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Un livre très original où un ours devient un homme et où un homme devient un ours. Mais c'est surtout un roman qui traite du monde médiatique. Un livre très drôle.
Il était une fois un ours qui voulait devenir homme et qui devint écrivain par la magie d'un manuscrit caché sous un arbre au fin fond du Maine, précieux sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain.
Cette fable burlesque est très divertissante, on tourne les pages avec plaisir pour suivre les aventures du plantigrade, aventures qui tournent à la satire du monde intello-médiatique new-yorkais. C'est très drôle de voir cet ours devenir le nouvel Hemingway, la moindre de ses éructations étant interprétée comme une citation philosophique par un milieu littéraire ridiculement surexcitée. Les dialogues, toujours décalés, sont souvent savoureux.
Un antiquaire un peu menteur, un peu escroc, assassiné par injection de venin de serpent en plein centre de New-York, ce n'est pas banal. Jimmy McShane, le privé engagé par la fille de la victime, n'est pas au bout de ses surprises. Surtout quand il s'aperçoit qu'un jeu de l'Égypte ancienne, le Jeu des Trente, semble anticiper chaque rebondissement de l'enquête.
Un polar original qui mêle subtilement humour, drame, ironie et tragédie familiale, avec un petit air de Faucon Maltais assez réjouissant. Une lecture vraiment très distrayante et agréable !
Un récit sympathique qui nous décrit les affres de la vie d’un écrivain : négociation de contrat, promos, pression pour écrire son prochain roman.
En parallèle, si l’ours devient de plus une personne, l’écrivain lésé se rapproche de la nature et de son ursitude, allant jusqu’à hiberner. C’est cette partie-là du roman que j’ai préféré.
L’ours-voleur, lui, préfère les femmes avec des poils sur les jambes, et découvre que les jambes de ces dites-femmes sont toutes différentes, contrairement à celles des ourses. Sacré plaidoyer contre l’épilation.
J’ai également appris que les ours ne s’accouplaient qu’une fois par an, ce qui pose problème à notre ours-voleur avec la gent féminine humaine.
L’auteur s’en donne à coeur joie en comparant son ours-voleur à Ernest Hemingway, grand écrivain bourru, ou encore à Albert Einstein tête en l’air.
Un roman moins léger qu’il n’y parait avec lequel j’ai passé un bon moment.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’ours-voleur se régalant de miel et de sucrerie, comme une jouissance.
http://alexmotamots.fr/?p=1710
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