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Quelle fraîcheur, quelle magnifique histoire ! J’enseigne l’anglais et je souligne toujours les atouts, les talents variés de chaque élève, l’importance de nos différences et de ce que cela nous apporte à tous, en particulier lors des travaux de groupes. Nous travaillons aussi sur « body positivity » et ce petit conte pour jeunes de 6-8 ans est un trésor pour partager cette idée d’égalité, de différence, d’acceptation de l’autre tel qu’il est et pas tel que nous sommes et surtout l'acceptation de soi. Comme nous nous ennuierions si nous étions tous identiques ! Les petits lecteurs (comme leurs parents et grands-parents) vont adorer la quête de l’adorable Châtaigne. Ce récit fera leur bonheur et sera l’occasion de discuter en famille du message principal : l’importance de s’accepter tel que l’on est. Une bien belle histoire d’espoir, de persévérance et d’amitié, à mettre entre toutes les mains, petites et grandes (sans distinction)...
Un roman jeunesse très réussi qui se lit d’une traite sur des thématiques difficiles à traiter : la différence et la solitude. La différence à tous les niveaux, mais en particulier lorsque l’on est malade (Rose souffre de la maladie des os de verre et ne veut plus vivre dans un cocon, elle veut juste se sentir normale et vivre avec les enfants de son âge), ou lorsque l’on a perdu sa maman très jeune et que l’on vit cette perte avec une tristesse infinie et une colère immense.
Or ces deux solitudes vont se rencontrer et, tels le petit garçon et le renard dans Le Petit Prince, s’apprivoiser et devenir amis, ce qui leur permettra de se soutenir et d'avancer, plus forts.
Une formidable histoire d’amitié, de force de caractère, de résilience.
Merci Sylvie pour ce joli cadeau qui ravira jeunes et moins jeunes !
Il parait qu’à l’approche d’Halloween, il faut se plonger dans des films et des romans qui font peur … La vérité, c’est que je suis bien trop froussarde pour cela ! Du coup, je me suis contentée de ce petit roman jeunesse, qui met en scène une de mes plus grandes peurs d’enfant : rester enfermée dans un établissement scolaire pendant la nuit. Cela peut paraitre idiot, mais depuis que je suis toute petite, cette crainte me hantait au point que je me ruais hors de l’école ou du collège à la fin de la journée, pour être certaine que le portail n’allait pas se refermer avant mon départ ! Autant vous dire que les répétitions générales de la comédie musicale, qui avaient lieu le mercredi après-midi, donc quand l’établissement était fermé, me donnaient des sueurs froides … Même si je ne pouvais pas m’empêcher de fureter dans les couleurs anormalement calmes, pour me faire un peu peur, avant de courir rejoindre la salle de musique ! Bref, j’espérais trembler un peu en lisant ce court récit …
Car voilà la terrible nouvelle qui s’abat sur les épaules de Polin, Nicko et Kento : à cause d’un mystérieux virus, visiblement dangereux et hautement contagieux, les deux-cents élèves du collège et leurs enseignants doivent y rester confinés jusqu’à nouvel ordre. Tandis que la plupart paniquent – être rebelles et indépendants vis-à-vis des parents, c’est faisable quand tout va bien, mais il faut bien reconnaitre que dans ce genre de situation, on préfère être en sécurité dans sa maison avec sa famille –, certains décident de prendre les choses en main … Les caïds du coin qui menacent de mettre sens dessus-dessous le foyer des élèves en terrorisant tout le monde ? Nos trois jeunes « super-héros en herbe » vont s’en charger ! Un élève qui a disparu et n’a donc pas été vacciné comme tous les autres ? Vite, allons le chercher ! C’est peut-être dans les moments les plus effrayants que le courage se dévoile …
L’idée de départ était donc vraiment sympathique : un huis-clos scolaire sur fond de mystère, avec de simples collégiens qui se découvrent l’âme de super-héros … c’était prometteur ! Malheureusement, je ressors un peu déçue de ma lecture. Je suis restée sur ma faim : à peine la quarantaine est-elle décrétée qu’elle est déjà terminée … et les « aventures » de nos trois protagonistes sont loin d’être aussi effrayantes et palpitantes qu’on pouvait l’espérer. L’autrice survole plus qu’elle ne raconte, et c’est bien dommage … Je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux trois personnages (d’ailleurs, j’ai été obligé de recopier leurs prénoms du résumé, je n’ai même pas été capable de m’en souvenir tant le récit est bref), et je n’ai pas eu le temps de me plonger dans le récit que celui-ci était déjà terminé … Je n’ai pas eu le temps de trembler, de m’interroger, et encore moins de me réjouir quand nos trois collégiens « triomphaient de l’adversité ». C’est rapide, bien trop rapide.
On va me dire : c’est normal, c’est de la jeunesse. Oui et non. J’ai tendance à penser que ce roman s’adresse à des lecteurs qui ont à peu près l’âge des protagonistes, c’est-à-dire à de jeunes collégiens. Et même si je reconnais que nos jeunes lisent de moins en moins, et de moins en moins « bien », je reste tout de même convaincue que ce livre est bien trop court, bien trop simpliste, pour ce public-cible. Et cela d’autant plus que je suis d’avis qu’il faudrait les tirer vers le haut plutôt que de leur proposer le strict minimum. Quarante pages, c’est trop peu : ce récit aurait mérité à faire le double ! Et là, il ne fait aucun doute que l’idée de départ aurait pu être exploitée comme il faut. Car il y avait du potentiel pour offrir aux jeunes lecteurs un récit palpitant, un petit peu « flippant », avec de beaux messages d’entraide et de solidarité ! Seulement, en voulant faire simple pour ne pas perdre le lecteur, l’autrice a fait un peu trop simple : c’est plat, c’est bref, on n’a pas le temps d’être en empathie avec les personnages ! Alors que ça aurait été sympa que le lecteur ait le temps de se questionner : et moi, dans ce genre de situation, je ferai quoi ?
En bref, vous l’aurez bien compris, si j’ai été séduite par l’idée de base, je suis un peu déçue de l’histoire en elle-même. Des péripéties trop survolée, un dénouement trop rapide, je reste vraiment sur ma faim, et je pense que je ne serai pas la seule ! C’est vraiment dommage car l’histoire avait du potentiel : beaucoup de jeunes lecteurs rêvent d’être des super-héros, et ça aurait très sympa de leur montrer qu’il suffit finalement de peu pour être des super-héros du quotidien, qu’il suffit de tendre la main pour aider ceux qui en ont besoin, qu’il suffit de donner un peu de soi-même. Mais là, ils n’auront pas le temps de comprendre ce message, car l’histoire s’achève à peine commencée … Par contre, j’ai beaucoup aimé toutes les références aux loisirs et préoccupations actuelles des adolescents : c’est vraiment ancré dans l’actualité culturelle du moment, et c’est fort bienvenu, puisque les jeunes seront « rassurés » de croiser dans un roman les séries et jeux vidéo de leur quotidien !
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/11/college-en-quarantaine-sylvie-baud-stef.html
Je remercie Suzanne Max, des éditions Ex Aequo pour l'envoi en service presse du roman jeunesse : Collège en quarantaine de Sylvie Baud-Stef. Aussitôt téléchargé, aussitôt dévoré... et chroniqué :)
Mystérieux virus ou maladie inconnue ?
Deux cents élèves et leurs professeurs se retrouvent enfermés au collège jusqu'à nouvel ordre : cette fois, la réalité ressemble à un film de science-fiction, et ce n'est plus si drôle !
Polin et ses meilleurs copains ne veulent pas se laisser abattre par les événements. C'est peut-être l'occasion de vivre de vraies aventures et de devenir pour un temps des super-héros...
Collège en quarantaine est un roman pour les enfants de 9 / 11 ans, aussi bien garçons que filles. Les héros sont de jeunes garçons toutefois il peut sans problème plaire aux filles amatrice d'aventures.
Un élève est malade, alors les élèves qui ne sont pas partis chez eux se retrouvent en quarantaine au collège et ils vont devoir y passer la nuit. Polin et ses deux meilleurs copains ont de l'imagination (on se rend rapidement compte qu'ils ne sont pas les seuls). Ils imaginent plusieurs hypothèses et souhaitent enquêter pour découvrir ce qui se passe vraiment. Ils vont aider à débloquer une situation, et se prendre.. un peu... pour des supers-héros :)
J'ai aimé ce roman jeunesse, qui plaira à la cible car il est bien écrit. L'écriture n'est pas trop simple ou trop compliquée, cela se lit facilement et avec plaisir.
Les jeunes garçons sont sympathiques, certaines de leurs réflexions ou certains de leurs comportements font sourire. Malgré la situation un peu angoissante quand ils ignorent ce qu'il se passe réellement, il y a de l'humour.
L'histoire, simple, est bien ficelée. Il y a pas mal de rebondissements. On ne trouve pas d'illustrations mais honnêtement, cela ne manque pas.
Je suis une fois de plus ravie d'avoir découvert un roman jeunesse des éditions Ex Aequo et je relirai leurs publications sans aucune hésitation.
Je trouve que Collège en quarantaine est une bonne idée de cadeau, et je lui mets cinq étoiles :)
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