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Voici le deuxième tome des aventures de Sœur Juana, une histoire de sang d'encre. Du sang sur un manuscrit ou une lettre, utiliser du sang comme encre, comme c''est étrange...
J'ai adoré retourner dans le couvent de San Jeronimo, au Mexique et retrouver les sœurs, les servantes, la mère supérieure.
Le premier tome exposait les personnages, les lieux mais cette fois, nous retrouvons Sœur Juana, et sa bibliothèque, Alina, novice et qui garde un lien avec son frère, Matea, la fidèle et intrépide servante indienne.
Voilà que Don Carlos Siguenza y Gongora, un astronome a mystérieusement disparu. Et nos intrépides et courageuses sœurs vont devoir décrypter des messages codés et retrouver des ouvrages interdits.
J'ai aimé ce texte et ces situations.
Ces sœurs sont intrépides, curieuses de la science. Matea, la servante indienne les aide et aimerait comprendre tout ce qui se passe, mais aussi garder les racines de son peuple, les superstitions, les mets...
Ce deuxième tome est aussi, à nouveau, le portrait de ces jeunes femmes, obligées de vivre dans un couvent, mais qui arrivent à s'ouvrir à la science, à la poésie.
J'ai aimé la façon de raconter la société à l'époque dans le Nouveau Mexique, sous domination espagnole, la hiérarchie religieuse au sein du couvent...
Et ces jeunes sœurs font quelques écarts, culinaires en particulier, ai beaucoup aimé quand elles se préparent des chocolats chauds avec des pâtisseries (et le péché de gourmandise !!).
Un deuxième tome qui m'a beaucoup plu et hâte de continuer les aventures dans ce sacré couvent.
J’ai eu un peu de mal à retrouver mes marques dans ce second volume. Beaucoup d’informations avaient été données dans le premier et j’essayais de me les remémorer, surtout en ce qui concerne les personnages et le contexte politique et social !
Le Mexique en 1689, c’est la nouvelle Espagne où l’Inquisition se développe aussi vite que les inégalités ! C’est donc un contexte très particulier et peu familier pour une enquête, qui plus est au sein d'un couvent où sont réunies des religieuses de la classe dominante, des servantes autochtones et des esclaves noires !
J’ai eu plaisir à retrouver Alina, novice et sa domestique Matea enquêtant sur des disparitions ! Celles d’un astronome, ami de Juana et le frère d’Alina ! Petit à petit nous allons découvrir l’ambiance générée par la controverse des sciences et de leurs diffusions face à la rigidité de la religion.
Ce que j’aime particulièrement c’est l’Histoire riche et tourmentée de cette époque, mêlée à l'intrigue dans une colonie européenne ! Le plus, c’est le côté gourmand du livre, du chocolat, du chocolat et encore du chocolat, tel le thé pour les anglais, comme panacée !
L’auteur a eu une riche idée de placer ces enquêtes à cette époque de l’Histoire du Mexique qui est un grand croisement de civilisations et le creuset d’un monde émergent ! J'attends la suite avec plaisir et pas mal d’impatience !
#Sangdencre #NetGalleyFrance #soeurjuana
J'ai eu la chance de découvrir ce premier tome, grâce à une masse critique privilégiée. Et c'est un privilège d'avoir découvert cette série et hâte de retrouver Sœur Juana et ces consœurs.
Nous nous retrouvons à Mexico, en Nouvelle-Espagne, au XVIIe siècle.
Alina, jeune novice , vient de prendre le voile, sa grand mère ne souhaitant pas payer une dot pour la marier. Au côté de Matea, sa fidèle domestique indigène., elles se retrouvent dans le couvent de San Jérónimo.
L'auteur va nous raconter la vie dans ce couvent, il nous présente certaines sœurs, certaines sont là par conviction et foi et d'autres par débit ou souhait d'échapper à la vie maritale.
Elles vont surtout rencontrer sœur Juana, femme de lettres, avec une multitude de livres dans sa cellule et qui va l'initier à la poésie, aux sciences, même si cela peut déranger la Mère supérieur et les hommes d'église, que ce soit le confesseur ou les membres de l'inquisition. Sœur Juana adore parler en vers, et demande expressément que ceux ci soient notés.
Nous ne restons pas toujours dans le couvent, la servante indigène va au marché et ce sont de belles pages de descriptions de Mexico, de sa playa mayor, de la construction de la cathédrale et des étals des marché.
Il y a de succulentes pages qui se passent dans la cuisine du couvent. Je croyais naïvement que la gourmandise était un péché mais là que nenni, certaines sœurs et servantes cuisinent et de bonnes odeurs de ragoûts, de chocolat chaud embaument les pages de ce texte.
Il y a eu des meurtres, des scènes de crime sanglantes, des mystères, des croyances, des superstitions.
Mas ce premier tome est surtout intéressant par les descriptions des décors, que ce soit le couvent, les rues de Mexico et le portrait de certaines sœurs.
Un plaisant moment de lecture et de découverte d'une époque.
Hâte de retrouver nos trois femmes dans de prochaines aventures.
#Mortaucouvent #NetGalleyFrance
Un nouveau polar ou plutôt cosy mystery qui se déroule au 17ème siècle dans un couvent à Mexico, Nouvelle-Espagne, écrit par un auteur mexicain ce qui est plutôt rare à trouver en français !
Alina, jeune fille rebelle a été mise au couvent par sa grand-mère, cela lui coûtant moins cher qu’une dot ! Elle est accompagnée par sa domestique indigène, Matea, jeune fille débrouillarde qui découvre le plaisir de dormir sur un matelas. L’adaptation est assez difficile pour Alina mais elles vont faire la connaissance de sœur Juana, érudite et poétesse, qui semble jouir de privilèges.
Il se passe des choses étranges au sein du couvent avec des morts violentes et pas très naturelles. Les anciens dieux, combattus par l’Inquisition avec les exactions qu’on lui connait, n’en restent pas moins puissants dans le cœur des autochtones. Alina et Matea vont épauler sœur Juana pour résoudre ces meurtres avant l’arrivée des inquisiteurs.
Une ambiance peu courante pour un polar où se mélange indigènes, métis, noirs, esclaves bien souvent, dans un cadre régenté par la royauté espagnole depuis plus de 200 ans.
Ce tome est introductif et décrit la vie dans la colonie avec les diverses populations qui se côtoient et celle du couvent avec des religieuses et leurs servantes et esclaves.
J’ai bien aimé me plonger dans cette atmosphère étrange où tout le monde se méfie de tout le monde avec les cultures ancestrales en toile de fond. L’auteur a su intégrer les méfaits de la conquête espagnole sur ce pays avec, entre autres, le développement de l’esclavage et ce sans alourdir la fiction.
#NetGalleyFrance #Mortaucouvent
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