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Yann Kerlau

Yann Kerlau
Yann Kerlau a travaillé plus de quinze ans dans le domaine du luxe et de la mode notamment pour les groupes Gucci et Yves Saint-Laurent. Il a été de 2000 à  2008 directeur général délégué du Groupe Gucci. Passionné d'Histoire, il consacre une biographie à  Cromwell (Cromwell, la morale de seigneu... Voir plus
Yann Kerlau a travaillé plus de quinze ans dans le domaine du luxe et de la mode notamment pour les groupes Gucci et Yves Saint-Laurent. Il a été de 2000 à  2008 directeur général délégué du Groupe Gucci. Passionné d'Histoire, il consacre une biographie à  Cromwell (Cromwell, la morale de seigneurs, 1989, Perrin), suivi des Les Aga-Khans (Perrin, 2003) saga de ces chefs spirituels suivi d'un premier roman, très remarqué L'Echiquier de la reine ( Plon, 2010, Pocket, 2012) La même année, il publie Les dynasties du luxe, (Perrin) les destins de ces grandes familles que sont Cartier, Ferragamo, Gucci, Hermès et Vuitton, ouvrage traduit dans plusieurs langues et bientôt adapté pour la télévision. Yann Kerlau se consacre aujourd'hui entièrement à  l'écriture.

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    Quels sont les meilleurs livres sur le luxe ?

    Le luxe, qui concerne tous les secteurs, ne connaît pas la crise. De la haute couture à l'automobile, en passant par les parfums, le design, la joaillerie, la gastronomie ou l'architecture, le luxe est avant tout la consécration d'un savoir-faire, de l'amour du détail et du goût du beau et de l'élégance. Quoique cette notion soit éminemment subjective.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Les dynasties du luxe » de Yann Kerlau aux éditions Tempus/perrin

    Vanille Daphné sur Les dynasties du luxe de Yann Kerlau

    Vuitton, Chanel, Hermès, Gucci... Des noms qui font rêver, qui évoquent le luxe, le prestige, la beauté. Mais que sait-on de leur histoire ? Ces dynasties de créateurs ont souvent connu des débuts misérables avant d'accomplir d'extraordinaires parcours. Derrière chaque patronyme se cache une...
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    Vuitton, Chanel, Hermès, Gucci... Des noms qui font rêver, qui évoquent le luxe, le prestige, la beauté. Mais que sait-on de leur histoire ? Ces dynasties de créateurs ont souvent connu des débuts misérables avant d'accomplir d'extraordinaires parcours. Derrière chaque patronyme se cache une famille avec ses origines souvent romanesques, ses combats, son ascension et parfois sa chute ou sa disparition. Joaillier, couturier, chausseur, maroquinier, sellier, fabricant de bagages ou constructeur de voitures, chacune a su, en quelques décennies, créer un nom connu du monde entier. Parmi les plus célèbres, sept dynasties incarnent autant d'épopées. L'histoire de ces créateurs, de la naissance des marques à leurs années de gloire, en passant par leurs drames et leur accès au marché mondial des affaires, fut semée d'embûches et de guerres sans merci. Un parcours historique précis et haletant qui livre aussi un portrait en creux de l'histoire du XXe siècle, où triomphèrent le paraître et les signes extérieurs de succès.
    Cartier, Chanel, Ferragamo, Gucci, Hermès, Louis Vuitton, Rolls-Royce: autant de noms prestigieux évocateurs de luxe et de rêves. Ce sont ces marques évoquant une expertise reconnue dans des domaines d'exception que s'est intéressé Yann Kerlau dans son ouvrage "Les dynasties du luxe", absolument fascinant. En effet, l'auteur nous invite à découvrir à travers ce roman historique, la saga de sept dynasties du luxe. Celle d'un joaillier en évoquant Cartier, celle d'un couturier en peignant Chanel, celle d'un chausseur en racontant Ferragamo, celle d'un maroquinier en citant Gucci, celle d'un sellier en décrivant Hermès, celle d'un fabricant de bagages en relatant Vuitton ou encore celle d'un constructeur de voitures en illustrant Rolls Royce. Il y décrit la naissance de la marque, l'histoire des ses créateurs, ses années de gloire, ses critères d'excellence et son passage au marché mondial des affaires.

    Trois critères ont guidé le choix des marques: "leur pérennité dans le monde d'aujourd'hui; l'ancienneté de leur histoire [et] un savoir-faire particulier". Exception fut faite pour Rolls-Royce, "la première maison à fabriquer des produits exclusifs à grande échelle". Celle-ci ne constitue pas une dynastie au sens étymologique du terme, mais l'auteur la considère comme un symbole emblématique de l'univers du luxe.
    On remarque que ces dynasties de créateurs ont souvent connu des débuts misérables (Ferragamo ouvre sa première boutique à 10 ans, Gabrielle Chanel est orpheline, Louis Vuitton est analphabète lorsqu'il commence à travailler à 14 ans) avant d'accomplir des parcours exceptionnels, et ce sont ces destinées illustres, placées sous le signe du succès, qui fascinent et passionnent. Toutes ces personnalités extraordinaires semblent avoir eu dès leurs débuts, malgré les difficultés et les embûches, cette intime certitude qu'au bout, il y aura la réussite et la reconnaissance. Animés d'une passion tenace et d'une force inébranlable, ces précurseurs ont su persévérer malgré les obstacles et les guerres impitoyables. Ce qui fascine chez chacun de ces génies créatifs, c'est leur volonté absolue, leur ténacité dans la poursuite de leur accomplissement, parce que profondément, ils y croient.

    Avec ces sept chapitres, chacun consacré à un destin, l'auteur nous laisse libre d'explorer à notre gré ces histoires, dans l'ordre de nos préférences. "Les dynasties du luxe" se révèle donc comme le livre de référence pour tous les passionnés de mode mais aussi pour tous ceux que fascinent les réussites exceptionnelles.

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    Couverture du livre « L'échiquier de la reine » de Yann Kerlau aux éditions Plon

    Vanille Daphné sur L'échiquier de la reine de Yann Kerlau

    "Christine de Suède, descendante d'une illustre lignée de rois suédois, monte sur le trône au milieu du XVIIè siècle. Elle n'y reste pas longtemps : elle abdique après s'être convertie au catholicisme. Dès lors ses pas la portent sur les routes d'Europe et on la suit à Rome, en France, en...
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    "Christine de Suède, descendante d'une illustre lignée de rois suédois, monte sur le trône au milieu du XVIIè siècle. Elle n'y reste pas longtemps : elle abdique après s'être convertie au catholicisme. Dès lors ses pas la portent sur les routes d'Europe et on la suit à Rome, en France, en Pologne... Femme d'exception, érudite, elle a joué un rôle non négligeable dans le jeu politique du Grand siècle, comme émissaire du pape, pion secret du royaume de France, voire intrigant pour elle-même. Mais pour être rebelle et terriblement moderne, elle n'en n'était pas moins femme, et son coeur l'a parfois poussée dans des directions difficiles à suivre et à comprendre pour son entourage..."


    C'est à la rencontre d'un personnage étonnant et passionnant que Yann Kerlau nous emmène dans une biographie romancée de la grande Christine de Suède, un récit feuilletonesque, où l'extravagante souveraine raconte à la première personne son existence intrépide. Reine de Suède dès l'âge de six ans, elle consolidera avec l'aide de son chancelier Axel Oxenstierna, un compétent "Richelieu" suédois, les conquêtes de son père, négociant avec habileté la paix de Westphalie ce qui fera de son pays la première puissance nordique. Dès lors, elle se consacre aux Arts et aux Lettres, correspond avec l'Europe intellectuelle et artistique entière, dont Descartes (qu'elle fait venir à sa cour) ou Spinoza. Féministe avant l'heure, la Reine Christine choisit de rester célibataire et de poursuivre ses passions. C'est qu'elle se rêve catholique et libre de pensée, dans un pays protestant et rigoriste. Elle se convertit donc au catholicisme et renonce à son trône en 1654. Elle quitte alors la Suède pour s'installer à Rome où sa liberté de mœurs et son caractère difficile font jaser - on lui prête plusieurs amants et on soupçonne même quelques expériences homosexuelles - avant d'en être chassée par le Pape et de nouer d'autres intrigues auprès de Mazarin, faisant assassiner en passant un amant écuyer voyou...
    Christine se moque du qu'en-dira-t-on et de la bienséance, et elle restera malgré tout jusqu'à sa mort en 1689, une participante active de la vie politique et religieuse de son époque. Dans le même temps, elle constitue une des plus importantes collections artistiques de son temps, soutenant artistes et savants. Spinoza, Leibnitz, Gassendi et Pascal correspondront avec elle. Humaniste et tolérante, elle s'inquiéte beaucoup, par exemple, du sort des protestants français persécutés après la révocation de l'Edit de Nantes.
    Le récit hautement rocambolesque est pourtant très proche de la réalité historique, même si dans ces faux Mémoires, Yann Kerlau se permet quelques audaces, au demeurant fort réjouissantes, faisant intervenir au coeur même du récit les protagonistes les plus variés, (re)donnant à l'Histoire un sens épique à la façon d'un Alexandre Dumas...
    Il faut bien admettre que le matériau romanesque est aussi immense qu' enthousiasmant et le personnage historique impressionnant et fascinant.Les quelque 612 pages de cet ouvrage se lisent allègrement et c'est avec respect que l'on imagine l'imposant travail de recherche et d'écriture de Yann Kerlau.
    Et l'on se dit que l'auteur, dont c'est le premier roman, a eu raison de ne pas rechercher la stricte vérité biographique, préférant la re-création de l'univers intérieur de la souveraine à la narration directe de ses aventures. Par le biais de ses mémoires, plus proches du journal intime que de la biographie historique, Christine raconte la dureté de son enfance de petite reine, la folie de sa mère qui tenta de l'assassiner, l'absence de son père, disparu bien trop tôt. Elle poursuit par le récit de ses frasques, de ses folies, de ses passions, de ses amours. Ce "monologue" alterne épisodiquement avec des lettres ou des souvenirs de quelques-uns de ses proches, qu'ils soient écuyer, suivante, banquier ou homme de main.
    Le roman est bien construit, allègrement mené, écrit d'une plume vive, lègère et érudite, le sujet est impeccablement et joyeusement maîtrisé, c'est un réel plaisir pour le lecteur de parcourir l'Europe en compagnie de cette femme d'exception.

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    Couverture du livre « L'échiquier de la reine » de Yann Kerlau aux éditions Plon

    Nathalie Schuh sur L'échiquier de la reine de Yann Kerlau

    L'auteur nous emmène dans un autre siècle avec brio, surfant sur le caractère d'une Reine qui, si je l'ai trouvée attachante un temps, me fait penser que nous n'aurions pas éte amies... Parfaite description des rigidités imposées et des libertes officieuse, ainsi que des turpitudes politiques de...
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    L'auteur nous emmène dans un autre siècle avec brio, surfant sur le caractère d'une Reine qui, si je l'ai trouvée attachante un temps, me fait penser que nous n'aurions pas éte amies... Parfaite description des rigidités imposées et des libertes officieuse, ainsi que des turpitudes politiques de cette époque.