Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Ce 4e tome est mieux construit au niveau du scénario : plus fluide, plus clair, moins éparpillé avec un recentrage sur quelques personnages et notamment Hijikata / Serizawa. Il en va de même pour le graphisme, plus précis dans les traits, les corps (celui de Serizawa), les combats.
Désormais appelé le Seichu Roshi, le Roshigumi de Kyoto se structure de plus en plus. La mangaka essaie d'introduire (maladroitement) les enjeux politiques via le Choshu et un coup d'état avorté. Si on ne connait pas un peu la base historique, on se perd complètement entre Niimi, Katsura, Yamazaki, etc.
La mangaka fait un focus sur le traitement des femmes de manière explicite (elle l'avait déjà évoqué dans le tome 2) notamment sur la jeune femme Aguri aimée et aimant Aijiro du Roshigumi de Kyoto. Les hommes utilisent les femmes et les violent sans aucun problème et si Aijiro n'avait pas été assassiné pour que Saeki puisse violer plus tranquillement Aguri, il n'est pas sûr que son viol et son suicide aurait ému la troupe. En même temps, cet arc narratif sert essentiellement au passage de flambeau symbolique entre Serizawa et Hijikata, le premier lui délivrant un message de leader, le second décidant de son propre modèle (que la mangaka traduit platement par : ne pas faire comme Serizawa).
Un avant dernier tome mieux structuré, plus plaisant, mais qui reste maladroit.
Je me motive : encore deux tomes et j'aurais une fin. Mais laquelle puisqu'il n'y a pas d'intrigue ? J'imagine, avec toujours ce déroulé scolaire sans aucune mise en perspective historique ou sociale, que la série se terminera quand les Loups de Mibu deviendront officiellement le Shinsengumi.
En attendant, les dessins défilent avec un graphisme à l'ancienne (= chargé). Les combat ne sont pas lisibles visuellement, on ne comprend pas les gestes.
Pour l'instant, le Shinsengumi est toujours le Roshigumi de Kyoto. A Edo, l'autre partie du Roshigumi vient de tuer leur leader et commettent des exactions à tout va, ternissant gravement la réputation de tout le groupe dans l'Hokkaido. A Kyoto et de temps en temps à Osaka, le Roshigumi, avec à sa tête Serizawa, se grille aussi par le racket de la population locale et les meurtres gratuits. Kondo rêve de grandeurs, Hijikata le soutient, Serizawa ne vit qu'au jour le jour et il découpe même des sumos.
Ce tome 3 est vide, L Histoire est mal présentée, le scenario est toujours aussi brouillon, le rythme ne va pas, et on croirait qu'Edo-Kyoto-Osaka se fait en claquant des doigts (il n'y a aucune temporalité dans ce manga à part 1 ou 2 dates qui ne signifient rien car hors contexte). Hijikata est l'espèce de "samourai" ténébreux, sensible et réfléchi qui devrait faire chavirer les coeurs des lectrices. Je veux bien y adhérer mais encore faudrait-il que cela soit crédible.
Non, vraiment, c'est décevant.
D'entrée de jeu, il y a un quiproquo : le personnage en couverture est un membre du Shinsengumi, on est d'accord. Mais on pense à Okita ou Heisuke qui sont traditionnellement représentés sous des traits juvéniles et un peu androgynes en référence à l'excellent anime "PeaceMaker Kurogane" (attention, en manga il y a deux séries complètement différentes de "Peace Maker") et le transcendant "Hakuoki". NB. : il existe des photos argentiques des membres du Shisengumi.
"Le Loup de Hinata" a la même Histoire que l'anime "Hakuoki : Reimeiroku". Nous sommes aux prémices du Shinsengumi, quand ses membres sont encore sous l'autorité du Roshigumi. Ma critique pourrait s'arrêter là : laisser tomber le Loup de Hinata et regardez Hakuoki (ou lisez-le en japonais).
Pour les autres, on finit par apprendre que le personnage en couverture est Hijikata Toshizo, le chef incontesté du Shinsengumi (après Kondo mais qui n'a jamais un grand rôle). Il n'est pas du tout crédible : c'est un ramassis de clichés shojo pur dans ce qui est sensé être un Jidaimono de samourai (chambara au cinéma).
Le scénario est le déroulé d'un livre d'histoire mal écrit. Impossible de comprendre qui court après qui, obéit à qui, voire même qui est qui tellement le dessin est mal maîtrisé (la couverture est trompeuse) ou bâclé.
Le chapitre 1 n'a aucun intérêt si ce n'est d'y mettre une prostituée sous les traits d'une belle geisha, histoire d'attirer le lecteur. Les chapitres 2 et 3 sont obscures. Enfin, l'histoire s'organise à partir du chapitre 4. On peut même commencer directement là.
Conclusion : quelle déception !
Ce tome est un peu plus fluide que le premier. L'histoire est toujours aussi linéaire et brouillonne. le dessin n'est pas mieux et on se mélange dans les personnages. Okita prend la place de protagoniste dans la première partie puis c'est au tour de Serizawa. Hijikata arrive sur le devant de la scène vers la fin avec son premier mort (comme un apprentissage). Il est présenté aussi comme le défenseur des femmes, ce qui est une liberté prise par la mangaka [l'Histoire dit simplement que c'était un bel homme à femmes et sans attaches].
Le Roshigumi est reparti à Edo comme protecteur de l'Empereur (avec alliance secrète via le clan Choshu pour chasser les étrangers et faire tomber le shogunat / bakufu). le Shinsengumi reste à Kyoto et devient le Shinsegumi en tant que tel, sous l'autorité du clan Aizu, fidèle au Bakufu.
Les problèmes d'argent se résolvent à coup d'extorsions et de viols. le Shinsegumi se structure et Serizawa devient gênant : incontrôlable et violent, il attire la colère des Kyotoïtes.
Une fois qu'on a dit ça, on n'a pas fait mieux que Wikipédia (on a même fait moins bien). Ce manga continue d'être décevant mais semble quand même acquérir une certaine fluidité.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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