"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Inspiré très librement du roman phare de Kobayashi Takiji, ce manga déploie tout l’esprit de révolution qui assaille des personnages exploités. Loin de la portée prolétarienne de son auteur, ce manga installe le voyage de ce bateau usine dans un monde apocalyptique où les animaux ont quitté l’eau pour le ciel. Nous voguons dans un monde où l’eau semble avoir disparu. La question climatique est donc présente et nous sommes dans le monde d’après. Un monde qui a perdu la tête et a renforcé sa violence hiérarchique et pyramidale. La cruauté du pouvoir est plus que perceptible. Les plus puissant entretiennent la lutte entre les soumis. La richesse de ce monde est la chair des animaux géants et ceux qui doivent la récupérer risquent leur vie. Ils le font pour payer une dette, invisible, sûrement imaginée et imaginaire.
Le récit est sous tension tant dans la confrontation avec la capitaine du bateau usine que dans les combats avec les crabes géants. Cette violence s’imprègne dans le corps et l’esprit du protagoniste, Luca. Il mène une lutte contre la hiérarchie, dans ses mots, dans ses gestes, sans être dans la théorie et une vision générale. C’est justement sur cette ouverture que se termine ce premier volet. La Révolution semble donc émergée… À suivre.
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