"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
<< Captivant, magistral >> dit la quatrième de couverture.
J'ai mis 200 pages pour être captivée et effectivement quand j'ai compris l'ampleur des sujets abordés et le nombre d'histoires imbriquées, c'était magistral.
Néanmoins, l'auteur perd en fluidité et intérêt avec des ellipses temporels un peu trop longues, des descriptions inutiles et des illustrations qui, je trouve, n'apportent rien pour la plupart. Les 3/4 quart étant illisibles et non traduites en français ou anglais.
Même si j'ai entrevu les capacités de l'auteur à nous emmener loin, à manier son texte sans en perdre le fil, je me suis aussi beaucoup ennuyé. Au point de forcer et compter les pages qui me séparaient de la fin, déjà lasse et agacée des clichés de langage que l'auteur prête aux étrangers et même aux enfants dans les dialogues, les bien trop nombreuses références à des personnages qui n'interviennent pas dans l'histoire comme Per Road Larsen et Brusa Tofte Jebsen ainsi que la facilité des personnages à tout accepter comme évident.
Je réssayerais avec son premier roman mais celui là n'est pas un coup de coeur.
Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le cœur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables !
Ce livre est un OLTO (objet livre très original). Un gros pavé d’une taille peu ordinaire. Il faut dire que la construction typographique des pages est intéressante mais assez déroutante au début.
Parlons de Tecumseh Sansonnet Spivet, le héros de ce livre. 12 ans, il vit dans le Montana au sein d’une famille un peu bizarre. Père rancher, amoureux de vieux westerns ; mère entomologiste à la recherche d’une petite bête ; sœur très « normale » et très fille ; un frère décédé accidentellement depuis peu. Bref, une famille un peu berzingue mais vivable en fin de compte !
T.S. lui, n’est plus dans la norme. C’est un petit prodige qui ne peut s’empêcher de penser, calculer et de transformer en croquis, dessins…. Il cartographie tout. Mais, c’est aussi un petit garçon de 12 ans avec des réflexions sur la vie d’un petit garçon de 12 ans. Quel télescopage cela doit être dans son cerveau ? Mais non, sa « maîtrise » scientifique cohabite très bien avec son inexpérience.
Un coup de fil va changer le courant de sa vie de campagnard. A l’autre bout du téléphone, Monsieur Jibsen, sous-secrétaire à la conception graphique et aux illustrations au Smithsonian (admirez la précision !!!) lui annonce qu’il a gagné le prestigieux prix Baird pour la popularisation de la science pour le dessin du Carabidae brachinus... Il est invité à venir au Smithsonian pour la remise du prix. Petits quiproquos en cascades puisque Jibsen pense avoir à faire à un jeune adulte !!! Mais, voilà, comment partir sans que sa mère le sache ???? Il a trouvé la solution : prendre le train en douce, voyager comme les hobos….. Le voici, avec sa valise trop lourde pour lui. Bien sûr, il trouve un moyen de faire arrêter le train en rase campagne, monter dedans en « candidat libre », trouve à se « loger » dans un camping-car et vogue la galère, non… roule le train. Ce voyage est émaillé de divers incidents ou les notions espace-temps sont différentes des nôtres…. Puis il arrive enfin à Washington tout sanguinolent d’une blessure suite à une échauffourée avec un traine-misère. Alors là, nous entrons dans d’autres dimensions : la publicité que veut se faire le Smithsonian sur le dos de T.S et plus étonnant encore, ses rencontres avec d’obscures sociétés jouant avec la 4ème ou 5ème dimension !!
Dans ce récit, Tout s’imbrique, le vrai, le rêve, l’interprétation d’un petit garçon de 12 ans qui ne s’étonne de rien et qui a une bonne dose d’humour ainsi que la lecture du carnet de son aïeule.
C’est un vrai moulin à paroles... cette volubilité cache un évènement grave dont il peine à parler car il y est intimement lié : la mort accidentelle de Layton, son grand frère. Il y a également cette question propre à tout enfant : est-ce que mes parents m’aiment ? Puisqu’ils ne lui disent jamais et le laissent libre de faire à peu près ce qu’il veut. Mais, à la fin de ce bel ouvrage, il aura la réponse, une réponse comme il les aime.
Ce voyage initiatique permettra à T.S. de sortir du monde de l’enfance. Il comprend qu’il est temps pour lui de vivre dans la vraie vie et qu’être entouré de sa famille vaut tous les prix du monde.
Le trajet en train a été un peu long pour moi, je me suis un peu assoupie en même temps que T.S. Il faut savoir s’arrêter dans les gares pour se reposer et déguster des cheerios !!!
Ce livre m’a d’abord étonnée par sa taille, son poids, et son contenu. Où mettre les yeux en premier ? au début j’ai hésité, lire d’abord les annotations en marge ou le texte ?? Puis, tout rentre dans l’ordre en suivant les flèches et en admirant les cartographies et dessins. En résumé, un bon et beau livre à offrir à Noël.
Ce livre est un vrai trésor, rempli de dessins, d'annotations, de cartes, de schémas et autres graphiques... Il est atypique, drôle, riche et l'histoire est sympathique et bien écrite. Je le recommande.
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