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Pierre Alary

Pierre Alary
Pierre Alary est né le 1er mai 1970 à Paris. En 1991, il intègre la prestigieuse école graphique des Gobelins à Paris. Il y reçoit un enseignement principalement tourné vers l'animation et sitôt son diplôme en poche, il est embauché aux studios Disney de Montreuil. Il y passera dix ans ... Voir plus
Pierre Alary est né le 1er mai 1970 à Paris. En 1991, il intègre la prestigieuse école graphique des Gobelins à Paris. Il y reçoit un enseignement principalement tourné vers l'animation et sitôt son diplôme en poche, il est embauché aux studios Disney de Montreuil. Il y passera dix ans comme animateur sur Le Bossu de Notre Dame, Tarzan, Kuzco, Le Livre de la Jungle 2, etc. et divers courts-métrages avant de se consacrer essentiellement à la bande dessinée. Après quelques pages dans le collectif Les Petits Rêveurs, chapeauté par Régis Loisel, sa première série Griffin Dark sort aux éditions Vents d'Ouest sur un scénario de Crisse. Puis, en 2001, paraît le premier tome de la série Les Échaudeurs des Ténèbres, chez Soleil. Suivront les series Belladonne et Sinbad. En 2013, il débute une collaboration avec Fabien Nury aux éditions Glénat : Silas Corey. En 2014, il met en images l'adaptation de Moby Dick (scénario d'Olivier Jouvray) pour la collection Noctambule des éditions Soleil. Il vit actuellement à Bruxelles.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Gone with the wind Tome 2 » de Pierre Alary aux éditions Rue De Sevres

    Pascal TOURRES sur Gone with the wind Tome 2 de Pierre Alary

    Cette deuxième partie permet de développer la complexité des héros principaux, juste après la fin de la guerre de Sécession et dépasser l’image du romantisme sirupeux que j’avais vaguement en mémoire.

    Le graphisme et la colorisation (lumineuse … à tous les sens du terme) sont vraiment d’une...
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    Cette deuxième partie permet de développer la complexité des héros principaux, juste après la fin de la guerre de Sécession et dépasser l’image du romantisme sirupeux que j’avais vaguement en mémoire.

    Le graphisme et la colorisation (lumineuse … à tous les sens du terme) sont vraiment d’une fluidité et d’une qualité qui enveloppent le lecteur pour cette suite et fin de ces histoires d’amour … qui finissent mal … comme d’habitude.

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    Couverture du livre « Gone with the wind Tome 1 » de Pierre Alary aux éditions Rue De Sevres

    Pascal TOURRES sur Gone with the wind Tome 1 de Pierre Alary

    Le film d’Autant en emporte le vent » ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (peut être le fait de l’avoir vu à l’adolescence et de ne pas être rentré dans ces histoires d’amours compliquées ? cette Amérique du Sud esclavagiste un peu poisseuse ? …

    Donc j’ai longtemps hésité, à l’orée...
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    Le film d’Autant en emporte le vent » ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable (peut être le fait de l’avoir vu à l’adolescence et de ne pas être rentré dans ces histoires d’amours compliquées ? cette Amérique du Sud esclavagiste un peu poisseuse ? …

    Donc j’ai longtemps hésité, à l’orée d’un âge-certain, avant d’acheter le deuxième tome (… avec le premier puisque Pierre Alary propose un diptyque) d’une histoire dont je n’avais plus de souvenir très précis (illustration du certain âge).

    Mais le feuilleté du tome 2 a fait ressortir le graphisme et les colorisations de Pierre Alary qui m’ont fait franchir le pas (des caisses, puis de la lecture).

    Et c’est est plutôt une réussite avec
    • un découpage et mise en page qui permet une fluidité de lecture ;
    • accompagné de ce graphisme qui, sans chercher un réalisme extrême, brosse bien : les lieux, le contexte de la guerre de sécession (pour ce premier tome),
    • avec des colorisations typées et efficaces, qui rendent les jeux des luminosités de ce Sud (que ce soit le soleil ou la lune … et même la lumière électrique (bien qu’elle ne soit pas que du Sud !)
    • et les personnages avec leurs diversités de caractères et particulièrement le cynisme de Rhett Butler, et celui encore plus marquée de Scarlett O’Hara prête à tout pour avoir de l’argent, sauver le domaine familial et protéger un amour de jeunesse impossible.

    Le premier tome développe un certain univers de la bourgeoisie sudiste, esclavagiste, l’histoire des relations interpersonnelles, les caractères, les amours contrariées,…, sous fond de la guerre de Sécession et son lot de morts.

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    Couverture du livre « Gone with the wind Tome 2 » de Pierre Alary aux éditions Rue De Sevres

    bulle.noire sur Gone with the wind Tome 2 de Pierre Alary

    Atlanta, février 1866
    La ville est en ruines, ou presque. La guerre de Sécession prend fin et certains en profitent pour s'enrichir sur les cendres d'un pays fracturé. Scarlett O'Hara retrouve Rhett Butler, emprisonné par les yankees. L'objectif de la jeune femme reste le même: exister, gagner...
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    Atlanta, février 1866
    La ville est en ruines, ou presque. La guerre de Sécession prend fin et certains en profitent pour s'enrichir sur les cendres d'un pays fracturé. Scarlett O'Hara retrouve Rhett Butler, emprisonné par les yankees. L'objectif de la jeune femme reste le même: exister, gagner de l'argent, s'émanciper des diktats et suivre son propre chemin. Un parcours semé d'embûches au long duquel sa relation avec Rhett va prendre une place de plus en plus importante.

    "Parler amour et penser argent".
    Avec ce second tome, Pierre Alary en termine avec l'adaptation du best-seller de Margaret Mitchell que nous connaissons mieux sous le nom "Autant en emporte le vent". Après un premier volume qui s'emballe avec l'arrivée du conflit, c'est ici la relation entre Scarlett et Rhett qui prend toute la place. Une relation complexe dans laquelle les deux personnages se font face, s'opposent, se révèlent, mais sans jamais s'épanouir vraiment. Comme si tout était voué à l'échec....

    "Les gens ne supportent pas qu'une femme soit libre".
    La mise en scène et le travail graphique mettent en valeur ce récit classique. Pierre Alary a respecté le mythe mais ses couleurs, son travail sur l'ombre et la lumière valent le détour. Il réalise une prouesse qui consiste à rendre encore intéressant une histoire plus ou moins connue de tous.

    "Le temps ne se remonte jamais, mais tout peut recommencer."
    Pour autant, la personnalité même de l'héroïne me laisse distant de l'issue du récit. Est ce qu'on est Scarlett ou Rhett comme on doit être Beatles ou Stones ?Toujours est-il qu'une certaine modernité continue de se dégager d'une histoire finalement intemporelle.

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    Couverture du livre « Retour à Killybegs » de Sorj Chalandon et Pierre Alary aux éditions Rue De Sevres

    Regine Zephirine sur Retour à Killybegs de Sorj Chalandon - Pierre Alary

    Cette BD est l’adaptation graphique d’un roman de Sorj Chalandon.
    On y retrouve l’anti héros Tyronne Meehan, mais l’histoire peut se lire sans avoir lu le précédent tome.
    « Retour à Killybegs » raconte une guerre fratricide entre irlandais qu’une religion et une appartenance politique...
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    Cette BD est l’adaptation graphique d’un roman de Sorj Chalandon.
    On y retrouve l’anti héros Tyronne Meehan, mais l’histoire peut se lire sans avoir lu le précédent tome.
    « Retour à Killybegs » raconte une guerre fratricide entre irlandais qu’une religion et une appartenance politique différents opposent. La trame historique est importante et les évènements montrent cette violence jusqu’au sein des familles mais également la solidarité et la fidélité à la cause. On comprend mieux cette guerre civile aux origines complexes.
    Tyronne Meehan, catholique et fidèle à son pays, est un soldat emblématique de l’IRA mais aussi un traitre. Il veut raconter sa propre vérité et c’est ce que l’on va découvrir tout au long de cette histoire.
    Comment Tyronne Meehan s’est-il retrouvé malmené par le destin ? Il va devoir faire face à la violence et à la trahison, voir son propre fils lui tourner le dos. C’est à travers ce personnage, qui n’aspire qu’à la paix et à une vie tranquille avec sa femme, que l’on découvre l’intolérance et la violence de cette période troublée. Il revit son enfance meurtrie et l’on sent le désarroi de cet homme profondément humain.
    C’est un récit puisant et profondément humain qui raconte la fragilité d’un combattant.
    Le dessin, précis et soigné, donne du relief au récit, le teintant de nostalgie avec ses teintes monochromes.

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