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J'aime les nouvelles mais là, je dois avouer que j'ai été très déçue car ces 13 nouvelles ne tiennent pas la distance.
Chaque histoire est racontée par un narrateur, enfant, adolescent ou adulte. Ce sont des tranches de vie avec leurs émotions, les déceptions de l'existence, la découverte de l'amour ou la rupture. On y côtoie aussi la vieillesse à travers l'histoire d'une mère et son fils. Il y a un certain humour dans quelques unes de ces nouvelles comme dans "roulez jeunesse" qui raconte l'histoire d'un conducteur amoureux de la vitesse.
J''ai trouvé l'écriture banale et sans relief. Dommage!
Jardinière du Seigneur, un titre qui chante la beauté, la féminité et l'amour mais pas n'importe lequel, le vrai. Sur une note épurée, la couverture nous offre déjà non seulement ce titre écrit tout de même en lettres noires comme pour rappeler la sobriété de l'histoire qui va suivre mais cela est en contraste avec l'élégance des fleurs sur un ton rouge, symbole de la passion.
Puis, tout s'enchaîne dans une écriture simpliste et pourtant sensible. Yves Lériadec sait montrer non seulement la passion dévorante autant qu'un détachement face à l'amour impossible. Il nous fait aimer les lieux avec une douceur incroyable. Pourtant, on sera peut-être déstabilisé par son style aux phrases courtes. Ne veut-il pas alors adoucir la douleur de cet amour impossible et en montrer également ce à quoi cela mène, avec sagesse. Le temps nous apprend tout simplement de nous et à être en harmonie avec la vie. On pourrait alors parler d'un roman initiatique.
Le roman nous amène aussi à réfléchir sur la valeur de la vie et de l'amour. On reçoit de la vie différents amours et c'est à nous de nous en imprégner ou de nous en contenter. Cette histoire nous envahit, nous pénètre, nous trouble (le "vous" en est l'un des facteurs), nous attriste autant qu'elle nous apporte en profondeur et nous apprend de la vie. Le coeur a ses raisons que la raison ignore.
Un appel à une forme de sagesse, à aimer différemment et mieux ? Le coeur léger autant que l'esprit, on ressort de cette lecture malgré tout indécis, surpris peut-être et nostalgique d'un amour qui aurait pu être. Mais, on en comprend aussi toutes les subtilités du style et de l'histoire. Entre déception et émerveillement quand à la qualité de cette oeuvre, il n'y a qu'un pas. Un combat s'engage entre le coeur et l'esprit critique et analytique.
Un roman donc, surprenant, bien ficelé, voir déchirant. A découvrir.
La «Jardinière du Seigneur» d'Yves Lériadec façonne la vie du personnage de ce roman tendre, courtois, délicat. Le coeur de St Séverin, église du Quartier Latin, va provoquer l'émoi d'un jeune scolastique des temps modernes pour une jeune fille qui va prononcer ses voeux religieux. Dans l'effervescence jour et nuit du quartier St Michel se noue une idylle et transforme notre héros en troubadour, son parcours professionnel en «ballades», sa vie privée en «complaintes» d'un amour réduit à une icône. Ce «pèlerin» des aéroports réussira-t-il à mordre sa madeleine en découvrant le don de soi ?
Nous avons affaire ici à une écriture concise, imagée, efficace à émouvoir : à recommander.
Tantôt les nouvelles d'Yves Lériadec évoquent directement l'enfance : à un mariage, le premier émoi d'un garçon d'honneur pour sa cavalière (Garçon donneur) ; les héroïnes de cinéma qu'on voudrait sauver et aimer (Consoler Maria) ; les parties de billes (La trajectoire) et les secrets de famille proprement insupportables (Les pages arrachées).
Tantôt c'est la trace que l'enfance laisse chez les adultes dont il s'agit : la mère malade qui devient notre enfant (Les bras tendus, nouvelle liminaire d'une profonde sensibilité) ; la soeur qui va mourir (Necker by night) ; le professeur de latin qu'on retrouve dans un hospice (Rosa, rosa, rosam). Et parfois c'est plus grinçant, l'héritage nous gâche la vie, que ce soit une maison avec une locataire indélogeable (Le sourire de Louise) ou l'ambition que les parents ont pour nous (Maman voulait).
La dernière nouvelle, Le jour du permis (c'est du permis de vivre dont il s'agit, sanctionné par un examinateur véreux), est un épatant mélange de cauchemar orwellien et de comique chaplinesque...
L'écriture précise, sans graisse, toujours dans le ton (agacement ou fascination, mélancolie souvent) permet à Yves Lériadec de s'inscrire d'emblée parmi les rares nouvellistes français dont on souhaite retrouver la fraternité.
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