"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chet est de retour, prêt pour de nouvelles aventures, de nouvelles enquêtes, avec Bernie, son maître et partenaire, détective privé de son état. Car Chet est chien policier, enfin presque puisqu'il a raté, pour une sombre histoire de chat, l'examen final. Depuis il officie auprès de Bernie Little, un des humains les plus intelligents qu'il a rencontrés, spécialiste reconnu des affaires de personnes disparues, expert en interrogatoires. Exceptées les tares inhérentes à l'espèce humaine comme un odorat inexistant et une extrême lenteur dans les déplacements, Chet n'a que quelques petits défauts à reprocher à son maître : principalement son intérêt marqué pour le Bourbon dans certaines situations et une fixation bien incompréhensible sur les ressources aquifères de la région.
Cette fois les disparitions sont multiples et variées. Princess, petite boule de poils championne des concours canins, et sa maîtresse Adelina, ont été enlevées. Suzie, la journaliste préférée de Bernie et Chet, manque également rapidement à l'appel n'ayant pu s'empêcher d'aller mettre son nez où il ne fallait pas.
Comme dans le premier épisode des aventures du duo, Chet se retrouve seul avec une longueur d'avance sur son partenaire humain grace à ses avantages sus-cités, l'odorat et la vitesse de déplacement. Malheureusement, pour pouvoir arriver à une conclusion rapide de l'affaire, il ne lui manque que la possibilité d'informer Bernie de ce qu'il a découvert, d'autant plus qu'une mémoire défaillante, un des rares domaines ou l'homme lui est nettement supérieur, lui fait rapidement mélanger et oublier des éléments pourtant des plus importants.
L'auteur reprend la recette qui faisait la grande originalité du premier opus, un duo d'enquêteurs quelque peu inhabituel et surtout un narrateur improbable en la personne, si l'on peut dire, de Chet.
Mais la sauce ne prend pas complètement cette fois, le manque de surprise, une nette impression de redites, la faiblesse de l'intrigue, et le rythme assez lent du début du récit contribuent à faire que ce retour de Chet et Bernie aux affaires ne soit pas totalement gagnant.
Une enquête de Chet et Bernie, comme le précise le sous-titre.
Bernie Little est détective privé, après l'incontournable passage dans la police.
Chet, son compagnon et partenaire à quatre pattes, est le personnage principal. Il éclipse les autres protagonistes qui semblent lui servir de faire valoir. Il faut préciser que Chet est le narrateur de l'histoire et, il faut bien le dire, un peu cabot, n'hésitant pas à se donner le beau rôle.
Il dit tout de même beaucoup de bien de Bernie, en qui il reconnaît d'indéniables qualités d'enquêteur - lorsqu'il n'a pas abusé du Bourbon pour oublier les fins de mois difficiles -, malgré ses nombreux handicaps d'humain, comme un odorat défaillant et une vision déplorable après le coucher du soleil.
Il a également de bonne raisons d'apprécier Suzie la journaliste, et pas uniquement pour les bons biscuits qu'elle a toujours avec elle.
L'intrigue de départ est des plus simples : le duo de choc est engagé par la mère d'une adolescente qui a disparu.
Chet en bon chien policier - ou presque puisqu'il a raté l'examen - se lance truffe au vent sur la trace de la gamine. Son flair est son atout principal : pour lui tout être vivant a sa fiche signalétique olfactive constituée d'un ensemble de fragrances très précises. Il avoue en revanche avec beaucoup d'humilité quelques lacunes dans la reconnaissance des couleurs et des chiffres, ainsi qu'une notion approximative du temps. Sa mémoire est également un peu volatile et sélective. Son attention pèche aussi par moments lorsqu'il laisse tout en plan pour se lancer à la chasse aux coyotes avec un congénère.
Son impétuosité lui joue parfois des tours. Il se retrouve alors dans des situations imprévues, face à de vrais méchants qui se mettent en tête de le dresser ou des motards qui l'initient au plaisir d'une bonne bière et d'une ballade en deux roues.
En bon narrateur, Chet nous fait part de toutes ses réflexions, éclairant le lecteur sur les nombreuses manies humaines, au niveau des gestes, des expressions du visages, des sourires, des rires, leur donnant des significations qui nous échappent. Les expressions parlées lui sont en revanche plus incompréhensibles, un certain premier degré lui faisant associer à ce qu'il entend des images souvent étranges.
J'allais oublier un petit détail sur ce brave toutou : il est susceptible et ne supporte pas de se faire traiter de bâtard, ou autres désignations parfaitement déplacées.
Si vous voulez passer un agréable moment avec un polar sortant des sentiers battus, n'hésitez pas à suivre Chet dans ses distrayantes tribulations.
Lorsque je me suis couché après avoir fini ce livre, je me suis surpris à me gratter derrière l'oreille. Quoi de plus naturel, me direz-vous, quand ça démange...? Certes... Mais avec le pied, c'est déjà moins commun.
Les éditeurs sont friands de copinage et je pense que la critique de Stephen King est du copinage. Pour moi, c’est un moins car je n’aime pas S.K. !!!
Mais bon, c’est l’été, on se laisse aller…..
La 4ème de couverture l’explique très bien, il s’agit de l’enquête d’un privé vue par son chien Chet.
Ce livre si lit très vite car il n’y a pas grand-chose dedans. C’est un vrai livre de plage. Tout y est : le privé divorcé, fauché…… la jeune fille séquestrée, les pourris….
Bon, je me suis un peu ennuyée à sa lecture, même si j’ai suivi la « traque » avec un certain intérêt.
Chet, en bon chien, ne peut communiquer avec son maître et ses réflexions sont souvent stoppées nettes par le passage d’une odeur quelconque ce qui, à mon avis, nuit beaucoup à la lecture de ce « polar ».
Rien à en dire de plus.
Je rends ce livre que l’on m’a prêté et n’achèterai pas d’autres tomes de cet auteur
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