"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cruauté des étés qui tuent l'énergie, et découragent les sentiments. Il fait trop chaud pour aller voir grand-père, trop chaud pour essuyer des larmes de gamine. Trop chaud, pour parler, s'expliquer, se comprendre, pour donner l'amour ou pour le prendre. L'enfance reste prisonnière de son petit enfer ; les pères sont insouciants ; les maris infidèles et soumis ; une mère se suicide ; une autre attend follement. On se laisse tomber dans l'herbe. On se souvient des étés d'autrefois. Et le temps passe, et la nuit vient, avec le surgissement des rêves, des vieux contes, des histoires mythiques, d'un possible bonheur qu'on a là, dans le coeur, dans le corps, dans la peau, dans le sang. Une écorchure, une brûlure, un bobo d'enfant dont le goût vous revient dans la bouche, légèrement amer et doux. Quinze nouvelles qui nous obligent à nous remémorer les blancs de l'existence et les silences engloutissants de la vie ordinaire, innocente et cruelle, des familles. Quinze désastres intimes entrevus à la lueur de récits tremblants. Créé par l'Atelier Imaginaire, le prix Prométhée récompense sur manuscrit un premier recueil de nouvelles. Un jury international composé de vingt écrivains francophones a choisi de l'attribuer au texte A travers les étés de Marie Larrey, philosophe de formation, lectrice de toujours, voyageuse et citoyenne du monde.
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