Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Six jours dans la vie de Caumes qui vit son premier amour.
Six jours de janvier 2015 où la France bascule dans l'effroi.
Ce soir, Caumes a 17 ans et attend le déluge. Il ne sait qu'une chose : à la fin de l'année, il quittera sa ville natale pour rejoindre son frère aîné à Paris. Paris, la ville rêvée. Ce soir, Caumes a 17 ans et attend aussi le miracle qui, à son grand étonnement, survient : Esther - sujet de tous ses fantasmes - se décide enfin à lui adresser plus de trois mots, à le regarder droit dans les yeux et à laisser deviner un " plus si affinités "...
Nous sommes le mardi 6 janvier 2015 et le monde de Caumes bascule : le premier amour s'annonce et la perspective obsédante de la " première fois ". Sauf que le lendemain, c'est la France qui bascule à son tour : deux terroristes forcent l'entrée du journal Charlie Hebdo et font onze victimes...
À la place du coeur, c'est ça : une semaine, jour après jour, et quasiment heure par heure, à vivre une passion sauvageonne et exaltante ; mais une semaine également rivée sur les écrans à tenter de mesurer l'horreur à l'oeuvre, à tenter de ne pas confondre l'information en flux continu avec un thriller télé de plus. Comment l'amour (qui, par définition, postule que " le monde peut bien s'écrouler ") cohabite-t-il avec la mort en marche ? Comment faire tenir ça dans un seul corps, dans une seule conscience ? Comment respirer à fond le parfum de la fille qu'on aime et comprendre, dans le même temps, que le monde qui nous attend est à terre ?
Caumes est un ado de 17 ans en pleine ébullition. Soirée biture, potes, flirt. Et puis, Charlie Hebdo, l’hypermarché casher font voler en éclat cette innocente jeunesse. Janvier 2015, tout bascule.
« J’observe Esther discrètement. C’est trop chelou, ce qui est en train d’arriver : je suis fou amoureux pour la première fois de ma vie et des tarés ont flingué douze personnes de sang-froid. Je ne sais pas quoi faire de ce constat. »
Que je vous le dise tout de suite, il n’est question ni de jugement ni de voyeurisme sur ces tragédies de 2015. L’auteur ne joue pas à ça !
Arnaud Cathrine dépeint les 7 jours qui font voler en éclat la vie de Caumes, ado ordinaire. Les potes, les cours, les meufs, son quotidien, quoi de plus banal à cet âge. Mais lorsque les médias s’emparent des attentats il en est tout autrement. L’étonnement, la peur font place aux interrogations. Comment ces jeunes peuvent-ils vivre face à cette menace terroriste constante ? Le flou. Le manque. Le néant. Le regard qu’ils portent sur l’avenir est bafoué. Et si cette génération devait vivre différemment pour se protéger ? Autant de questions que soulève ce premier tome d’une série que je vais m’empresser de lire entièrement.
« J’ai dix-sept ans, la vie devant moi et de la mort partout. Une saloperie d’équation à résoudre. Je pourrais très bien renoncer. Au goût des choses. Aux règles d’un jeu dont je devine qu’il n’a aucun sens. Oui, je pourrais très bien laisser tomber. »
Il y a ce contexte d’attentat, de violence… et puis il y a tout ce qui fait un bon roman ado : l’adolescence et ses tracas, la sexualité, le rapport au corps, l’amitié, la mort… Le cocktail parfait !
Mon sentiment est assez paradoxal en refermant ce livre. Je l’ai beaucoup aimé mais je suis mal à l’aise. Les attentats en fond me serrent le cœur. Je divague entre joie et peine. Il m’a transportée et j’en suis presque gênée. Est-ce normal ? La littérature est aussi faite pour ça non ?! Nous bousculer ! Alors je dis un grand OUI à ce roman et à ce qu’il me procure.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/04/17/38925288.html
Fortement recommandée par Marie, qui a lu cette trilogie dans le désordre, je me suis régalée avec cette plongée dans l'univers de Caumes, lycéen de 17 ans au début de 2015 ...
Avec ses yeux et sa sensibilité, j'ai découvert ses copains, ses parents, frère journaliste à Paris, ses premières amours avec Esther, les influences de frère journaliste à Paris ...
Mais début 2015, ce sont aussi ces jours où beaucoup de choses vont basculer. Quelques jours où tout le monde sera Charlie, ou pas, quelques jours où l'amalgame sera tentant, où ceux qui sont loin de Paris auront peur pour leurs proches parisiens ...
Un roman tout en finesse où en délicatesse, où les faits bruts sont relatés sans commentaires, où la sidération devant BFM est évoquée, et critiquée, ...
J'aime beaucoup les ouvrages d'Arnaud Cathrine, et celui-là ne 'a pas déçue ... je vais vite en rechercher les autres saisons !
L'histoire se déroule au moment des attentats de Charlie Hebdo. Comes, 17 ans, va connaître ses premiers émois amoureux dans un contexte de turbulences.
Amour, amitié, mort, deuil, terrorisme, religion, violence. Ce roman jeunesse aborde des thèmes complexes autour d'un évènement bouleversant qui a traumatisé autant les jeunes que les moins jeunes.
Le roman a un fond d'ensemble assez sombre. Le style d'écriture est simple, très accessible pour les jeunes, parfois trop vulgaire ou grossier. Je ne peux pas dire que j'ai réussi à m'attacher à tous ces jeunes ; on les suit sur une période relativement courte, j'ai "manqué de temps" pour approfondir mes relations avec chacun d'eux. C'est le premier tome, je lirai les autres pour connaître davantage les protagonistes et voir où l'auteur nous emmène.
Le premier tome de ce roman A la place du cœur raconte six jours de la vie de Caumes, un adolescent ordinaire, dans une ville ordinaire de province, mais à une époque très proche, qui nous a tous marqués, nous lecteurs, citoyens, jeunes, vieux, riches, pauvres. Six jours de l'année 2015, en janvier précisément, où la France a basculé dans l'horreur à cause des attentats survenus à Charlie Hebdo et en région parisienne.
J'ai beaucoup aimé ce roman pour les ados. Il mêle la narration classique, le langage sms, les termes crus des jeunes; il aborde le sujet délicat de l'islamisme et du terrorisme tout en gardant la légèreté propre aux lycéens, avec leurs préoccupations sur l'amour, l'amitié, le sexe, la mort.
C’est l’histoire de Caumes, 17 ans, un lycéen pris entre les cours, les soirées entre amis et son histoire d’amour avec Esther. Mais nous sommes le mercredi 7 janvier 2015 et le monde de Caumes va être bouleversé par les attentats terroristes contre le journal Charlie Hebdo.
À la place du coeur, c’est ça : une semaine, jour après jour avec les réactions d’un ado face aux événements : ses peurs et ses préoccupations. C’est un roman émouvant d’une bande d’amis touchée par les événements, apprenant comme tous à vivre avec les informations qu’on nous donne et la peur qu’elle suscite. Sans pour autant oublier leur obsession pour les filles, pour la fête, pour la vie…
Ce livre apporte une véritable réflexion sur ces actes difficiles à appréhender. Mais surtout apprend à ne pas oublier de vivre et d’aimer. Un beau roman qui n’en fait pas trop, très juste, qui aborde un sujet sensible avec le regard d’un adolescent ordinaire. Un livre qui n’est pas là pour déranger ou faire pleurer mais bien se rendre compte des choses, et les changer.
Je lis peu de littérature Young Adult, dite adolescente. A tort je pense. Ce livre en est la preuve.
Ce premier volume de ce qui semble être une trilogie m'a donné envie de me lancer de par son sujet. En effet, Arnaud Cathrine se lance dans un récit évoquant les attentats de Charlie Hebdo en racontant en parallèle une histoire d'amour vécue par Caumes, 17 ans.
Déjà, le ton est moderne, vrai. Pas édulcoré.
Ensuite l'histoire de Caumes dans l'Histoire d'un pays en ce mois de janvier 2015. Une semaine effarante.
C'est vrai, touchant, terrifiant. Ca pose les bonnes questions, sans s'approprier les réponses. On évite l'écueil politique même s'il est parfois effleuré. Ca parle d'une jeunesse qui ne comprend pas ce qui arrive à ce monde.
Témoignage d'une époque, j'ai pensé à ceux qui le liront dans cinq ans, dix ans, vingt ans … C'est une période difficile que l'auteur raconte, une façon d'appréhender le quotidien une fois que l'impensable est arrivé. Ce moment où une civilisation se rend compte des fossés qu'elle a crée.
Je vais lire la suite (les suites, il ya deux autres tomes à ce jour) même si je la redoute.
waou. C'est le mot qui résume pour moi parfaitement ce livre.
On retrouve Caumes un garçon de 17 ans qui vit pour la première fois une "vraie histoire d'amour" mais qui doit aussi vivre avec les horreurs de Charlie Hebdo.
Je dois avouer que j'ai eu énormément de mal à entrer dans le vif du sujet. La plume de l'auteur me dérangeait énormément notamment à cause de son extrême familiarité. J'ai pu plus tard me rendre compte que c'était dû au fait que Caumes vit près d'une cité: c'est donc sa manière de parler et de s'exprimer. Mais c'était dérangeant et j'ai mis plus de 100 pages à m'y habituer.
En dehors de son extrême familiarité, ça m'a énormément plu de suivre Caumes: Arnaud Cathrine n'a vraiment pas censuré les pensées de son personnages principal: il nous parle de ses érections comme on parle du bon temps. Cela fait du bien de voir tous les petits riens, et parfois les grands soucis, qui peuvent animer un garçon de 17 ans.
Un autre point qui m'a beaucoup dérangé: on ne sent aucune alchimie entre Caumes et Esther.
. C'est le néant, rien d'autre qu'une passade, une envie de franchir le cap, de faire sa première fois avec une jolie fille. Enorme déception de ce point de vue là: je n'avais vraiment aucune envie de continuer à lire leur pseudo-histoire d'amour, elle manquait de sentiments! Et était vraiment trop trop trop (trop) rapide à mon goût.
Autre point qui m'a fait tilter mais beaucoup plu: on parle en jour, et non en chapitre. Dès le premier chapitre/jour, on entre dans le vif du sujet avec la date écrit en noir sur blanc.
J'ai adoré la façon dont l'auteur parlait du sujet de la fusillade à Charlie Hebdo. Caumes dit tout ce qu'il pense, ce qu'il ressent: et c'est exactement ce que je ressentais, jeune adulte de 20 ans, au moment des faits. Je me suis sentie proche de Caumes, j'ai ressenti sa peine, sa douleur et j'ai été peiné avec lui.
Maintenant, j'ai un peu peur que la Saison 2 soit sur le drame au Bataclan. Je ne sais pas si je pourrai réussir à lire un livre qui retrace des douleurs aussi récentes (même si je m'y forcerai).
Le côté historique du roman m'a charmée: dans vingt ans, ce livre sera toujours lu de part son langage familier -et donc simple à comprendre- et par son importance dans notre histoire.
Arnaud Cathrine a vraiment bien choisi sa maison d'édition qui est très présente auprès des jeunes et qui donc permet de toucher un autre type de public pour ce sujet si grave. J'aime qu'on prenne le temps de nous parler à nous, adolescents/jeunes adultes, en se mettant dans notre peau et en racontant cette tragédie à travers nos yeux. Ca m'a énormément touché, j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises.
La deuxième partie du livre a été pour moi un véritable coup de coeur: j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire mais par la suite, quel bonheur!
Les clichés sur le racisme, les problèmes que cela peut poser et les "problèmes" avec les partisans du Front National: quelle merveilleuse façon d'en parler! ca m'a touché, m'a émue et a encore plus confirmé dans mes choix politiques.
Merci donc pour cette superbe histoire, qui m'a fait pleuré, de joie et de peine pour notre pays.
A lire absolument!
Une lecture sympa mais pas plus. Je l'ai lu rapidement, mais je me demande l'intérêt d'avoir placer le sujet des attentats, cela n'apporte pas beaucoup de contenu au livre. Je vais tout de même lire le n°2, par curiosité.
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