80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au sein de l’abondante bibliographie consacrée au groupe COBRA, cette monographie occupe une place prépondérante par bien des aspects. Tout d’abord, une bonne centaine de pages de reproductions en couleurs nous présente les différents protagonistes de l’aventure, née au fond d’un café parisien le 8 novembre 1948. Bien sûr, nous y retrouvons les différents peintres, sculpteurs et écrivains : Christian Dotremont, Jacques Calonne, Joseph Noiret, Asger Jorn, Karel Appel, Constant, Corneille, Pierre Alechinsky, Jan Nieuwenhuys, Pol Bury, Georges Collignon, Henry Heerup, Egill Jacobsen, Carl-Henning Pedersen, Jacques Doucet et Jean-Michel Atlan. Des Belges, des Néerlandais, des Danois … Après la Seconde Guerre Mondiale, ce mouvement décida de réagir contre le surréalisme, jugé trop formaliste.
Et, en effet, il apporta une bouffée de spontanéité, pendant trois ans, à l’art européen, tandis que l’art américain s’imposait un peu partout.
L’historien d’art néerlandaise, Willemijn Stokvis, est l’auteure de cette incroyable somme de renseignements et de réflexions sur l’implication de ce groupe dans le XX° siècle. En 1973, sa thèse (COBRA. Geschiedenis, voorspel en betekenis van een beweging in de kunst van na de tweede wereldoorlog) fut le fondmeent du travail ultérieur. Cette version, résultant de nombreuses refontes au fil des rencontres avec les différents membres, nous présente donc une histoire détaillée de COBRA. La documentation complétant l’ensemble est également un des atouts de cette monographie.
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