"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Né le 25 avril 1849 dans un village de Savoie, Nizier Anthelme Philippe, fils de paysans, y séjourne jusqu’à l'âge de 14 ans. Particulièrement intelligent et déjà doté d’un étrange pouvoir de guérison dès 13 ans, il part à pied étudier à Lyon où il sera hébergé par son oncle boucher qui le charge également de livrer ses clients à domicile. Très vite, il se met à soigner gratuitement les habitants de son quartier, les canuts lyonnais. À 17 ans, il ramène à la vie un enfant que les médecins avaient déclaré mort. En 1870, alors qu’il doit être mobilisé et partir pour la guerre, ce qui désole tous ses patients, un accident l’amène à être réformé. De 1874 à 1875, il commence à suivre des cours de médecine. Mais, comme il continue à multiplier les guérisons les plus impossibles et les plus incroyables car obtenues par la seule force de la prière, les malades sont de plus en plus nombreux à vouloir le consulter et les médecins de plus en plus hostiles à son égard, au point de l’empêcher de poursuivre ses études. En 1877, il épouse Jeanne-Julie Landar, riche héritière qu’il a soignée et dont la fortune va lui permettre de poursuivre sa mission sans jamais devoir se faire payer…
« Philippe de Lyon » est la biographie d’un personnage vraiment hors norme, un thaumaturge d’une absolue humilité, n’usant d’aucune médicament, d’aucune potion. Posant un diagnostic au premier regard. Capable de deviner toutes les souffrances d’un être sans que celui-ci n’en ai rien dit. Ne soignant que par la prière. Obtenant des guérisons immédiates, sans la moindre convalescence. Et ne réclamant d’autre paiement qu’une simple promesse de rejet de la médisance et de la calomnie de la part du malade. Son voyage en Russie à l’appel du Tsar qu’il conseilla bien avant Raspoutine (sans que le monarque ne suivit aucune de ses recommandations) et de la tsarine à qui il prédit la venue du tsarévitch est particulièrement éclairante sur certains aspects occultes de l’effondrement de la dynastie Romanov. Ouvrage passionnant, parfaitement écrit et documenté, qui se lit comme un roman sur un thaumaturge assez peu connu aujourd’hui alors qu’il fut admiré en son temps et qu’il eut de fidèles disciples comme Gérard Encausse (Papus), Lalande et surtout Jean Chapas qui hérita des dons du maître.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !