La terre transpercée est l’adaptation en bande dessinée de la nouvelle le canon de la Terre de Liu Cixin. A travers 3 générations d’une famille de scientifiques, on découvre les aléas autour de la réalisation d’un tunnel qui passe par le centre de la terre. Le sujet est intéressant tant du point de vue scientifique que du point de vue humain. Je n’ai malheureusement pas été convaincue par l’exécution. Le scénario est désordonné. Il n’est pas évident du tout de savoir à quelle époque et surtout avec quelle génération on se trouve. La chronologie est destructurée et l’aspect cryogénie ajoute du flou autour du personnage dont chaque planche parle. J’ai aussi été étonnée par le choix de Wu Qingsong sur l’angle d’approche. La bande dessinée se concentre sur les émotions et sentiments humains, la science est presque un détail. C’est un contre-pied avec l’oeuvre de Li Cixin qui met toujours la science au centre. Ca aurait pu faire un joli complément mais pour cela il aurait fallu faciliter la compréhension entre les passages concernant le père et ceux concernant le fils. C’est une adaptation qui avait du potentiel et qui pouvait apporter un plus par rapport à l’oeuvre originale mais c’était vraiment trop fouillis pour moi.
Des quelques volumes lus de la série, celui-ci m’a beaucoup moins plu, que ça soit au niveau du scénario qu’au niveau du graphisme des personnages !
Mis à part quelques-uns, les hommes se ressemblent beaucoup malgré des temporalités et des âges différents. Ils sont passablement anodins et, saufs quelques éclats, semblent indifférents ou neutres. Difficile de savoir exactement quand on change de période
En ce qui concerne les “décors” en dehors du tunnel, il n’y a rien de grandiose ou d’extraordinaire de ce qui est attendu d’une BD de science-fiction ! Mon ressenti du graphisme ne s’applique qu’à ce volume des Futurs de Liu Cixin et non pas à la totalité des dessins du l’auteur que je ne connais pas.
Quant à l’histoire elle-même je suis plus que dubitative. Comment croire que creuser un tunnel à travers le noyau terrestre pour aller vers un territoire vierge, puisse permettre de sauver la Terre ??? Un minimum de crédibilité est nécessaire même dans la science-fiction, surtout si elle est terrestre.
La “gentille” fin ne rattrape pas la faiblesse du scénario dilué à l’envi !
#LesFutursdeLiuCixin #LaTerretranspercée #NetGalleyFrance
Grâce à Babelio Masse Critique Privilégiée j'ai eu la chance de lire cette BD, alors que je connaissais Liu Cixin pour avoir lu sa trilogie Le problème à trois corps plus d'un an avant et que j'avais aimé, bien que ça fasse surchauffer les neurones.
Une BD inspirée d'une nouvelle de Liu Cixin, mais quel bonheur !
C'est un voyage au centre de la Terre auquel nous sommes conviés, avec une expérience qui, 39 ans plus tôt, a abouti à la découverte d'un nouveau matériaux plus dur que tout ce qui existe et qui doit soi-disant révolutionner la vie sur Terre.
Des scientifiques sont en passe de réaliser le projet "Jardin Antarctique" qui doit exalter les rêves et les désirs de l'humanité. Comme souvent, les projets mégalo partent d'un sentiment humaniste, pour déraper par la suite dans quelque chose d'effroyable, un cauchemar pour les humains. Shen Huabei était à l'origine de ce projet fou par sa découverte d'un matériau d'une solidité à toute épreuve. Sorti d'un sommeil cryogénique après plusieurs années, il découvre qu'il n'est pas considéré comme LE bienfaiteur de l'humanité, bien au contraire et qu'il va être jugé et savoir par la même occasion ce qui est arrivé de si terrible pendant son hibernation, dont il est responsable à priori.
Il y a des moments assez vertigineux dans cette histoire, qui moi, m'ont fait froid dans le dos. Tout est propice à cela, le thème traité et les graphismes. C'est une plongée totale dans ce futur.
Ce que cette histoire dit de nous est totalement glaçant car tristement perspicace.
Alors, j'ai beaucoup aimé, énormément même, autant l'histoire que les graphismes, il y a même un triptyque avec une page qui se déplie et j'ai trouvé ça vraiment sympa… Mais pourquoi, alors que la nouvelle originale a été écrite par un chinois, que la bd est réalisée par un chinois et que l'action se passe en Chine, les personnages ont-ils tous des têtes d'occidentaux ? J'avoue que, même si ce n'est pas nouveau, ça continue de me surprendre.
Par ailleurs les allers-retours entre le passé et le présent requièrent de la concentration pour ne pas perdre pied, ainsi que les noms chinois, entre le père, le fils, la fille…
Arrivée au bout, avec cette fin qui ma désarçonnée, quand j'ai refermé ce livre, je me suis sentie oppressée. Mais au fond, je crois que c'est l'espèce humaine qui me fait ça. Je nous trouve tellement inquiétants et dangereux.
Et donc je pense que la fin de l'histoire nous parlera différemment selon qu'on croie en l'humanité ou pas plus que ça. Certains y verront peut-être de l'optimisme, d'autres comme moi auront les cheveux dressés sur la tête.
En tout cas, ça m'a furieusement donné envie de me replonger dans la science-fiction tous azimuts ! Et surtout de découvrir les nouvelles de Liu Cixin !!!
L’homme, celui qui bouscule et perturbe un environnement sain où faune et flore évoluent. Mais l’homme ne se contente pas d’imposer sa présence, dans sa quête de territoire, des clans se créent et s’opposent, mais lorsqu’un phénomène apparaît bousculant tout sur son passage, une alliance est-elle possible ?
Wi Qungsong nous emmène en Asie, dans une époque médiévale avec un groupe de survivants qui malgré un ennemi commun, peine à oublier son égo.
Entre alliances et rivalités dans une narration dynamique, l’auteur pose l’intrigue.
L’univers médiéval fantastique est parfaitement représenté par des décors détaillés avec une colorisation travaillée comme à l’aquarelle, c’est juste sublime et puissant par moment.
Je sors mitigée à la fin de ce premier tome, car si l’histoire est intéressante, je me suis perdue dans les noms des protagonistes et pas certaines d’avoir tout saisis, cependant j’ai trouvé composition attractive et surtout magnifique !
Prévue en 2 tomes je crois, cette brume mystérieuse a de quoi séduire les amateurs du genre médiéval fantasy.
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