80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis des années, je fréquente des loges anglaises, écossaises, belges et françaises avec un intérêt qui n'a jamais faibli. En plus de la pratique régulière de leurs travaux, je baigne dans leurs vieux auteurs et je me nourris de leur enseignement, à la recherche d'une connaissance qui m'échappera toujours. Or ils traitent du passé de notre institution, qui est d'abord écossais puis anglais, et leurs écrits sont naturellement rédigés dans cette langue ! Ces quelques auteurs, peu connus en France, en tracent une image différente de celle à laquelle nous sommes habitués, embrassant le Moyen Âge tardif, l'âge baroque puis le siècle des Lumières.
J'ai toujours été fasciné par les vieilles pierres, les pans de murs écroulés, les chapiteaux anciens, les tombes moussues et les débris de colonnes, dans un paysage mélancolique recouvrant l'unité d'un discours perdu sous les fragments de textes, les rituels parcellaires et les formules énigmatiques qui ouvrent la porte au rêve et aux questions sans réponse. J'ai finalement écrit ce livre qui se veut promenade bucolique au fil d'un monde perdu.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année