"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"L'Etrange Noël de Monsieur Jack" est un film que j'adore pour son ambiance, j'avais donc super hâte de découvrir ce que ce roman allait nous offrir dans cet univers !
Cette fois, Sally est la protagoniste de l'histoire. On découvre ainsi ce personnage plus en profondeur par rapport au film, sur sa personnalité, ses doutes, ses rêves. C'était intéressant d'avoir ce point de vue différent de l'œuvre originale.
Niveau histoire, j'ai beaucoup aimé que l'on puisse découvrir plusieurs autres mondes dont l'on avait vu uniquement les portes. On va passer un moment dans le monde de la Saint-Valentin, ainsi qu'ailleurs. C'est également l'occasion de découvrir les origines de Sally dont on n'avait aucune connaissance dans le film.
Je ne peux pas dire que sur l'histoire elle-même j'ai été complètement transportée, mais j'ai passé un très bon moment avec le bouquin.
Concernant Sally même, elle pourrait ne pas plaire à tout le monde, parce que c'est un personnage qui manque beaucoup de confiance en elle, au point d'être parfois très passive. Mais c'est l'occasion de traiter les sujets des apparences, de vouloir essayer de se conformer à l'idée que les autres ont de soi alors qu'on voudrait être soi-même, avoir l'impression de ne pas être à la hauteur, ...
Niveau de l'écriture, je dirais juste que c'est parfois un peu répétitif dans la façon de décrire les sensations et sentiments de Sally, qui correspondent à son état de poupée de chiffon, mais qui sont parfois redondants.
En bref, un roman qui permet d'avoir un nouvel aperçu de l'univers du film, avec des mondes qu'on n'avait pas encore eu l'occasion de voir, et d'apprendre à mieux connaître Sally !
Des sorcières au milieu d'une forêt sombre et mystérieuse....
Nous faisons la connaissance de Nora Walker, une jeune fille dont la famille fait partie
d'une lignée de sorcières associées au bois de Wicker Woods. Par une nuit de pleine lune,
elle entre dans ces bois ancestraux pour ramasser des objets perdus. Sauf que cette nuit là
ce n'est pas un objet qu'elle va ramasser, mais un corps et vivant en plus de cela.
Oliver a disparu du camp de redressement qui n'est pas loin de chez Nora, mais cela a eu
lieu il y a 2 semaines...
Elle va essayer de lui tirer les vers du nez, mais comment faire quand son interlocuteur a
perdu la mémoire et surtout quand la tempête a coupé les lignes téléphoniques ainsi que le
courant.
En parallèle, Nora essaye de savoir si elle aussi est une sorcière comme sa lignée ou bien
comme sa mère le veut, une fille bien banale.
Globalement j'ai plutôt aimé ma lecture, la seule partie vraiment intéressante était
l'enquête sur Oliver, sinon à côté de cela le côté historique de la lignée de Nora ne sert
pas vraiment à grand chose, j'aurai aimé plus de sorcellerie de ce côté là mais tout est
survolé.
J'ai vite découvert le mystère qui entoure Oliver, celui ci se voit dès le début du roman.
C'est assez dommage car on peut vite perdre l'intérêt que l'on avait du roman, mais on ne
connais pas les contours du mystère du coup cela nous pousse tout de même à continuer notre
lecture.
J'ai plutôt bien aimé la plume de l'auteure qui est assez poétique par moment, nous donnant
envie de nous plonger dans le roman avec les descriptions qu'elle nous fait de
l'environnement qui entoure les bois, ainsi que ses mystères et son histoire.
On plonge aussi dans les pensées de Nora, qui sont assez chaotiques par moment cherchant à
démêlant le vrai du faux, du passé et du présent. L'ambiance globale du récit est assez
sombre, mystérieuse mais aussi très étouffante surtout les scènes dans les bois ce qui nous
en fait un huis-clos plutôt bien réussi.
En ce qui concerne les personnages, j'ai beaucoup aimé Nora même si elle paraît naïve au
premier abord, elle reprends vite le dessus malgré les caractères assez compliqués des autres
personnages. Oliver m'a beaucoup touché, et m'a paru très sensible et l'histoire qui naît
me paraît tout de même trop simple et surtout trop rapide, mais au vu de l'histoire de la
famille Walker c'était obligé.
Par contre, j'ai vraiment détesté les autres pensionnaires du camp, eux qui ne pense qu'à
boire et surtout qui se croient tout permis. Eux qui rabaisse sans arrêt Suzy, qui la
malmènent et surtout elle qui se laisse faire car elle se sent seule, j'ai eu pitié d'elle
et je n'ai pas aimé ces passages.
Sur le final, je dois dire que je ne m'attendais pas à cela malgré le fait que parfois
l'auteure nous a distillé quelques indices par moment, que j'ai remarqué au fil de ma lecture
mais le tout s'est assemblé à la toute fin.
En bref, un huis-clos intéressant sous fond de forêt hantée et de sorcières, mais dont on a
pas assez exploité le potentiel.
J’ai profité de sa présence en libre accès sur netgalley pour lire the Wicked deep, merci Rageot. Je n’avais vu que la quatrième qui annonçait des sorcières revenues d’entre les morts pour se venger et ça me tentait bien. Oui sauf qu’en fait dès l’ouverture de l’ebook est apparu la liste de commentaires de blogueurs, auteurs… et là surprise presque tous parlent de romance. La romance et moi on est incompatible, je la tolère quand elle est très secondaire et je m’énerve toute seule quand j’ai l’impression qu’on se moque de moi en me vendant un livre a priori sans et qui en a beaucoup. Autant dire que j’ai commencé ce roman sans grande conviction et énervée par avance. On ne va pas faire durer le suspense c’est moins désagréable que ce que j’imaginais et ça m’a plutôt plu donc ça devrait plaire aux personnes qui ne sont pas aussi réfractaire que moi à la romance. Il y a des années les soeurs Swann ont été noyées pour sorcellerie. Tous les ans depuis cela elles reviennent, prennent chacune possession d’une jeune fille et les meurtres de jeunes hommes commencent. Penny, notre narratrice, vit sur l’île proche de la ville qui contient le phare. C’est notre narratrice et elle va tout faire pour préserver le nouveau venu en ville, le beau et mystérieux Bo. Cette phrase aurait bien fait d’être en quatrième de couverture que je n’y aille pas mais passons. L’arrivée et le personnage de Bo est un condensé de clichés de romance adolescente. Heureusement l’autrice n’insiste pas, elle nous lance les clichés et on part sur l’histoire, limite en les oubliant au passage. Niveau fantastique, vengeance et réflexions sur le moyen d’arrêter le massacre c’est vraiment sympa. L’écriture est agréable, le point de vue et le ton choisis sont intéressants et participent au fait que j’ai réussi à « oublier » en grande partie la romance pour apprécier le reste de l’histoire. Le rythme est bien dosé, les révélations aussi et l’intrigue bien qu’un peu prévisible est bien mené. C’est une lecture mitigée pour moi à cause de la romance mais le ton m’a permis d’aller au bout sans penser à l’abandonner.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters par Shea Earnshaw, ou l'un des cadeaux que j'avais reçus à Noël et qui m'attendait sagement dans ma PAL.
Qui plus est, je mourais d'envie de l'en sortir et cela a pu enfin être chose faite grâce à cette période de confinement qui m'a accordé le temps nécessaire pour découvrir ce roman qui me tentait tant comme il se doit... et in fine, je pense sincèrement que ce livre aurait mieux fait de poireauter encore un peu dans ma bibliothèque. Pour toujours et à jamais, même, ne faisons pas nos langues de bois. En effet, je ressors indéniablement mitigée, pour ne pas dire déçue de cette lecture dont j'attendais tout bonnement autre chose. Pourtant, la première partie de l'intrigue m'avait totalement emballée et augurait un retentissant coup de cœur. Puis est venue la seconde moitié du récit avec ce climax que j'aurais dû résolument sentir venir et dont la nature ne m'a pour autant pas un instant effleuré l'esprit. Et là mes amis... Ce fut le drame.
Je sais que mes propos vous semblent pour le moment extrêmement obscurs, tout comme l'est l'atmosphère de ce roman soit dit en passant, mais c'est pour mieux refléter l'état de tourmente et de profond désarroi dans lequel je me trouve actuellement en rédigeant ces lignes à chaud.
Reprenons depuis le début et commençons donc par le commencement : ce roman très alléchant (et au travail d'édition purement et simplement magnifique, il est important de le souligner) me promettait une ambiance halloweenesque en été, des meurtres et un mystère d'une épaisseur telle qu'on aurait pu le fendre au couteau pour reprendre l'expression anglophone tout à fait adéquate dans le cas présent.
À ce niveau là, je n'ai définitivement rien à redire : le roman est haletant à souhait et il s'en dégage un authentique je-ne-sais-quoi, un charme certain, une irrésistible saveur de brouillard et de soleil mêlés, pour ne pas dire une véritable personnalité, comme si la ville fictive de Sparrow en soi était un personnage à part entière du récit et au fond, c'est ce qu'elle est. Pour ma part, malgré les terribles événements qui s'y déroulaient, je n'avais absolument pas envie d'en être délogée tant j'étais moi aussi irrémédiablement envoûtée par l'aura assurément indescriptible qui émanait de cet endroit pas comme les autres ployant inlassablement les épaules (autant continuer dans la personnification) d'un bien lourd passif. Je dirais même que j'avais le désir impérieux de sauver cette ville, de la protéger, de lui pardonner malgré le crime qu'elle avait vu commettre en ses eaux presque deux cent ans auparavant.
Je n'ai également rien à reprocher à l'écriture de l'autrice, d'une fluidité impeccable et diantrement entraînante. En toute honnêteté, je peux vous le garantir, ce roman se lit comme le plus addictif des page turners, aucun problème là-dessus. Si vous cherchez un titre pour vous déloger d'une panne de lecture, vous pouvez y aller les yeux fermés.
Mais alors, qu'est-ce qui a coincé avec cette histoire ? Eh bien, je n'en ai tout simplement apprécié le dénouement. Je n'ai pas du tout été d'accord avec la tournure qu'ont pris les choses après ce fameux point de non-retour que j'évoquais plus haut, la révélation qui a tout changé dans le mauvais sens du terme de mon côté. Histoire de ne pas trop m'appesantie là-dessus afin de ne pas trop vous en dévoiler, disons que d'habitude, j'aime être menée en bateau (une image rondement appropriée ici), que l'auteur fasse preuve d'audace et parvienne à me surprendre. Sauf qu'ici, la surprise m'a fait l'effet d'une douche froide. Autant vous dire que ce n'était clairement pas ce que j'escomptais en lisant ce livre et mon humeur désormais massacrante et ombrageuse ne s'est pas arrangée au fur et à mesure que j'avançais dans l'intrigue, bien au contraire.
Pour conclure, je dirais que The Wicked Deep - La malédiction des Swan Sisters avait tout pour me plaire, notamment un cadre ensorcelant et une plume dynamique et ingénieuse, a l'évident talent de conteuse, qui n'ont pas manqué de me séduire. Malheureusement, je n'ai pas approuvé les choix scénaristiques que Shea Earnshaw a réalisés, la façon dont elle a traité la thématique fort intéressante au demeurant de la sorcière et le message qui en découle. J'ai eu en outre la sensation d'avoir été trahie en renfermant ce livre et j'en garderai donc très certainement un souvenir assez désagréable teinté d'amertume, à mon grand regret. À vous désormais de vous faire votre propre opinion sur la question en vous prenant des vacances estivales anticipées à Sparrow. Les eaux hantées du lac auront-elles également raison de vous ?
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