Pendant plus d'un mois, nos Explorateurs du Polar ont mené l'enquête pour résoudre l'insolvable : dénicher, parmi les meilleurs polars du moment, celui à ne manquer sous aucun prétexte. Découvrez le palmarès !
Merci Nina.
C'est une chasse au trésor sanglante, dispersée dans tout le pays. Sept jeunes femmes violées, torturées puis tuées, dans le corps desquelles on a laissé d'étranges souvenirs : une fourchette, un abricot, une grenouille en terre cuite...
Valerie Hart, inspectrice à la Brigade criminelle de San Francisco, fut la première à relier ces crimes atroces entre eux. Mais aujourd'hui l'enquête piétine. Il ne s'agit plus seulement d'éviter une huitième victime, mais de sauver la vie d'une fillette sans défense, dans une cabane isolée du Colorado... Pour elle, chaque minute compte.
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L’histoire en elle-même est intéressante. L’auteur nous plonge vraiment dans son univers et nous fait découvrir le « quotidien » d’un tueur en série. Saul Black nous raconte sans tabou le passé de ce tueur, ses pensées, ses ressentis. Tout est dévoilé… Ce qui est un peu frustrant c’est que l’on connaît aussi son nom. J’aurais apprécié par exemple ne le savoir qu’à la fin et avoir une réelle surprise. Il aurait pu par exemple faire partie de la police et avoir trompé tout le monde.
Non, dans ce roman tout est dit et finalement il n’y a pas de recherche d’indices ou la possibilité d’essayer de découvrir le coupable.
Ce que j’ai beaucoup apprécié ce sont les différents points de vue. En effet l’auteur change souvent de points de vue ce qui permet aux lecteurs d’avoir une vue d’ensemble des différents évènements. C’est une bonne idée selon moi même si j’aurais apprécié que tout ne nous soit pas dévoilé, que l’auteur garde des surprises pour la fin.
Les idées sont intéressantes du début à la fin. On a toujours envie d’en savoir plus et de découvrir ce qui va se passer dans les prochains chapitres, c’est donc une bonne chose ! Le style de l’auteur est fluide et facile à lire. Certains passages sont peut-être un peu longs ou inutiles selon moi mais ils permettent aussi de ressentir l’atmosphère générale du roman.
Ce qui est frustrant c’est qu’il n’y a pas du tout d’indice de temps. Au final on ne sait pas si l’histoire se passe pendant une semaine, ou seulement deux ou trois jours, c’est assez déstabilisant…
Le retournement et la fin sont selon moi pas assez approfondis. Si l’auteur a pris le temps de poser les choses et de bien les détailler tout au long du roman j’ai eu l’impression que la fin arrivait trop vite et que l’auteur voulait rapidement terminer son histoire, c’est dommage. Au final la fin ne va pas totalement avec le reste du livre. Certains personnages sont mis de côté et on ne sait pas ce qu’ils sont devenus… De plus j’aurais apprécié avoir une continuité et avoir plusieurs points de vue comme cela a été le cas tout au long de l’histoire et ce n’est pas le cas.
Au final, un roman en demi-teinte. Ce livre se prête tout à fait à la saison puisqu’il se passe en hiver, proche de la période de Noël. Un livre à s’offrir ou à offrir et à lire sous la couette bien au chaud.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n°345
• Leçons d'un tueurs après un démarrage un peu lent avec toutes ses descriptions. Je suis rentré enfin dans se roman pour ne plus le lâcher. J'ai bien aimé le caractère acharné de Valérie l'enquêtrice un peu alcoolique sur les bords et très borderline mais qui mène de front cette enquête sans relâche . Oui on a faire à deux psychopathe complètement fou qui tue des femmes en laissant pour morte dans un état atroce avec des objets sur elle . Tout en suivant les lettres de l'alphabet. Se atroce , rondement mener . Et l'écrivain n'épargne rien aux lecteurs . J'ai bien aimé . On plonge dans la lecture
J’ai été attirée, comme beaucoup, par un bandeau sur la couverture, une simple phrase de Lindwood Barclay « Ne lisez pas ce texte. Aucun lecteur ne mérite d'être autant terrifié" »
Je n’ai pas été trop terrifiée et certainement pas pendant les 500 pages, mais à la décharge de l’auteur, j’aime les thrillers bien noirs.
Tout au long du roman, le rythme est soutenu, sans temps mort et une fois la lecture commencée, impossible de refermer ce livre.
A certains moments, on pense que tout est fini, que ça va aller mais ça repart de plus belle pour nous replonger dans une véritable course poursuite.
Les personnages sont soignés aux petits oignons, que ce soit les méchants, la flic paumée ou la petite Neil, pour qui j’ai éprouvé une tendresse particulière.
Un bon thriller que vous aurez du mal à lâcher, à lire absolument si vous voulez quelques poussées d’adrénaline.
Saul Black identifie le lecteur à la psychologie à la fois irrationnelle et logique de deux tueurs en série. Jeune quadra à la vie bien écorchée, l’inspectrice Valérie Hart semble fragile pour un tel combat de boxe catégorie poids lourd.
Haletant et palpitant, ce combat entraîne la détective et le lecteur inexorablement vers l’inconnu. Il est à la fois question d’êtres non humains et d’émotions dans un puzzle de mystères sordides à élucider.
Saul Black maîtrise parfaitement le compte à rebours, l’intrigue et le suspense. En même temps, il pose des questions essentielles comme celle des barrières à bâtir pour sauvegarder une étanchéité entre les visions monstrueuses du quotidien et une vie personnelle faite d’espoirs et de tendresse !?
Au fil de l’enquête aux quatre coins des Etats-Unis tous ces sentiments s’entremêlent insidieusement jusqu’à l’insight. On y retrouve les fondamentaux du genre avec les morsures de l’amour et le combat contre soi-même. Avec ce premier polar, Saul Black apparait déjà comme une valeur sure qui renouvelle la flamme de l’horreur et de la terreur.
Sept femmes âgées de 24 à 44 ans ont été enlevées, violées, torturées et exécutées aux quatre coins des États-Unis.
L’enquête avait d’abord atterri dans les mains de Valérie Hart de la Police Criminelle de San Francisco, car l’une des premières victimes était de la région. Au fur et à mesure des nouveaux meurtres, elle fait le rapprochement avec son enquête et émet l’hypothèse qu’il y a à présent deux assassins.
Jusqu’alors, personne n’avait trouvé de points communs entre ces différents meurtres, car les victimes étaient toutes différentes, en âge, en ethnies et en origine sociale. Les seules choses communes étaient le fait qu’elles étaient enlevées dans un État et retrouvées dans un autre, ainsi que l’insertion dans leurs corps d’un objet différent à chaque fois.
Valérie Hart peine à boucler cette enquête, car il y a très peu d’indices et les empreintes trouvées ne correspondent à aucune personne déjà connue des services de police. De plus, depuis le naufrage de son couple il y a 3 ans par sa faute, elle est partie dans une spirale infernale mêlant alcool, sexe et nuits blanches.
Parallèlement, nous suivons le chemin des deux assassins : Xander King, le dominant et Paulie Stokes, son associé. Nous les découvrons au moment où ils vont tuer une autre femme et son fils qui a eu la malchance d’être à la maison ce jour-là. Sa fille, Nell, arrive à se sauver mais va se retrouver avec une cheville cassée dans une cabane où vit un ermite qui a le dos bloqué et pas de téléphone pour appeler les secours et prévenir la police.
Comment cela finira-t-il ?
J’ai énormément aimé ce roman. Une fois commencé, je l’ai dévoré pour en connaître la fin. Seront-ils arrêtés alors que personne n’arrive à déterminer qui ils sont ? Nell, la jeune fille évadée, pourra-t-elle en réchapper ? Valérie Hart arrêtera-t-elle cette descente aux enfers avec le retour de son ex, Nick ?
Une course contre la montre est aussi engagée pour retrouver, si possible vivante, une autre jeune femme quel les tueurs ont enlevée après le meurtre de la maman de Nell.
Vous vous doutez bien que je ne répondrais pas à ces questions dans cette chronique… Mais je vous encourage vivement à le découvrir par vous-même.
C’est un roman à cent à l’heure dans lequel il n’y a aucun temps mort. Dès que l’on tourne une page, on découvre quelque chose de nouveau. On n’a tout simplement pas le temps de s’ennuyer. On est happé par la traque menée par Valérie Hart et le trajet sanglant des deux assassins. La détresse de Nell lorsqu’elle comprend ce qui est arrivé à sa maman et à son frère est très poignante et embarque le lecteur.
Les descriptions un peu crues du calvaire subit par les victimes peuvent choquer de même que certaines scènes de poursuites ou de combat, mais je ne trouve pas que cela desserve le roman. C’est, il faut le savoir avant de le commencer, un roman noir où rien ne nous est épargné. Mais c’est cela qui le rend très intéressant.
Les personnages sont assez bien décrits jusque dans leurs failles. J’ai juste un bémol pour Carla York, agent du FBI qui rejoint les enquêteurs mais qui à mon avis ne sert à rien. Elle a une dent contre Valérie, elle essaye donc en vain de la faire virer de l’enquête mais on apprend à la dernière page la raison qui la pousse à agir ainsi, raison que je ne trouve absolument pas crédible d’autant plus qu’il n’y a quasi pas d’explications.
J’ai lu ce roman avant sa sortie officielle et je remercie le forum Lecteurs.com de me l’avoir envoyé. C’est une belle découverte.
L’auteur a déjà écrit d’autres romans mais sous son vrai nom Glen Duncan et j’irai voir un peu plus près ces histoires, de même que je lirais un autre de ses romans s’il est du même style.
J’ai eu le plaisir de le rencontrer à Quai du Polar à Lyon fin mars 2015. Il m’a gentiment dédicacé mon exemplaire et a bien voulu faire une photo avec moi. Ce fut un moment de partage très sympathique.
"Ne lisez pas ce texte. Aucun lecteur ne mérite d’être autant terrifié"
Linwood Barclay, 4ème de couverture
Soit, je suis prête ! J’attaque Leçons d’un tueur en m’attendant à être terrifiée… et terrifiée je le fus… mais seul petit bémol, pas le long des 500 pages.
Quand deux étrangers arrivent dans la maison isolée de Rowena Cooper, elle sait instantanément que c’est la fin. Les deux hommes motivés et remontés, ne font qu’une halte chez elle, leur voyage est beaucoup plus long et surtout plus sanglant. Leur travail ne s’arrête pas là, d’autres kilomètres doivent être parcourus, et d’autres victimes sacrifiées avant que le travail ne soit terminé. Mais tout ne se déroule pas selon le plan convenu. La petite Nell Cooper, 10 ans, survivante détient peut être la clé pour ces meurtres. Blessée et terrifiée, Nell n’a qu’un endroit où aller, mais cet endroit est peut être pire que ce qu’elle a laissé derrière elle.
Dans l’ouest Américain : Katherine, Sarah, Angelica, Sylvia, Yun-sea, Leah, Lisbeth… violées, torturées, exécutées. L’inspectrice Valerie Hart et son équipe tournent en rond depuis trois ans, et n’ont pour indice que quelques objets incongrus retrouvés dans le corps des victimes. La seule solution, c’est de comprendre comment fonctionnent les assassins, et qu’elle est la finalité de ces objets.
La plume de Saul Black, noire comme son nom est convaincante, tour à tour effrayante et angoissante. Il embarque nos émotions sur des montagnes russes, avec une distribution qui n’a rien à envier aux grands thrillers. Il nous emmène dans le fond des pensées d’un psychopathe et dans le cœur troublé d’une femme déterminée pour l’arrêter.
La profondeur des caractères donne beaucoup de poids aux personnages.
Valérie est hantée par ses propres démons, à la dérive à cause de problèmes d’alcool et d’une passion avortée. Elle n’est pas loin de perdre son emploi, mais s’entête dans une course contre la montre, chaque minute est comptée, il faut impérativement sauver la vie de celle qui pourrait être la victime.
Le tueur psychopathe et son acolyte brutal, qui apparemment frappent arbitrairement et terrorisent l’Ouest Américain.
L’intrigue est brillamment intelligente, un thriller palpitant, plein de brutalité et d’une violence sanglante, mais comme je l’ai cité plus haut, quelques longueurs qui, néanmoins, ne gâchent rien au spectacle !
Atroce, Barbare, Cyclopéen, Dangereux, Effroyable, Féroce, Glauque, Horrible, Ignominieux, Lugubre… je n’y passerai pas tout l’alphabet ;)
La quatrième de couverture de « leçons d’un tueur » nous parle d’une série de meurtres particulièrement sordides. Ceux de femmes retrouvées à des époques différentes ayant toutes un point commun, la torture avant la mort. Mais surtout des objets particulièrement étranges sont retrouvés dans les corps de ces victimes, objets que les enquêteurs n’arrivent pas à rattacher à un fantasme précis. Valérie Hart est inspectrice à la criminelle à San Francisco, elle enquête depuis des années sur cette série d’homicides, sans succès. Ces crimes monstrueux l’obsèdent et elle sent que l’issue est enfin possible.
Dans « leçons d’un tueur » Saul Back présente plusieurs situations en parallèle. Le roman démarre fort sur une scène de meurtre, puis sur la fuite de Nell, une fillette de dix ans, réfugiée chez Angelo, un vieil homme qui n’attend plus rien de la vie. Puis il alterne les scènes avec différents protagonistes. Tout d’abord, Xander et Paulie, les deux paumés sanguinaires. Puis Valérie, l’inspectrice amoureuse et solitaire, paumée, alcoolique et épuisée, mais aux réelles compétences d’enquêtrice et qui veut poursuivre ses recherches. Claudia, une victime pour qui plus rien ne sera jamais comme avant, si seulement elle arrive à s’en sortir. Carla, une inspectrice du FBI dont ne sait pas trop ce qui la motive et la fait avancer, mais on comprend vite qu’elle a une vengeance à assouvir laquelle, là, l’auteur nous laisse dans le flou. Et enfin, Blasko, l’ex de Valérie, tout juste revenu dans le service, fil conducteur des amours malheureuses de l’inspectrice.
L’auteur alterne des chapitres courts avec ses différents personnages, leurs points de vue, du coup je n’arrivai absolument pas à lâcher ce roman qui se lit tout seul. Il déroule plusieurs situations inextricables en parallèle, situations qui se font jour peu à peu, une enquête qui met des années à aboutir, et soudain un grain de sable dans la machine bien rodée des tueurs en série va peut-être permettre à des policiers pugnaces de comprendre, de dénouer les fils. On s’y laisse prendre tout en plongeant parfois dans l’horreur, souvent abordée, parfois suggérée, et heureusement pas trop largement décrite.
De nombreux thèmes sont évoqués par l’auteur. La jalousie, le problème de gérer une vie de flic à la criminelle en étant sans cesse confronté à l’horreur, comment doit-on appréhender les victimes, jusqu’à quel point faut-il les dépersonnaliser, quelle incidence sur sa vie de famille. Mais aussi le dur sujet de l’enfance maltraitée, où parfois la victime se change en criminel encore plus féroce que son propre bourreau, comment comprendre, comment gérer, comment réparer. La justice est-elle la mieux placée pour cela d’ailleurs. Et peut-on seulement expliquer l’horreur absolue aux familles des victimes. De vraies questions, sans réponses, mais avec de véritables interrogations pour chacun à la suite de cette lecture.
J’ai passé une bonne journée, absorbée par la lecture de Leçons d’un tueur. Le rythme de ce polar est suffisamment soutenu pour en faire un véritable page-turner, et même si certaines ficelles sont un peu grosses, l’intrigue reste originale et les rebondissements se multiplient. La lecture est fluide, les dialogues fonctionnent.
L’auteur opte pour la focalisation interne et fais le choix de mettre en avant le ressenti des personnages, leur interprétation particulière de ce qu’ils sont en train de vivre, qu’il s’agisse d’un serial-killer, d’une flic, d’un vieil homme ayant perdu le goût de la vie, d’une victime. C’est peut-être ce que j’ai trouvé le plus réussi dans ce livre. L’histoire, du coup, gagne en épaisseur, parce que les événements sont abordés sous des angles différents, mais aussi parce qu’aucun personnage n’est lisse. Aucun rebondissement n’est présenté comme un fait objectif. Il est toujours associé à des hypothèses, des souvenirs, une interprétation, un ressenti, parfois même des divagations, les personnages ne partageant pas tous le même degré de lucidité.
Je ne dirais pas de ce livre que c’est le roman noir de l’année, et même si le procédé narratif concernant à alterner les points de vue des personnages est fréquent dans le genre, il est ici tout à fait convaincant, ce qui mérite d’être souligné.
En définitive, je trouve que Leçons d’un tueur est, pour Saul Black, un entrée réussie dans le monde du polar.
Très bonne critique, une analyse qui donne envie de lire sans rien dévoiler, ce qui malheureusement n'est pas toujours le cas :-(
J'ai bien envie de lire ce roman en découvrant votre critique.
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