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300 mots. C'est ce que le rédacteur en chef de Nick Stella, journaliste criblé de dettes, lui concède pour évoquer une affaire brûlante : un prêtre retrouvé mort en compagnie d'une prostituée, une seringue d'héroïne plantée dans le bras.Un coup médiatique qui pourrait bien apporter à Nick la reconnaissance dont il rêve. Mais ce qui n'était qu'un sordide fait divers va le conduire sur les traces d'un tueur psychopathe. Dans l'ombre, celui-ci observe cinq proies... L'une d'entre elles, il le sait, est responsable de la mort, vingt ans plus tôt, d'une adolescente lors d'une soirée d'Halloween. Et l'heure est aux souvenirs et à la chasse aux sorcières...
Un bon thriller, bien construit.
Richard Montanari délaisse (momentanément je suppose) Philadelphie et ses policiers fétiches, Bryce et Balzanno. Mais si Cleveland n’est pas Philadelphie, ses deux personnages principaux Amélia et Nick font quand même vaguement penser, dans leur vie et leur caractère, au deux policiers de Philly ! Il y a 20 ans, un soir d’Halloween, une fête d’étudiants a gravement dégénéré et une Jeune fille Julia, s’est défenestrée dans des circonstances mal établies. 20 ans plus tard, tous les participants à cette fête (dont les chemins se sont séparés) sont assassinés méthodiquement et sadiquement. Pas de doute, quelqu’un se venge. La force du roman de Montanari c’est sa construction : deux coupables à deux époques différentes. Dans les deux cas, ce sont des personnages que Nick, le journaliste opiniatre et Amélia, la mère de famille délaissée, croisent régulièrement. Mais leur identités ne sont délivrées qu’à la toute fin du livre. Si l’identité du vengeur n’est pas ni spectaculaire ni une énorme surprise, celle du coupable initial (le pirate de la fête costumée), lui, en revanche, je ne l’avais pas soupçonné. Pourtant, il y a quelques indices disséminés çà et là, rétrospectivement… Mais c’est suffisamment bien mené pour qu’on reste accroché au roman, même si il y a des digressions inutiles (les ennuis financiers de Nick) et des petites outrances (Amélia devant un ordinateur, c’est une poule devant un couteau !), même si le nombre de personnage apporte parfois un peu de confusion, çà reste efficace et pertinent. J’ai davantage apprécié ce thriller que le dernier Bryce/Balzanno (« Nocturne »), les personnages sont plus attachants et çà fait du bien de voir un auteur tenter autre chose que la veine dans laquelle il s’est engouffré. Plus thriller que véritable polar, «300 mots» bénéficie en supplément d’un joli titre et d’une belle couverture, je trouve…
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