"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A l'occasion de la sortie des 2 premiers volumes de la saga Universal Monsters adaptant les plus grands classiques l'horreur, je me jette à l'eau (du lac noir...haha) pour vous présenter l'étrange créature du lac noir.
Bien que connaissant de nom le mythe sur cette créature marine, je ne m'y suis jamais vraiment intéressé. C'est donc pour moi la toute première fois que je me hasarde à découvrir une des premières créations du cinéma horrifique des années 50.
Ram V et Watters nous proposent, à travers quatre chapitres, une bonne histoire mêlant aventure et fantastique.
Alors oui, certains diront que l'intrigue est assez classique, et je suis d'accord, mais elle est tout de même bien ficelée et divertissante. Le rythme lent sert complètement l'intrigue en laissant planer le mystère, permettant ainsi un suspense et une tension continue bien aidé par quelques plans horrifiques pertinants.
Je ne sais pas si cette relecture est plus ou moins bien que le mythe originel, mais le novice que je suis a prit plaisir à découvrir cette légende.
Graphiquement, je trouve que le trait de Roberts lorgne plus vers la BD franco-belge que le comics américains mais n'en est pas moins plaisant. D'autant que la colorisation plutôt froide s'en accommode bien et nous offre un chouette rendu plutôt old school.
En bref, une première lecture très satisfaisante qui, je pense, me poussera à découvrir les autres titres Universal Monsters.
Voici donc LE titre attendu par grand nombre de lecteur, la fierté de Hi Comics qui ne s'est pas gêné pour faire monter la sauce à grand coup de com'.
La hype était donc très grande, et j'ai volontairement attendu que le ballon se dégonfle avant de lire ce titre.
Mais il faut avouer, c'est vraiment très bon.
Pourtant le scénario n'a rien d'exceptionnel, et la fin qui se veut faussement complexe est trop vite expédiée. On ne peut pas lire cette bd sans avoir les scènes de Pacific Rim en-tête. Ou Godzilla. Enfin tout ce qui est gros et destructeur pourra servir de référence.
Mais ça marche bien. Car derrière il y a autre chose à découvrir dont je ne vais pas parler ici. Quelque chose qui fait que le scénario peut tout de même nous surprendre.
La force de cette bd est surtout son visuel, le design des monstres, celui des robots, les combats, tout est réussi.
Enfin, presque. Car l'usage abusif d'une trame par dessus le dessin vient perturber la lisibilité de l'action. Trame qui disparaît dans le dernier chapitre pour le bonheur des yeux.
Voici donc un titre qui fait plaisir à voir dans le catalogue de cet éditeur, en espérant que d'autres suivront.
L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR VIT TOUJOURS et Kate Marsden, journaliste d’investigation, en sait quelque chose. Rescapée d’une tentative de meurtre, Kate se lance sur les traces de son agresseur : un tueur en série qui se cacherait désormais au cœur de la forêt amazonienne. Durant sa traque, elle se retrouve face à un nouveau danger, celui d’une créature surgissant des profondeurs de l’eau.
« La créature n’a jamais incarné la peur de l’inconnu. Elle a toujours incarné la peur que nous avons nous-mêmes. » Ram V
La collection Universal Monsters propose une réinterprétation du classique cinématographique des années 1950, L’Étrange Créature du Lac Noir, en le transposant dans un monde moderne. L’histoire, en plus de plonger dans la quête de vérité, interroge sur la nature humaine et explore les traumatismes profonds et les peurs cachés.
« L’eau peut vous transformer en quelqu’un d’entièrement nouveau. Elle garde son emprise sur vous longtemps après votre retour à la surface. »
Les illustrations nous plongent au cœur de la jungle amazonienne, à la fois luxuriante et inquiétante », tout en dévoilant ses recoins d’ombre où le danger se fait sentir. Au fil des pages, les personnages font apparaître leurs angoisses, leurs obsessions et leurs colères.
Un bon moment qui mélange aventure, thriller, action, horreur et science-fiction.
Rubin Baksh, personnage énigmatique et figure mythique, se révèle être Bakasura, l’ogre redouté de la mythologie hindoue, dissimulé sous des traits humains. Porté par un désir ardent de laisser son empreinte, il se lance dans un ultime voyage culinaire à travers les terres de l’Inde. Pour immortaliser cette aventure, il choisit comme compagnon Mohan, un jeune documentaliste. Ensemble, ils explorent les richesses de la culture et des traditions culinaires indiennes. Mais deux mystérieux chasseurs sont déjà sur les traces de Rubin…
Ce périple gastronomique se transforme en un voyage initiatique, une quête de soi, où chaque saveur devient une clé vers une compréhension de l’humanité. La cuisine y est bien plus qu’un art : elle devient un moyen d’explorer l’héritage et les traditions, reliant passé et présent, dans une réflexion philosophique profonde.
Le style graphique et les harmonies de couleurs sont sublimes. Nous avons adoré l’ambiance des marchés, la chaleur des déserts, les palette de couleurs, les superbes décors et les illustrations en pleine page à chaque nouveau chapitre.
« Dans la vie comme en l’art… Certaines saveurs ne naissent qu’avec l’effort qu’elles requièrent. »
Mêlant conte philosophique, poursuite haletante, road trip et épopée culinaire, cette histoire est à la fois un thriller, une plongée dans les récits mythologiques et une réflexion sur l’existence.
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