Véronique Villard publie son troisième roman et nous offre un récit poétique, envoûtant et magnifiquement bien écrit.
Dès les premières pages, nous rencontrons Flora, une adolescente de quinze ans, Natacha, sa mère, qui elle est emplie de culpabilité et qui a besoin de se confesser. Flora apprend un terrible secret de la bouche de sa mère et qui va changer le cours de sa vie. La confession de Natacha va l'anéantir et Flora a besoin d'en parler à quelqu'un. Pour cela, elle trouve refuge dans les bras de sa grand-mère. Ensemble et main dans la main, elles prendront le temps d'élucider le mystère de l'aveu de sa mère et Flora va tenter de vivre son adolescence malgré la pandémie. Ce roman est captivant et nous prend aux tripes. Le lecteur se laisse bercer à travers les délicieuses phrases de Véronique, car il faut dire que l'auteure manie parfaitement les mots. C'est juste, riche et varié. C'est fort et c'est doux à la fois. À travers ce drame et les questionnements de Flora, l'auteure mène le suspense et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Les thématiques sont fortes et profondes. Le lecteur avance, réfléchit, s'identifie, s'interroge sur les liens familiaux et on se laisse prendre dans le tourbillon de cette histoire. J'ai aimé les références musicales et littéraires de Véronique, ce qui approfondit et rythme cette lecture. Quant à la plume de Véronique, elle est douce, subtile, fine, sensible et emplie de poésie. En ce qui concerne les protagonistes, ils sont bienveillants et attachants. J'ai aimé ce lien fort et cette complicité entre la grand-mère My et Flora. Le style est différent de ce que je peux lire habituellement néanmoins, c'est un style soutenu, rythmé avec beaucoup de profondeur et c'est ce qui a enrichi ma lecture. Le lecteur sent le travail de l'auteure.
Ce roman est d'une telle beauté que je ne peux que vous le recommander. Il est évident que je relirai cette auteure talentueuse. Un conseil ? Procurez-vous cette jolie pépite littéraire !
Je suis encore tout bousculé de ma dernière lecture.
Le premier roman de Véronique Villard, le premier roman d'une artiste…
Comme tout premier roman, il est la passion, la force, l'envie que l'auteure a su garder en elle, durant le temps nécessaire pour se découvrir et d'être capable de s'affronter.
Comment vous expliquer ?
Chaque mot, chaque phrase, chaque idée dansent avec les suivantes, rebondissent et ainsi de suite…
Pour pouvoir apprécier à sa juste valeur le contenu de ces pages, il a fallu que de nouveau, j'adopte une lecture adaptée. On ne lit pas de la poésie comme on lit un récit. Il faut savoir donner le ton, faire des pauses, respirer, profiter de chaque instant.
Il y a de l'ordre de la magie dans ce roman chaud comme les braises. On se sépare, on se cherche, on se retient puis on cède. L'amour impatient ne se contrôle pas, il se vit, il se suffit à lui-même, et tant pis si en redescendant sur terre, on se demande… pourquoi ?
Mais pendant quelques instants, les baisers, les caresses, la jouissance a fait de nous des immortels, des demi-dieux.
L'Amour avec un grand A ne se réfléchit pas… il se vit.
Merci Véronique, pour tes mots, pour ton audace, merci surtout d'avoir cru en toi.
Un roman de vie inclassable qui m'a bousculé et ça fait du bien.
Attention, certains passages pourraient choquer le lecteur que vous êtes.
Personnellement, je pense qu'avec les mots, avec la peinture, avec la musique aussi, tous les coups sont permis et Véronique a fait, je trouve, une entrée fracassante dans le monde des mots et des couleurs !
Gros coup de cœur, pour ce roman choral qui permettra peut-être et je le souhaite vraiment, à certains de se réinventer…
À découvrir absolument !
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