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Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? Cette tirade extraite des Fourberies de Scapin de Molière (acte II, scène 7) pourrait tout à fait s’appliquer à Barbe-Rouge qui fait son retour en bandes dessinées, après 20 ans d’absence.
Personnage créé à l’origine par Charlier et Hubinon en 1959, Barbe-Rouge revient sur le devant de la scène, ou plutôt de la mer des Caraïbes, modernisé par un nouveau duo Kraehn et Carloni avec ce premier tome d’un diptyque présentant ses nouvelles aventures.
Nous retrouvons celui qui était un pirate dans le costume de corsaire. En effet, par une lettre de marque au nom du roi Louis XV, le Marquis de Larnages, Gouverneur de l’île de la Dominique a autorisé que le Faucon Noir, le navire de Barbe-Rouge, soit armé en bâtiment de guerre afin de pouvoir attaquer des navires ennemis en toute légalité.
En attendant que les transformations soient effectuées, Barbe-Rouge est à résidence à Cap Français en compagnie de ses plus fidèles compagnons Baba, Triple Patte, Egbert, Dame Gisemonde la cuisinière, ainsi que son fils Eric.
Mais alors qu’il rentre du port avec Baba, Barbe-Rouge sauve des griffes de la milice un jeune mendiant, Rico qui vient de voler pour manger. A la suite de cette échauffourée qui fait quand-même un mort, notre corsaire est convoqué chez le Gouverneur qui lui propose un marché. Soit il part à la recherche du pirate nommé Le Spectre, qui se cache dans la colonie de Caroline du Nord, soit il va sur le champ en prison. Le choix s’impose vite à Barbe-Rouge qui décide de reprendre la mer, mais ce qu’il pensait être un simple aller-retour va se transformer en retrouvailles avec d’anciens ennemis, en abordages, en pillages, tout ce qu’il faut pour une aventure dépaysante en mer des Caraïbes.
Un personnage truculent que ce pirate devenu corsaire, enfin pour combien de temps, dont les péripéties se suivent sans aucun temps mort. Le scénario fait la part belle à tout un vocabulaire issu de l’univers maritime, très bien expliqué dans un lexique en fin d’album.
Les dessins sont sobres, à dominante vert, marron et bleu. Ceux représentants les différents bateaux sont vraiment très beaux avec un réel souci du détail.
Une aventure dépaysante qu’on a vraiment hâte de poursuivre avec le deuxième tome, Les chiens de mer.
Après Saint-Pierre, la collection Un pape dans l'histoire passe au pontife qui a tenu tête au pas commode du tout Attila !
Stefano Carloni au dessin, France Richemond au scénario pour compter ces défis auxquels devra répondre Léon, car en plus de devoir faire face à Attila, ce pape devra lutter contre les hérésies qui se multiplient, et pallier les absences d'empereurs romains dont ce qui subsiste de l'empire romain d'occident est en train de se désagréger.
Les superbes dessins de S. Carloni, ainsi que la lisibilité du scénario, rendent la lecture de ce deuxième opus agréable et fluide, même pour un non spécialiste d'histoire religieuse.
On attend donc avec impatience la deuxième vague de la collection ! Par contre si Glénat pouvait trouver un ou deux historiens spécialistes du bonhomme, cela changerait des propos parfois faiblards de Bernard Lecomte dans le cahier se prétendant historique ...
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