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Etape de la page 100. A la page 100 du premier roman du Québécois Philippe Arseneault, couronné par un prix dans son pays, Zora, celle qui donne son titre à ce «conte cruel», commence enfin à exister. Non que tout ce qui précède soit inutile mais c’est long, trop long (le roman fait au total 460 pages) et trop appuyé dans la laideur, la méchanceté et la bêtise. Soit la vie de l’Auberge de l’Ours qui père (sic) perdue dans une forêt finlandaise habitée, selon la légende, par des créatures «étranges et fort laides», les fredouilles, et tenue par un individu primaire, un imbécile total doublé d’une brute épaisse. Les habitués de ce lieu charmant ne valent guère mieux, ils sont tous plus moches, bêtes et méchants les uns que les autres. Zoré, né du viol d’une jeune fille par l’aubergiste, qui ignore en être le père ne sachant pas comment on fait les enfants, est élevée parmi les cochons puis comme une servante. Trop, c’est trop: à force d’en rajouter dans la noirceur et l’horreur, l’auteur tombe dans le ridicule. .
Le rendez-vous de la page 100 d'un explorateur de la rentrée
Il était une fois, dans les profondeurs de la Finlande, une forêt où cohabitaient (sauvagement) des créatures monstrueuses de la famille des trolls – ici appelées « fredouilles », et des humains ivrognes bêtes et méchants qui avaient coutume de se retrouver à l'auberge de L'Ours qui pète.
Une petite fille apparaît dans ce cloaque, elle naît dans le premier chapitre, commence à grandir dans le deuxième... Il en reste seize pour aller au bout de ce conte « horrifiant », cruel et fantastique, porté par une écriture créative et crue qui donne la part belle à l'usage de vieux mots et d'expressions fleuries.
Avis de la page 100 d'une Exploratrice
Zora, un conte cruel est une œuvre riche pleine de clin d'œil à l'imaginaire nordique. Les récits rappellent les racontars de Jorn Riel, les histoires de troll et de tomte. L'ambiance est volontairement exubérante, parodique, granguignolesque. A mon avis, on aime ou on déteste, difficile de rester indifférent à la lecture de cette prose fleurie. Pour l'instant, ça me plaît, reste à voir si le lexique baroque de cette drôle d'œuvre me conviendra toujours dans 300 pages.
Avis page 100.
Pour le moment je dois franchement avouer que je m'ennuie. L'histoire est longue à se mettre en route, il ne se passe pas grand chose, et l'auteur raconte trop de choses inutiles pour planter son décor, ce qui fait que là je ne sais pas où je vais... Autre problème que je rencontre, l'ambiance. Pour le moment je trouve ça vraiment lourd et dégoutant, à titre d'exemple le nom de l'auberge : "L'ours qui pète". (Super...) Enfin j'espère que ça ira mieux après.
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