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Paul Durand Degrange

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    Couverture du livre « Rhapsodie pour un ange » de Paul Durand Degrange aux éditions Kirographaires

    Joseph Balsamo sur Rhapsodie pour un ange de Paul Durand Degrange

    La première de couverture
    nous offre une image particulièrement bien choisie
    pour représenter un ange : joufflu et innocent,
    regard vide ou absent qui se dérobe :
    très inquiétant, et des ailes rappelant les cornes du diable
    ou des oreilles d’âne.

    Voilà un excellent roman policier,...
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    La première de couverture
    nous offre une image particulièrement bien choisie
    pour représenter un ange : joufflu et innocent,
    regard vide ou absent qui se dérobe :
    très inquiétant, et des ailes rappelant les cornes du diable
    ou des oreilles d’âne.

    Voilà un excellent roman policier,
    je dirais même grand, car le genre policier apparaît, bien à tort,
    dans la littérature comme un genre mineur !
    Histoire banale et très en vogue d’un tueur en série :
    mais c’est la manière dont ce sujet ordinaire est traité
    qui en fait sa force, et c’est ce que l’on retient à la lecture
    et c’est ce qui vous tient en haleine pendant toute cette lecture.

    Le titre, d’abord par son évocation musicale est un clin d’œil à bien des films noirs : <Requiem pour un tueur> ou <<Mélodie en sous-sol>, la musique et la mort vont de pair. Mais bien plus, Michel de Montaigne avait déjà utilisé l’image de la rapsodie pour définir son texte : LES ESSAIS, utilisé dans le domaine de la couture, une « rapsodie » était un ensemble de pièces de tissus cousues ensemble à fin de fabriquer une pièce plus importante, on appellerait cela, actuellement, un patchwork dont le but est plus esthétique, bien que la manière soit identique.

    L’écriture est remarquable par sa maitrise alternant la dérision, la drôlerie même, le cynisme, la violence, la haine et le mépris tout ensemble. Le style est tendu et rend l’émotion plus intense.

    Ce qui frappe d’abord c’est que le récit n’est pas continu : avec une extraordinaire habileté, le narrateur, jongle avec le temps, passé lointain, présent, passée récent, s’entrecoupent ; habilement tissés autour des thèmes principaux comme une rapsodie à la Montaigne. Et c’est là, la grande prouesse de l’auteur de promener son lecteur de retours en arrière en bonds en avant , puis pauses sur image et reprises sur un temps dont on ne sait où il se situe , mais qui permet toujours de cerner l’histoire du personnage, de mieux le comprendre, de progresser avec lui dans le récit.

    Un récit qui loin d’être terne allie aussi toutes les techniques romanesques ,sobres descriptions comme des traits de croquis qui vont à l’essentiel, dialogues bien maitrisés, pas de bavardages inutiles, tantôt le style direct , tantôt le dialogue théâtral et toujours pour mieux faire apparaître la dualité du personnage, en italiques : le flux de la conscience du héros toujours tue aux personnages.

    ANGE ou Démon, voilà brièvement le thème et la question que se pose le lecteur oscillant de l’un à l’autre, plutôt victime d’une malédiction, victime inconsciente qui apporte la mort autour de lui autant qu’il la donne ; et c’est pour le sauver ou le neutraliser que la justice, incarnée par l’inspecteur Dujardin, l’amitié incarnée par Jean et le « travail analytique » par Michaël, vont coordonner leurs pouvoirs.

    Mais le thème du secret refoulé est la clef de voûte qui tenait cet être hybride, bisexuel et complexe. LA clef de voute s’effondrant, il ne reste plus qu’à Ange à effectuer son dernier saut celui de l’ange.


    La vision récurrente dans le texte d’une valise sans propriétaire qui « se fait la malle » blessant les gens sur son passage n’était-elle pas celle de Ange jeté dans la vie sans garde-fou ?

    par Éliette Vialle

Bibliographie de Paul Durand Degrange (1)

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