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Ce livre est édité en 1908. L'auteur décrit tous les détails pour que le lecteur s'imagine les scènes, cela semble peut-être à notre époque un peu désuet . Mais ceux-ci ne ralentissent pas la lecture et laissent beaucoup de place à l'énigme. On ne perd pas le fil.
Je suis contente d'avoir lu ce livre, la chute m'a surprise et j'ai passé un bon moment de lecture. Il y a tous les ingrédients pour faire un polar: des surprises, des suspects, du suspense, des rebondissements, un coupable. Ce livre comporte plusieurs énigmes qui s'entremêlent.
lecture numérique
Ma chronique complète : http://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2013/04/lecture-le-mystere-de-la-chambre-jaune.html
L’histoire…
La tentative de meurtre sur la personne de Mlle Stangerson et la disparition incompréhensible du coupable m’ont tenue incontestablement en haleine même si mon intérêt pour la découverte du mystère de la chambre jaune s’est étiolé au fil de l’histoire.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteur donne plein de détails sur les faits, sur le déroulement de l’enquête, les péripéties de Rouletabille… Cela donne le sentiment de participer à l’enquête ou du moins, de la vivre au côté de son ami avocat qui nous la narre.
Quant au dénouement, j’ai été un peu déçue m’attendant à une révélation plus spectaculaire pour expliquer le mystère de la chambre jaune. Le motif de la tentative de meurtre m’a semblé, en outre, plutôt banal même si je ne l’avais pas deviné. En revanche, les indices donnés par l’auteur m’avait permis de trouver le coupable avant la fin du livre.
Les personnages…
Dès le début du livre, j’ai souri puisqu’il est difficile de garder son sérieux face à un personnage du nom de Rouletabille. J’ai bien aimé l’effet comique d’un tel nom. Le livre n’est d’ailleurs pas exempt d’humour avec cette impression d’une certaine caricature des enquêtes policières par l’auteur.
J’ai toutefois été un peu gênée par les trop nombreux effets de manche de Rouletabille. C’est vrai que cela correspond bien à ce personnage rocambolesque et haut en couleurs, mais ça finit tout de même par le desservir. Il en devient fatiguant avec toutes ces simagrées qui alourdissent la lecture ! Cela donne même le sentiment qu’il fait des tours et des détours dans l’enquête afin de mieux étaler sa supériorité intellectuelle et ainsi briller devant les autres. Il faut dire que le jeune homme ne connaît pas vraiment le mot modestie…
Je dis jeune homme car ce cher journaliste n’a que 18 ans ce que je ne trouve pas du tout crédible au regard de son comportement, de ses analyses, de ses déductions… Je pense que cela était voulu par l’auteur, mais ce trop jeune âge m’a quand même gênée.
Quant aux autres personnages, certains m’ont semblé caricaturaux comme l’amoureux transi prêt à tout pour sa dulcinée quand d’autres m’ont franchement agacée comme la victime, Melle Stangerson. Par son silence, elle complique une histoire qui aurait pu être réglée très rapidement. Il est vrai que si on se replace dans le contexte de l’époque, son comportement peut mieux se comprendre, mais il n’empêche, difficile de ne pas avoir envie de la secouer.
En conclusion, j’ai pris plaisir à lire ce roman notamment grâce à la plume de l’auteur très agréable à lire. L’enquête pour découvrir le mystère de la chambre jaune se révèle globalement intéressante même si elle souffre de quelques longueurs. Si vous aimez jouer les détectives, découvrir des personnages hauts en couleurs et apprécier les retournements de situation, ce roman devrait vous plaire.
Ce livre de Gaston Leroux fait partie des classiques.
Pourtant ce n’est pas mon préféré.
L’enquête est bonne, l’intrigue aussi, mais je trouve que la fin va trop vite.
L’histoire est assez bonne et j’aime beaucoup le fait que parfois on a des retranscriptions de journal ou qu’un personnage raconte à un autre personnage ce qui s’est passé.
L’histoire est racontée d’un point de vue interne ce qui donne vraiment une dimension à l’enquête. On pourrait presque se mettre à la place du personnage narrateur.
Les descriptions sont assez bonnes surtout en ce qui concerne l’enquête et les détails que donne Gaston Leroux.
Ce qui est un peu dommage par contre c’est que concernant les personnages et les cadavres ou les blessés on n’ait pas plus de détails de descriptions. J’ai trouvé que c’était un peu frustrant à certains moments où des scènes pourraient être plus décrites dans les détails.
L’enquête du détective est bien approfondie par l’auteur ce qui est dommage c’est qu’il n’y a pas la partie policière. Tout se fait par des "services" indépendants. C'est dommage que Gaston Leroux n’exploite pas aussi cette partie d’une enquête.
Ce qui aurait pu être intéressant aussi c’est de jouer avec les points de vue des personnages pour nous mettre plusieurs visions des choses, j’aurais aimé connaître les ressentis de certains personnages importants ou secondaires pour avoir une autre vision des "attaques".
La fin est bonne et on ne s’attend pas à cette révélation. J’aime beaucoup ce genre de roman où le meurtrier n’est indiqué qu’à la fin, ça permet aux lecteurs de vraiment chercher lui aussi à savoir qui commet toutes ces attaques et pourquoi.
La fin est peut-être racontée un peu trop rapidement, j’aurais voulu qu’elle dure plus longtemps et qu’il y ait plus d’explications comme on a pu en avoir tout au long de l’histoire…
On sent aussi comme un air de suite ou une autre aventure ou une histoire racontée par les personnages, je trouve ça intéressant. Même si je ne suis pas très fan des enquêtes avec une fin sous forme de suite je trouve qu’ici, dans ce roman, cela passe assez bien.
Un bon roman, dont certaines scènes pourraient, selon moi, peut-être être un peu plus approfondies et travaillées mais que je conseille à ceux qui veulent se lancer dans les polars, je pense que ça serait un bon début de découverte.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/02/affaire-n022-le-mystere-de-la-chambre.html
C'est l'intrigue qui tient ce roman jusqu'au bout. Bien ficelé.
Publié pour la première fois en 1907 en douze parutions puis en 1908 aux éditions Pierre Lafite. Il s'agit de la première aventure du jeune Joseph Rouletabille qui a alors 18 ans.
Anecdote : Dans la première éditions, le jeune reporter se nomme Joseph Boitabille mais un journaliste portant déjà ce nom porte plainte. Gaston Leroux a donc transformé le nom de son héros en Rouletabille.
Une citation de ce roman est devenue une phrase culte à travers les générations de lecteurs :
-- Le presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat. --
Dans la suite du roman -Le parfum de la dame en noir- on retrouve une partie des personnages du mystère de la chambre jaune.
un grand classique, celà a un peu vieilli mais reste tout de même très intéressant à relire
Lecture commune avec club de lecture. J'avais maté le film y a longtemps, je me suis dit qu'il fallait que je lis le livre et... Pfff. Je ne sais pas si c'est l'ambiance, les personnages ou l'écriture qui m'a gonflé mais par moment j'en avais vraiment marre et j'avais envie de lâcher le livre. C'est vers les trois-quart du bouquin que mon intérêt a réellement été réveillé, mais bon il faut dire qu'il y avait enfin un peu d'action (bon okay, un presque meurtre c'est de l'action mais je trouvais que ça tournait en rond). Pour la résolution du mystère je me souvenais du film mais pas de tout. C'est marrant mais la personne que j'ai soupçonné était la bonne alors que j'y croyais pas du tout !
Un livre sympa pourtant, mais je ne sais pas si j'aurais le courage de lire d'autres aventures de Rouletabille.
Je n'ai pas trop accroché, histoire tirée par les cheveux
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