Nicolas Mingasson, né en 1967, est
photojournaliste. Son premier reportage de
guerre, sur la ville bosniaque assiégée de
Gorazde qu'il rejoindra à pied à travers les
lignes ennemies serbes, sera nominé au
prestigieux concours du « World Press Photo ».
Rapidement, il se passionne pour les mo...
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Nicolas Mingasson, né en 1967, est
photojournaliste. Son premier reportage de
guerre, sur la ville bosniaque assiégée de
Gorazde qu'il rejoindra à pied à travers les
lignes ennemies serbes, sera nominé au
prestigieux concours du « World Press Photo ».
Rapidement, il se passionne pour les mondes
polaires après avoir atteint une première fois le
Pôle Nord géographique en 1995 lors d'une
expédition à ski. Après quelques années
d'expéditions à travers le monde, il se consacre à
l'organisation logistique d'expéditions polaires.
En 2008, il dresse, à travers la mission
photographique « Sentinelles de l'Arctique », un
constat photographique des conséquences du
réchauffement climatique sur les populations
autochtones de l'Arctique Russe. Avec
« Taïmyr 2012 », il dresse un portrait de la
population dolgane du Taïmyr oriental. En 2010,
renouant avec sa première passion pour la
photographie de guerre, il se lance dans un
reportage au long court sur le sergent Christophe
Tran Van Can dont il explorera le quotidien,
avant, pendant et après une OPEX en Kapisa,
pendant près d'une année (Journal d'un soldat
français en Afghanistan, Plon, 2011, prix Grand
Témoin 2012 et prix de la Saint-Cyrienne 2011).