ? La question lui évoque les "koans" zen, ces énigmes censées stopper la pensée et libérer l'esprit. "Quel est le son d'une seule main qui applaudit ? A quoi ressemblait ton visage avant la naissance de tes parents ? Comment éteindre le feu de l'autre côté de la montagne ?"
Il paraît que de toutes les émotions, l’apitoiement sur soi est la moins utile.
On ne peut éternellement serrer ceux que l'on aime, la vie contient trop d'imagination. Des lignes de faille, des sorties de route, des glissements de terrain et des carrefours invisibles.
https://nathavh49.blogspot.com/2024/05/ada-et-graff-dany-hericourt.html
Lecture dans le cadre du prix Horizon du 2e roman organisé par la ville de Marche-en-Famenne (Belgique)
Quelle merveille que ce roman ! Enfin un vrai roman feel good, où l'on a peur avec les personnages, où l'on espère avec eux, où l'on se sent bien ou mal... On s'y attache, on les suit dans leurs fêlures qu'ils ne tentent pas de transformer en force ou de masquer.
J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai lu en apnée de crainte de voir Ada, Graff et les autres plonger dans le malheur, j'ai été soulagée quand ça c'est bien passé, horrifiée quand la vie leur a joué de mauvais tours...
En un mot comme en cent, un superbe roman !
Ada et Graff sont, chacun à leur façon, deux originaux. Elle, vieille anglaise, veuve depuis peu, a échoué au cœur du Massif Central à la faveur d’un mariage plein de promesses mais au final décevant, et sa principale excentricité est de se baigner nue tous les matins dans la rivière derrière chez elle. Lui, vieux rom, a vécu mille vies, et par amour est devenu funambule. Mais suite à un accident il se retrouve immobilisé et coincé dans ce village avec sa vieille jument, elle aussi blessée, réveillant craintes et ragots dans la petite communauté, déjà malmenée par la présence d’une communauté aux allures de secte.
Deux êtres malmenés par la vie, deux cœurs résignés à traverser leurs dernières années en solitaires, deux malheureux repliés sur leur chagrin et leurs regrets, mais qui vont unir leur solitude, faire fi du qu’en dira-t-on et redonner un nouvel élan à leur vie.
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Il n’y a pas d’âge pour s’aimer, mais rares sont les titres qui explorent ce thème en littérature. J’avais en mémoire « Nos âmes la nuit » de Kent Aruf comme référence. Il y aura désormais aussi ce très beau roman.
Une histoire d’amour superbe, traitée avec douceur, pudeur et délicatesse, qui pose un regard plein de tendresse sur ces deux personnages. Une histoire grave et sensible aussi, quand elle croise des sujets aussi forts que l’emprise sectaire, ou les ravages de la rumeur. Un vrai plaidoyer pour la tolérance, qui plus est dans ces campagnes où il ne fait pas bon être « l’étranger » en même temps qu’une réflexion touchante sur le « mal d’enfants » : ceux que l’on a eus et qui se sont éloignés, ceux qui sont partis avant d’être arrivés. Enfin Ada et Graff, marqués par leur passé, nous invitent à revisiter des tragédies historiques méconnues de façon très incarnée sans que jamais cela ne soit pesant. J’ai lu çà et là que cela faisait trop de sujets. Ce n’est pas mon sentiment, tant ils s’entremêlent avec virtuosité autour de ces deux personnages lumineux
Une lecture sublime, comme un instant de grâce.
Ada et Graff, deux êtres blessés, dont la vie est pour ainsi dire à l’arrêt, dont l’horizon semble barré vont se croiser de façon tout à fait inattendue et cette rencontre pourrait bien leur permettre de se remettre en route.
Ada, cette belle dame bientôt septuagénaire habite La Roque, un petit village cévenol près du Puy-en-Velay depuis une quarantaine d’années. Confrontée dans sa jeunesse à la perte de son frère lors d’un glissement de terril au Pays de Galles puis au décès de sa mère inconsolable, elle a accepté la demande en mariage de Guy Deletang, médecin, non pas tant par passion mais pour fuir cette terre natale meurtrière. Désormais veuve, elle attend chaque jour un signe de sa fille Becca. Cela fait presque dix ans qu’elle attend que celle-ci accepte de se soustraire à l'emprise des Simples, une communauté d'illuminés.
Quant à Graff, ce vieil homme, bras et jambe dans le plâtre, il vient d’être contraint de quitter sa famille de cirque en pleine tournée, après une chute. Son voyage risque de s’arrêter là, sur ce terrain vague au fond du jardin d’Ada, près de la rivière, dans cette caravane où il n’attend plus que la mort… Difficile en effet de se retrouver immobile quand on a été nomade toute sa vie…
La vieille dame anglaise et l’ancien funambule tzigane, ces deux êtres un peu décalés qui ne sont plus tout jeunes et qui ont traversé maintes épreuves, comme reliés par un fil, vont alors peu à peu apprendre à se regarder, à s’apprivoiser, finir par se confier et s’aimer. Ils vont ainsi, très délicatement tisser une relation particulièrement belle et lumineuse tout en gardant leur indépendance et leur liberté.
Leur désir ose s’exprimer au grand jour et ils ont gardé la faculté d’apprécier ces instants de vie intense carrément inattendus.
Mais tous ne voient pas cette aventure d’un bon œil, et les à priori, l’ostracisme et la rumeur pourraient les emporter loin.
Cette résurrection que vivent Ada et Graff est mêlée à la vie que mène la fille d’Ada, Becca, au cœur de cette secte les Simples.
Passé et présent interfèrent entre Pays de Galles, Europe de l’Est et Massif Central.
Cette magnifique histoire d’amour m’a permis avec le personnage d’Ada, de réviser l’importance qu’avait l’exploitation minière au Pays de Galles avec en corollaire ces terribles accidents dont le drame d’Aberfan en 1966.
Par l’intermédiaire de Graff, c’est toute la tragédie vécue par les Roms durant la Seconde Guerre Mondiale, les camps d’internement en France et les camps de concentration roumains, puis la haine de leur culture et leur difficulté à vivre ensuite dans les pays du Bloc de l’est que Dany Héricourt s’attache à nous faire ressentir. N’est pas oubliée l’aide apportée par certaines familles qui se sont attachées à sauver des personnes juives menacées de déportation vers les camps de concentration.
J’ai aimé ces personnages attachants et j’ai d’autant plus apprécié ce roman sensible et grave mais plein de grâce, de légèreté, de poésie et aussi de suspense qu’il se déroule quasiment dans ma région. Et si j’ai apprécié tout au long du roman les expressions en anglais, en rom, en roumain qui donnent encore plus de vérité au récit, ce que j’ai le plus savouré évidemment c’est le « gaga », ce parler de la région stéphanoise !
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/01/dany-hericourt-ada-et-graff.html
Ada et Graff raconte l’incroyable et merveilleuse rencontre entre deux êtres que tout semble opposer. Dany Héricourt dont la mère est britannique et le père français, a créé Ada, originaire du Pays de Galles et, en tant que lecteur, je me suis aussitôt attaché à elle.
Ashriver, son village, a été profondément marqué par le glissement d’un terril de mine, glissement qui a englouti plusieurs mineurs dont Jude, le frère aîné de Ada. Cela rappelle la catastrophe d’Aberfan, le 21 octobre 1966, où un crassier a glissé jusque sur une école causant la mort de 116 enfants.
Après la dure vie des mineurs gallois et de leurs familles, Dany Héricourt place l’essentiel de l’action de son roman à La Roque, village imaginaire aux confins de la Haute-Loire et de l’Ardèche, pas très loin de Saint-Étienne.
C’est là que je fais connaissance avec Ada, le lundi 19 août 2019. Elle va avoir 70 ans mais sa fille, Becca, après quelques actions militantes pour la défense de la nature, s’est laissée embobiner par Kaï, maître des Simples, une secte installée près de La Roque.
Comme au Chambon-sur-Lignon et dans ses environs, les traces de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas effacées. L’aide extraordinaire des habitants pour soustraire Juifs et Roms à la barbarie nazie doit être rappelée comme le fait bien Dany Héricourt.
Après le Pays de Galles, La Roque et la secte, la vie des Roms est un quatrième centre d’intérêt, peut-être le plus important car Graff fait partie de cette communauté sans cesse persécutée, chassée des villes et des villages quand elle n’est pas enfermée dans des camps ou carrément décimée par les nazis puis par les pays totalitaires du bloc de l’est après 1945.
J’apprends aussi pourquoi et comment Ada est venue vivre à La Roque où Guy Delétang, son mari, a ouvert son cabinet de médecin. C’était avant la terrible pénurie de généralistes que nous connaissons aujourd’hui et que nous devons à ceux qui ont dirigé notre beau pays au cours des trente dernières années…
Après un passage savoureux, excellente initiation au parler gaga dont je vous livre en vrac quelques fleurons : « fouilla » eh bien !, « badabeu » idiot, « franc » vraiment, « cartable » saoul, voilà le cirque installé au village. Hélas, lors du démontage du chapiteau, Graff qui fut un fameux funambule, a fait une chute grave. Il a été victime de plusieurs fractures comme sa vieille jument qui a, malgré elle, amorti sa chute.
Resté sur place, Graff se souvient de ses origines, des contes de sa grand-mère qui éclairent peu à peu son histoire et la vie de ces « tiganii » ballotés à travers l’Europe.
Bien sûr, les Simples, cette secte qui refuse d’être nommée ainsi, tiennent un rôle important puisque Becca y vit avec Dom, son fils. Les événements se précipitent. Certains sont bien expliqués, d’autres à peine évoqués.
Dans Ada et Graff, Dany Héricourt s’est confrontée à des sujets graves, sérieux et j’ai trouvé que c’était un peu trop, qu’elle aurait dû se limiter et, peut-être, développer davantage un thème dans un autre roman.
Avec la rencontre extraordinaire entre Ada et Graff, ses deux personnages âgés dont la vie fut chaotique mais bien remplie, l’autrice m’a ému. Quelques pages ont atteint un état de grâce que j’ai apprécié. De plus, l’autrice montre bien comment la sottise et la jalousie basées sur une rumeur infondée ont tenté de détruire un formidable moment de vie sans réussir à éteindre complètement la lumière.
Belle surprise au final, ce roman rend involontairement hommage à Jean-Paul Corbineau, merveilleux soliste et musicien du groupe Tri Yann. S’il vient de disparaître, hélas, à 74 ans, il nous laisse, entre autres merveilles, une chanson que j’écoute en boucle et qui m’arrache des larmes à chaque fois : « Les rives du Loch Lomond ».
C’est Ada qui cite cet air traditionnel : « You take the high road and I’ll take the low road… » Prends la route du haut et moi celle du bas, on se retrouvera tous les deux en Écosse. La suite colle parfaitement au livre : « Mon amour et moi avons rêvé d’éternité… » N’hésitez pas, écoutez et regardez Jean-Paul Corbineau chanter aux côtés de Jean-Louis Jossic et Jean Chocun, ses compères fondateurs de Tri Yann. Je vous conseille la version enregistrée en 2020 aux Nuits Salines de Batz-sur-Mer.
Ada et Graff se termine donc sur cet espoir mais je vous laisse découvrir d’autres péripéties ainsi que de pertinents enseignements complémentaires apportés par Dany Héricourt dans ce roman qui fait partie de la sélection pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2023.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2022/12/dany-hericourt-ada-et-graff.html
"Ada rit des lattes gémissantes. Graff est parcouru par trop d'émotion pour rire. Les cheveux de la femme dégagent un parfum minéral et la peau de ses seins est fine comme de la poudre, il a le sentiment de faire la chose la plus importante de sa vie."
Le rêve du funambule.
De la blancheur.
Stay asleep.
De l'herbe sèche, des mots à la rivière, la vie qui se remet en mouvement, une caravane, combattre ses pensées, une jument blessée, des Simples, un cortège canin, un marché, ramener quelqu'un à la raison, rester brave, un prédateur sectaire, un rire et l'éclat des yeux, des branches d'orties, se couper de la société, des tournesols, un carnet rose, des sermons, s'enfoncer dans l'inconscience, un monde étrange, des funérailles, un provoquant calme, prier en silence, la correction, rejouer une scène, une fidèle brebis, respirer, un vieux géant, une rencontre, vouloir la paix, être le bienvenu, écouter la pluie, rougir, le cri d'une chouette, être déboussolé, empoisonner la rumeur, un coffre en bois, une existence modifiée, une pièce de monnaie, faire un sauvetage, regarder les lucioles, les pleurs d'un enfant, des lettres...
Ce roman de Dany Héricourt a une âme sensible, dure, forte, délicate, complexe, fière, poétique.
Merci aux enthousiastes lecteurs.com pour ce livre surprise (Une bonne surprise !) et aux exigeantes Éditions Liana Lévi.
Le voyage n’est pas terminé.
Ouf !!!!! Que de beaux commentaires, j'y adhére totalement. Je ne vais pas reprendre tous ces beaux discours, je ne ferai que répéter.
Ada et Graff vous donnent du peps, l'envie de mettre un pied devant l'autre et d'avancer, de sourire à la vie, de vivre ses rêves sans se soucier du qu'en dira-t-on. Car le plus important, n'est-ce pas, est de se faire plaisir.
Merci lecteurs.com/fondation Orange. Depuis que mon chemin a croisé le vôtre mon quotidien est riche d'expériences à travers toutes ces lectures.
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