Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Ce recueil est le fruit d'une transformation où la souffrance - affective, morale, physique, spirituelle - a été le creuset alchimique d'une mort intérieure suivie d'une renaissance... Le regard sur soi, sur l'autre, sur le monde, sur la vie s'est abrasé, affiné, métamorphosé : « D'avoir perdu la chair de ma chair (...) a mis de la distance, une réelle distance, avec l'absurdité du monde, ses folies, ses apparences, sa vanité, ses incohérences. » L'apaisement est entré lentement dans le coeur, non sous la forme d'une résignation douloureuse, mais sur le pilier d'une foi sereine en l'existence avec : « La certitude que l'amour ne périt jamais Que les êtres aimés continuent à vivre En nous avec nous au-delà de la mort ». La souffrance a été le levain d'une nouvelle avidité de vivre, d'une perception de tout le vivant dans son essence, d'un émerveillement permanent, comme si, d'avoir réussi à être enfin en paix avec moi-même, j'avais fait la paix avec le monde, monde que je découvrais d'un regard neuf, d'un regard d'enfant.
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