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Herbjorg Wassmo est une autrice norvégienne reconnue et récompensée par de nombreux prix.
Elle excelle dans les sagas familiales. « Le livre de Dina » est la première partie de la trilogie « le cycle de Dina ».
Dina n’est encore qu’une petite fille curieuse quand, intriguée par la lessiveuse remplie d’eau bouillante, elle en actionne la manivelle de vidange, déversant ainsi accidentellement sur sa mère Herjtrud des litres du liquide bouillant.
En quelques secondes, Dina est devenue la « meurtrière » de sa mère qui a agonisé pendant de longues heures des suites de ses brûlures.
Son père, qui a de hautes fonctions dans le village puisque commissaire, éprouve un profond ressentiment vis-à-vis de sa fille unique et s’en désintéresse totalement.
Dina, livrée à elle-même, grandira loin de toute tendresse, passant son temps à grimper dans les arbres ou à chevaucher.
Certains villageois la trouvent bizarre, d’autres en ont peur.
A l’âge de 16 ans, son père la marie avec son meilleur ami Jacob, veuf et âgé de 30 ans de plus qu’elle.
Dina devient alors maîtresse du Domaine de Reinsnes, comptoir réputé qui vit du commerce maritime.
Mais la jeune femme entend bien mener sa vie de façon indépendante et ne pas se laisser enfermer dans les conventions sociales que l’on voudrait lui imposer.
Dès les premières pages, j’ai adhéré à l’histoire de la petite Dina, hantée par son acte et le fantôme de sa mère. Suivre son parcours de femme a été passionnant.
Herbjorg Wassmo dresse un portrait de femme hors du commun avec ses forces, ses faiblesses, ses outrances parfois tout en nous racontant la vie au nord de la Norvège au XIXème siècle.
Un grand roman à découvrir.
Déroutant, dérangeant et sombre, tant par le style de l'écriture que la description des personnages âpres et durs comme la nature.
Toutefois, dès les premières pages l'auteure pose habilement l'intrigue dont la réponse ne se situe qu'à la dernière page. C'est pourquoi j'ai lu livre jusqu'au bout, sinon j'aurais certainement abandonné avant.
Drôle de personne, cette Dina, qui semble tout droit sortie d’un conte pour enfants, dans le rôle inquiétant de la femme forte qui règne sur toute sa maisonnée.
Mal élevée, éternelle indomptée, elle traverse la vie au pas de charge, sans état d’âme, mante religieuse qui se débarrasse sans pitié de ses amants s’ils s’opposent à elle ; femme forte qui parfois plie mais ne rompt pas, jamais;
D’une plume rapide, brutale, sensuelle et sans fioriture -tout comme son héroïne- l’auteur propose au lecteur une plongée dans la Norvège du 19e siècle avec ce portrait sans concession d’une héroïne féroce, animale, qui n’en fait qu’à sa tête.
Étonnamment addictif.
Pauvre petite Tora d’une douzaine d’années à peine. Quelle vie sur cette île norvégienne dans les années 60, entre une mère triste et un beau-père ignoble !
Et ce péril qui pèse sur ses épaules, sournois, obsédant, indéfinissable.
Est-il du aux conditions inavouables de sa naissance ? à la menace de son beau-père ?
Je me suis laissée emportée dans cette tragédie.
C’est sombre, c’est triste, on se sent impuissant mais c’est superbement écrit.
J’étais complètement absorbée par les lieux, par l’époque, par le mode de vie, par les personnages……
Pour faire bref, j’ai beaucoup aimé ce livre que je voulais lire depuis longtemps.
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