"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Badlands, le quartier le plus désolé de Philadelphie, un ramassis d'espoirs déçus, de rêves brisés, d'existences détruites. C'est là, dans un appartement insalubre, que l'on découvre le corps d'une jeune femme, minutieusement disposé dans une mise en scène macabre. Lorsqu'un homme téléphone à la police pour revendiquer le meurtre, celle-ci, venue l'appréhender, ne découvre qu'un coeur humain et un message crypté.
Ludus : « jeu », en latin. Telles sont les cinq seules lettres dont vont disposer Byrne et Balzano pour tenter de comprendre les agissements d'un meurtrier pervers, machiavélique et diablement joueur.
Car c'est bien d'un jeu macabre qu'il s'agit, le tueur mettant en place un méticuleux puzzle mortel, inspiré d'un casse-tête chinois millénaire, dont seule la résolution peut conduire à l'homme qui se cache derrière ces atrocités. L'homme qui a pris Badlands comme terrain de jeu. L'homme qui dicte les règles.
Richard Montanari conduit les inspecteurs Byrne et Balzano dans le monde des obsédés du jeu, des puzzles et des énigmes, et poursuit son implacable portrait de Philadelphie. Avec cette nouvelle enquête, à la fois sombre, ludique et passionnante, qui ravira tous les amateurs de manipulation, il nous donne, après Déviances, Psycho et Funérailles, un nouveau chef-d'oeuvre du genre.
J’avais noté ce titre depuis un bon moment déjà mais vous savez ce que c’est… L’univers du thriller est tellement foisonnant que nos listes de lecture augmentent de façon exponentielle et qu’il est parfois bien difficile de s’y retrouver. Avec 7, Richard Montanari répond aux codes du genre : il livre un thriller efficace, assez addictif et relativement original. Le duo d’enquêteurs – Jessica Balzano et Kevin Byrne – est connu des lecteurs mais cela n’a absolument pas entravé ma lecture. Ils sont tous les deux policiers à Philadelphie et, avec leur équipe, ils sont confrontés à un tueur en série identifié dès le début du roman de manière à ce que le lecteur puisse suivre à la fois l’avancée de l’enquête et la progression machiavélique du psychopathe. Ce dernier a grandi dans l’univers de la magie et les meurtres qu’il commet sont liés à cette passion qui l’a autant émerveillé que détruit lorsqu’il était plus jeune. Il joue littéralement avec les enquêteurs en n’hésitant pas à les mener vers les corps de ses victimes et en leur proposant, sous la forme d’un tangram, une énigme censée leur permettre d’intervenir avant la fin de son projet. Il est extrêmement intelligent mais ce n’est pas un surhomme et il commet des erreurs. Le profil du meurtrier et son modus operandi sont véritablement les points forts de ce roman. Mention spéciale également pour les dialogues entre les membres de la police, je les ai trouvés réalistes et percutants.
Je ne connaissais pas cet auteur mais je suis conquise.
Beaucoup de rythme, on ne s'ennuie pas une seconde, une équipe d'enquêteur très sympa, un tueur psychopathe et dangereux à souhait, un bonheur pour les adeptes du genre comme moi.
J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, contrairement aux autres romans de Richard Montanari. la faute peut-être à la complexité de l'intrigue, à un un tueur qui évolue dans le milieu étrange de la magie et dont on ne comprend pas du tout les motivations. Plus on arrive vers la fin, plus ça devient lisible et interessant... Pas le meilleur Montanari, à coup sûr !
Richard Montanari, frissons garantis
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