Lielie Sellier est une autrice parisienne qui écrit des romans, des nouvelles et aussi des articles pour la presse féminine.
"Murmurations" est le dernier récit qu'elle vient de sortir.
Nous allons suivre Mathias et Charlotte, deux enfants que la vie va réunir par hasard un jour à l'école du village. Mathias est un garçon plutôt esseulé, car il est différent des autres ayant une légère infirmité, un bec-de-lièvre. Outre les moqueries et le harcèlement, il doit faire face aussi à la violence de son père qui le rend responsable du décès de sa femme. Charlotte, elle arrive dans ce village rural et devient la petite nouvelle qui va avoir du mal à s'intégrer. Ils vont donc se rapprocher alors que l'un est plutôt introverti et l'autre extraverti, ils deviendront complémentaires pour être plus forts à deux. Une belle amitié va naître et on va suivre leur évolution au fil des années. À l'adolescence, leurs chemins vont se séparer et ils devront vivre leur vie chacun de leur côté. Tout ne sera pas un long fleuve tranquille, mais ils réussiront toujours à rebondir.
C'est une belle histoire que l'on va suivre, mais je trouve avec un peu trop de bons sentiments même si tout au long de ce roman de nombreux sujets vont être abordés.
Le style du récit est celui-ci :
"Désormais, il lui semblait que la vie lui confiait d'autres missions tel que distribuer du bonheur, du bien-être, prendre soin des autres, ne pas se contenter de les entendre, les écouter attentivement, les comprendre".
C'était un peu trop pour moi, même si cela se montre très positif. Il n'y a aucun doute que c'est un roman qui fait du bien.
Ce que j'ai le plus apprécié, sont toutes les thématiques qui vont être évoquées, comme le harcèlement, l'acceptation des différences, les violences parentales, la mort, la protection de l'environnement, la biodiversité, l'art... Il est vrai qu'en 300 pages, on va aborder de nombreux sujets. Et ceci se montre très intéressant. On ne s'ennuie pas une seconde.
Par contre, je n'ai pas bien compris l'utilité du dernier chapitre qui vient conclure le roman d'une façon plutôt inattendue. Cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Pour conclure, je dirai que l'on peut classer ce livre dans le genre des romances, il se lit facilement grâce à une écriture toute en simplicité, sans fioriture. Je me suis même dit qu'il pourrait fortement intéresser un public adolescent.
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