"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1926. Trois riches familles anglaises sont venues passer leurs vacances de Pâques dans un hôtel de Saint Malo . Dans une atmosphère d'insouciance , les parents font connaissance, sympathisent, les enfants jouent ensemble, on organise des sorties communes .
Parmi le groupe des enfants , Flora une petite fille de 10 ans aux longs cils recourbés attire les regards . Cosmo et Blanco, deux adolescents amis de 14 ans en tombent amoureux.
Pour suite de l'histoire, qui s'écoule sur une quarantaine d'années, on se souviendra de la formule de Pascal : « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » …... On reconnaîtra dans son schéma narratif la célèbre chanson du film Jules et Jim, qu'interprétait Jeanne Moreau : Le tourbillon . « On s'est connus, on s'est reconnus.....on s'est perdus de vue , on s'est retrouvés, on s'est séparés, …..chacun pour soi est reparti dans le tourbillon de le vie , je l'ai revue un soir ah là là , elle est retombée dans mes bras ….. »
Je vous laisse découvrir où et dans quoi ce tourbillon de la vie mènera les nombreux personnages de ces 3 familles et principalement ce trio amoureux .
Le roman est tout à la fois à la fois un roman d'apprentissage, un fresque familiale qui court sur 3 générations et un roman de moeurs qui traite avec légèreté et élégance des choses graves de la vie . Il dégage un petit air retro qui n'est pas sans un charme discret : celui de la bourgeoise anglaise avec son conformisme et ses préjugés .
Un délicieux cocktail !
Hébé est orpheline. Ses parents sont morts et elle est élevée par ses grands-parents. Elle surprend un jour une conversation entre eux, ses soeurs et ses beaux-frères. Ils sont en train de parler, sans lui demander son avis, de son avortement. Parce qu'Hébé est enceinte, célibataire et qu'elle n'a que seize ans, la famille estime décider à sa place. Or il est impensable pour elle de ne pas avoir ce bébé. Elle va donc partir loin de chez eux et vivre sa vie comme elle l'entend...
Et c'est en tant que cuisinière que nous la retrouvons treize ans plus tard, préparant des repas pour des vieilles femmes fortunées, parfois veuves. Et pour assurer des frais de scolarités exorbitants à son fils Silas, elle fait parfois office de «courtisane» auprès de son syndicat, des hommes riches, infidèles, rarement célibataires, rencontrés lors de ses missions officielles.
Critique acerbe de la société britannique telle que sait si bien le faire Mary Wesley.
Matilda est une femme âgée dont le mari, le chien et la chatte sont morts. Elle vit seule avec Gus, un jar-garde-du-corps.
Pendant qu'à la radio, il ne parle que de Hugh Warner qui a tué sa mère, elle décide de mettre fin à ses jours.
Son plan est simple : faire un pique nique sur la plage, prendre des cachets et aller nager pour ne plus revenir.
Des jeunes occupent cette plage et lui font comprendre qu'elle est de trop.
Elle croise le «matricide» sur un pont et il a manifestement le même projet qu'elle.
Elle culpabilise car elle a abandonné son jar, Gus, à un éleveur.
Mary Wesley s'amuse à déstabiliser son lecteur, le faisant passer du rire à l'émotion en un clin d'oeil. Son héroïne est cocasse, sincère et impertinente, l'humour anglais présent à chaque chapitre. Un très bon moment de lecture en perspective.
charmant roman un peu désuet
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