https://hidesbouquine.blogspot.fr/2018/02/love-murder-saul-black.html
Les femmes serials killers sont peu nombreuses mais elles existent. Si certaines études mettent en avant qu’elles sont moins brutales, moins sadiques que les tueurs en série. Soit disant plus prudents, précises et...
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https://hidesbouquine.blogspot.fr/2018/02/love-murder-saul-black.html
Les femmes serials killers sont peu nombreuses mais elles existent. Si certaines études mettent en avant qu’elles sont moins brutales, moins sadiques que les tueurs en série. Soit disant plus prudents, précises et méthodiques lorsqu’elles commettent leurs crimes…
Katherine Glass, la nymphe à la beauté inquiétante de Saul Black est l’exception qui confirme la règle. L’inspecteur Valérie Hart pourra même en témoigner. Il y a une règle dont Katherine Glass ne déroge pas, c’est son rôle de « suiveuse ». En effet, lors de ses crimes, elle a agi en duo… Alors que cette dernière patiente dans le couloir de la mort, son partenaire L’homme au masque se remet à tuer…
C’est sur cette trame originale et peu commune que s’ouvre la nouvelle aventure de Valérie Hart : Love Murder ! Ce fut une agréable surprise tant sur le jeu machiavélique que sur la relation malsaine que nous livre Saul Black.
L’auteur nous invite à découvrir une histoire bien sombre où les victimes sont brutalement assassinées, délivrant aussi un message personnel à Valérie Hart. Une intrigue qui se retrouve être vraiment intéressante et prenante, nous invitant dans un jeu dès plus énigmatique mais surtout macabre.
La machination est lancée ! Le jeu, l’effet contre la montre fonctionne très bien ! Malgré une enquête assez classique sur le fond, l’action est omniprésente, le style de l’auteur est implacable. Tu veux absolument découvrir l’issu de ce funeste jeu. Cela fait de Love Murder un récit rythmé et captivant ! Terriblement addictif !
Même si j’ai adoré la relation malsaine à la « Hannibal Lecter » entre Valérie et Katherine. On attend même avec une certaine impatience, éprouvant même un petit plaisir coupable à chaque rencontre. Mais il faut avouer malgré le travail psychologique, le charme, la beauté et l’intelligence de Katherine, elle n’arrive pas à la cheville de monsieur Lecter. Elle pourrait même passer pour une pâle imitation, un peu fade. Il m’a manqué ce petit côté machiavélique, un peu exacerbé voir sournois, digne du grand maître de la manipulation.
L’homme au masque attire non seulement l’inspectrice mais aussi son le lecteur dans un jeu macabre, machiavélique et complexe. Avec Love Murder, on est tenu en haleine jusqu’à la toute dernière page tant la machination est implacable.