Pascale Marie Quiviger

Contaminée par le virus du voyage, Pascale a, avec son sac à dos, visité dans des dizaines de pays comme les Etats-Unis, le Sri Lanka, le Costa Rica, le Venezuela, la Colombie, le Cuba, le Canada, l'Egypte, les Maldives, la Grèce, le Mexique, etc. Depuis, elle a posé ses bagages et, depuis treize ans, partage son temps entre le Sud de l'Espagne et Toulouse. Forte de toute cette expérience et soucieuse de partager sa passion pour l'histoire, la lecture et l'écriture, elle a fini par sauter le pas et entreprendre l'écriture de ses propres histoires, pour son plus grand bonheur.

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Couverture du livre « Cérémonie assassine » de Pascale Marie Quiviger aux éditions Les Deux Encres

Dominique Sudre sur Cérémonie assassine de Pascale Marie Quiviger

Zia Diaz, archéologue française, arrive au Mexique pour poursuivre des fouilles sur un site Maya du Yucatán. Ce jour-là, le corps d’une jeune femme est découvert, sauvagement mutilé, au pied de la pyramide du site de Xochitl. L’enquête montre rapidement que c’est la fille d’un célèbre sénateur, candidat aux prochaines élections présidentielles du pays. Pablo, le policier du petit village de San Pedro et ami de Zia, est rapidement mis à contribution dans cette enquête qui, vu l’importance de la victime, doit être dirigée par la police de Mérida.
Les recherches commencent, toutes les pistes sont investiguées. Devant l’ampleur de l’enquête, le commissaire Delgado, de Mérida est rapidement secondé par Pablo. Zia, parfaitement au fait des rites de la civilisation maya et consciente des difficultés qu’il peut y avoir à rassembler les pièces d’un puzzle, décide de participer à sa façon aux recherches de Pablo.
D’où vient ce mal ? De la vie légèrement dissolue de jeunes adolescentes un peu trop gâtées par la vie ? D’une secte mystérieuse dont le gourou semble vénérer les dieux anciens, aussi terribles qu’Hatloc, le dieu des ténèbres et du chaos, pour qui semblent être perpétrés de bien sombres sacrifices ? De concurrents acharnés du sénateur dans la lutte pour le pouvoir suprême ? D’un amant délaissé ? D’une haine familiale ?

Le lecteur se laisse emporter par cette intrigue, les mayas sont là comme une trame que l’on souhaiterait davantage présente, mais qui apportent une dose de piquant et le goût d’inconnu au roman. Rapidement l’enquête policière prend le dessus, mêlant les intrigues politico financières, les sectes, les rituels mayas. Les sujets sont parfois un peu trop vastes, l’enquête part dans tous les sens, mais après tout n’est-ce pas le propre d’une enquête de police ! Et finalement l’auteur s’en sort bien et nous tient en haleine. C’est bien écrit, les personnages sont attachants, réalistes, l’intrigue est vraisemblable. Ce thriller se lit d’une traite, et vous laisse un drôle de goût, celui de lire une suite un jour ?