"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un essai documenté, argumenté, invitant à la réflexion.
Notre planète Terre est condamnée et toutes les bonnes intentions (conférences internationales, .... ) restent lettres mortes.
Les maux sont identifiés: Surpopulation, guerres, croissances incontrôlées, déforestation, réchauffement climatique, pollution des océans, ....
La pédagogie de l'environnement n'existe pas ou ne sert à rien. L'homme ne lâchera aucun de ses avantages personnels pour sauver sa Terre mère.
Il agit tel le serpent mythologique l'Ounoboros qui se dévore la queue...il scie la branche sur laquelle il est assis.
Nous attendons le "Chef-d'oeuvre atomique", la guerre totale NBC (Nucléaire, biologique et chimique) à laquelle nous ne nous relèverons pas .
L'Homme est le cancer de la Terre et sa disparition ne sera qu'un épiphénomène contrairement à ce qu'il pense.
Un essai qui peut sembler -de prime abord - sarcastique, caricatural et provocateur.
Mais au fil des pages, le sourire ne mue en rictus puis en réflexion intense pour finir par inquiéter.
Et pourtant, pourquoi s'inquiéter puisque on vous dit que c'est FINI !
"No future "
J'ai adoré cet essai, qui utilise les ingrédients de la provocation pour appuyer là ou ça fait mal !
La bonne nouvelle est que cette douleur ne devrait pas durer trop longtemps.
Y.Paccalet rêve de l'Atlantide, avec un A comme : "Aventure, Au-delà, Absolu" … Il a poursuivi sa quête sur les ailes du Temps, en plongeant dans le Grand Bleu, avec le commandant Cousteau, au milieu des dauphins. Il a vu les murs cyclopéens dans les eaux de Bimini, suivi la mission "Atlantide" à Santorin et sur les côtes de la Crête...Où est l'Atlantide? A bord du Nautilus, le capitaine Nemo lui a montré l'Atlantide enfouie sous les eaux...L'auteur nous parle du Paradis perdu et du Cataclysme. Croire ou ne pas croire? Dans le ciel, le goéland plane, survolant l'île de Santorin, les colonnes d'Hercule et le site de Tartessos. Dans l'eau, les dauphins recherchent aussi le passage secret qui mène vers l'Atlantide. Mais, sur la Terre, l'eau monte, à cause du réchauffement climatique ...La Terre sera-t-elle victime d'un autre tsunami, comme l'ancienne Atlantide? " Le monde moderne, une Atlantide submergée dans un dépotoir. Léon Bloy
Philosophe, écrivain, journaliste, scénariste, militant écologique, Yves Paccalet a participé dès 1972 à l’Odyssée sous marine de Cousteau. Il dresse ici le procès des Hommes et quel procès ! Sans appel. Une grosse claque.
Provoquant, choquant mais dans le vrai. J’ai beaucoup aimé, non… j’ai adoré l’humour noir qu’il utilise tout comme ses propos sans concession envers l’Homme qui ne sait que gâcher tout ce qu’on lui met dans les mains et au sens le plus large la planète qui l’habite.
Tout comme le moustique qui suce notre sang et que l’on écrase d’une simple tape, la Terre dont nous buvons le sang saura elle aussi prendre sa revanche…
Tout est dit et je suis d’accord avec lui. Comme lui je m’en désole mais l’homme est tel que rien ne le changera et les beaux discours ne resteront que de beaux discours.
Chaque chapitre n’a fait que confirmer ce que je pense de plus en plus. Non, l’homme n’est pas un loup pour l’homme, car c’est faire offense aux loups, l’Homme est bien pire, l’Homme est un être cruel et perverti envers les siens, les animaux et la planète.
Non, l’Homme n’a pas sa place ici et le jour où les animaux et la Terre seront débarrassés de lui sera un grand jour.
Yves Paccalet termine son livre sur 13 scénarios qui pourraient mettre fin à notre humanité. Que ce soit peut-être pour demain aussi bien que dans des milliers d’années, l’un d’entre eux sera le bon, c’est inévitable.
« Je déplore le sort de l’humanité d’être, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes. » (Julien Offray de La Mettrie, médecin et philosophe, 1709-1751, œuvres philosophiques).
Et c'est ainsi que l'humanité disparaîtra... EXIT HOMO SAPIENS !
"Je n'y crois plus. le temps a dissous mes résidus d'espérance. Je suis fatigué, ou excédé, ou les deux à la fois."
Yves Paccalet est écrivain, philosophe, journaliste et naturaliste français. Collaborateur du Commandant Cousteau durant de nombreuses années, il intègre par la suite le parti Europe Ecologie Les Verts.
A 70 ans passé, Yves Paccalet nous propose ici un essai philosophique des plus provocateurs. Certes, on peut le décrypter comme une sorte d'humour noir, mais quel autre moyen a-t-on aujourd'hui pour faire prendre conscience à l'Homme du désastre dans lequel il s'est fourvoyé lui-même ?
"Si l'on pouvait mourir de honte, il y a longtemps que l'humanité ne serait plus là." (Romain GARY, La Promesse de l'aube).
L'auteur nous rappelle tout simplement l'urgence absolue de prendre ses responsabilités et des dégâts irréversibles que l'Homme a accumulé envers sa propre planète.
Alors oui, c'est pessimiste à l'excès, corrosif même et souvent dérangeant.
"J'ai essayé de croire à l'utopie de la combinaison favorable entre le poids de la matière grise et notre propension à vivre en tribu. Mon rêve ne fut pas déçu : il fut piétiné. Dévasté. Écrabouillé."
Comment garder ne serait-ce qu'une once d'espoir pour nous, nos enfants et les générations futures lorsque même les politiques n'en prennent pas la mesure ?
Yves Paccalet nous explique se sentir totalement impuissant face à ce tsunami dévastateur.
"L'homme est le cancer de la Terre [...]. Partout où j'ai trouvé du vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit, j'ai trouvé la volonté d'être maître."
L'homme, pourtant normalement doté d'une grande capacité de réflexion, d'analyse et donc d'intelligence, ne semble nullement avoir pris conscience de la gravité de la situation.
"L'homme est un animal pensant, et c'est ce qui le rend intéressant.
L'homme est un animal pensant, et c'est ce qui le rend méchant."
En partant du postulat - chiffres à l'appui - de l'effet dévastateur que l'homme a sur lui-même et et sur son propre environnement, il en appelle à la responsabilité de chacun dans cet état de faits.
"Les communautés humaines dites "primitives" meurent de la combinaison de quatre tragédies : l'épuration ethnique, les maladies infectieuses, le tsunami de l'économie marchande et la destruction des écosystèmes."
Il continue à procréer malgré les famines, à détruire ses richesses naturelles, à fabriquer des armes plus dangereuses les unes que les autres...bref, l'homme est purement un égoïste, et cela ne changera pas !
La destruction au nom du "progrès"....le progrès a bon dos !
"L'Homo sapiens obéit à trois pulsions principales : la reproduction, la possession et la domination."
Afin d'argumenter au mieux cet état de catastrophe, l'auteur part de 13 (13.....y voyez-vous, vous aussi, un signe de superstition? ) scénarios catastrophes potentiels, face auxquels l'homme pourrait bien se retrouver plus rapidement qu'il ne veut bien l'admettre.
Honnêtement, il m'a été difficile de rentrer dans cet essai philosophique, tant la provocation est poussée à certains endroits à son paroxysme ! Mais finalement, en avançant dans le lecture, il est difficile, même à sa propre échelle de ne pas se sentir "coupable".
Et c'est probablement à partir du moment où l'on prendra conscience de notre responsabilité individuelle d'une part, et collective d'autre part, que des actions profondément significatives pourront être menées.
Nous sommes dans un tel déni, particulièrement nous, habitants occidentaux chanceux des pays riches, que seule la colère pourrait faire réagir.
Alors qu'attendons-nous pour réagir ? Tel un cri de désespoir, l'auteur nous indique qu'il y a urgence. Urgence vitale. Urgence de survie.
Alors respect, monsieur Paccalet, d'avoir osé ce coup de gueule au nom de la survie des générations suivantes et de notre planète Terre !
Au moins, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas...
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