"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
“Les Gardiens du Sanctuaire” est la suite directe de “La maison des innocents” !
Je ne pouvais pas attendre après l'avoir lu, il y a quelques jours, il me fallait enchaîner avec cette suite qui n'est, je l'espère pas une fin !
Ici encore le surnaturel, l'horrifique et les mystères font entièrement partie du récit. Éblouissant et captivant, je suis entré de suite dans l'histoire, qui dès le début nous offre de multiples rebondissements.
Helda, l'inspectrice aidée de ses coéquipiers, luttent contre les forces démoniaques, et enfin arrivent à les arrêter, élites, politiciens et autres hommes d'affaires en pleine célébration du Mal. Un procès va pouvoir voir le jour… Le procès du Bien contre le Mal ? Et là où j'ai cru qu'enfin le procès pourrait inverser la tendance du récit, c'est un car d'adolescent complet qui disparaît, laissant des parents dans l'angoisse et le désespoir, tandis que les démons, eux jubilent.
Martine Chifflot nous amène une fois encore dans les tréfonds de l'horreur !
La construction du récit, est pour moi, très différente de celle du premier opus. Toujours aussi noire et mystérieuse, toujours aussi soutenue et érudite (merci Google…), mais j'ai eu ici l'impression, d'entrevoir des faits et des scènes beaucoup plus réalistes, même si certaines restaient dans le domaine du fantastique. À force de voir et d'écouter l'évolution de notre civilisation telle qu'elle se porte, je serai à peine surpris… J'ai fait un lien assez vite (pourquoi ?) avec certains articles que j'ai lu de Karl Zéro, malheureusement… là pour le coup, on n'est plus dans le surnaturel ! Alors oui, régulièrement certains passages sont revenus à mon esprit. Puis… le choix de Martine de situer son récit dans un monde imaginaire, dont les noms de pays, de villes et même de certaines personnes résonnaient du coup étonnamment à mes oreilles. Est-ce un parti-pris de l'auteur de vouloir dénoncer ? Ou est-ce que je me fais des idées ? Je vous laisse réfléchir à ces questions, qui sortent un peu du cadre du roman. Mais pour moi, dès lors, “Les Gardiens du Sanctuaire” a atteint un niveau différent de lecture, qui m'a d'autant plus inquiété… Les force du mal sont vraiment partout.
Le procès est très bien mené, je l'ai vécu comme si j'y étais. Tous ces tortionnaires sur la sellette. Ceux qui ont honte, qui se confondent en excuses et les autres, qui vous regardent dans les yeux et revendiquent le fait qu'ils n'ont rien à faire dans cette parodie de procès, qu'ils ont bien sûr été piégés par leurs adversaires politiques ou autres…
Superbe roman et très fort à la fois ! Un sans-faute pour moi, avec un retournement très intéressant qui est venu me vriller l'esprit. Martine aborde et mène très intelligemment cette thématique de la pédocriminalité qui ne pourra qu'ouvrir les esprits…
Encore Bravo Martine ! Même si je reste encore sous le choc de ce récit glaçant, angoissant, teinté d'horreur et de noirceur.
Je découvre l'écriture de Martine Chifflot avec “La maison des innocents”, et…
Comment vous dire ?
Comme le dit très bien Martine avant d'entrer dans le vif du sujet : “Lecture déconseillée aux enfants de moins de 15 ans.” Et je dirai même “déconseillée aux personnes sensibles”, car il faut vraiment avoir le cœur bien accroché tout le long du récit.
J'ai vraiment été très surpris, et ce, à de nombreuses reprises. Je crois n'avoir jamais lu à ce jour un roman, du genre, d'une telle qualité. Le choix des mots, la structure des phrases, les longs chapitres qui s'enchaînent sans savoir avant quelques lignes quel est le personnage impliqué. C'est très bien écrit, méticuleux, exigeant, très érudit, j'ai appris énormément de mots que je n'avais jamais ni lu ni entendu.
Quelle belle surprise !
Alors, oui, c'est violent, très violent même. Des meurtres, en veux-tu, en voilà, des viols d'adultes, d'enfants, c'est parfois une véritable boucherie, des scènes très intenses, mais le sujet du roman légitime tout ce qui pourrait paraître excessif. Nous sommes dans un roman mystérieux où les ombres règnent, au point d'être dérangeantes, oppressantes. Mais il y a la lumière, faible au début, à peine des points lumineux qui vont s'étendre, se multiplier, s'unir pour combattre le Mal, s'unir pour une descente aux enfers vertigineuse, parfois même une descente dans les méandres de la folie.
Impossible d'échapper à ce piège, je suis tombé dedans, tout au fond… Là, où le satanisme tient une part très importante.
Le récit se déroule dans un monde imaginaire, très proche du nôtre. Nous sommes à quelques kilomètres de New Town où régulièrement des personnes disparaissent mystérieusement, hommes, femmes et enfants.
La police est complètement perdue, pas assez de moyens, et des ordres venant de “plus haut” qui font bien comprendre que ce n'est pas une priorité. Lorsque Richard Elton, un jeune homme de bonne famille, disparaît, là, une enquête sérieuse est exigée. Dès lors, la police n'hésite pas à contacter des médiums pour résoudre leur affaire. Suzanne, est l'une d'entre elle et elle va très vite percevoir des vibrations négatives. Les plus fortes qu'elles ai subies à ce jour. Elle va déranger le monde des esprits, des fantômes et des démons, toutes les créatures qui peuplent ce monde, au plus fort de leur puissance se nourrissant des crimes, tortures et perversités diverses perpétuées en offrande pour eux…
La police aidée de plusieurs médiums arrivera-t-elle à mettre fin au mal omniprésent ?
Impossible de sortir indemne d'une telle lecture, j'ai fait de nombreux “aller/retour” dans ma lecture, mais j'étais en haleine du début jusqu'à la fin.
Original, machiavélique, et riche en rebondissements.
Bravo Martine Chifflot, j'ai dévoré un véritable “chef-d'œuvre” !
Dans la ville ville, de New Town, des milliers d'enfants innocents sont enlevés, et personne ne retrouve ni les corps, ni un indice quelconque, pour les retrouver!
Ce qui met la police sur les dents!
William et Helda, deux policiers de chocs, vont se trouver confronter à une nouvelle disparition, celle d'un jeune homme, Richard, dont la mère et son amie Julia, craignent le pire! Mais que se passe t-il dans cette ville?
Les deux policiers font appel, à Suzanne, médium, réputée, car l'absence d'indices, les bloquent, pour trouver les coupables et la vérité!
Mais la pauvre médium, a beaucoup de mal, car ses visions sont parasitées, par des démons, et il faut faire appel à un prêtre exorciste!
Le Mal règne et on le sent près d'un manoir, dont le propriétaire, est un milliardaire!
Ce manoir lugubre est entouré de forêt et les habitants n'osent s'approcher de ce lieu, ou des plaintes se font entendre ainsi que des hurlements!
La police piétine, et s'aperçoit avec horreur que des enquêtes non élucidées, sont classées!
La corruption règne, mais un nouveau gouvernement espère y mettre fin!
Les policiers sont en danger, mais un ancien ermite, Oswald, va les aider, ainsi que Barlett un étrange personnage!
Qui sont ces serviteurs, qui sont masqués dans le manoir?
Que font ils? Richard et les enfants sont ils au manoir?
Suzanne a de plus en plus du mal à se concentrer, et les forces du mal, envahissent son corps!
Qui est cet homme qui se déguise en dieu Pan!
L'auteur a su par son talent d'écriture, me fasciner, me faire découvrir, le milieu de Dante, que je ne connaissais pas, et une page terrible de notre histoire, qui m'a fait penser a Gilles de Rais!
La lumière verrait elle le jour, dans cette sombre face du monde, ou le mal est partout, dans des milieux secrets, ou organisation secrète, tenu pas des humains, inhumains et d'une cruauté sans nom!
Je remercie la maison d'édition M+, le SP, et l'auteur pour cet excellent thriller, et de me faire confiance
Votre Martine§
LA MAISON DES INNOCENTS, un thriller de Martine Chifflot, qui nous immerge dans les méandres d’une mégapole américaine où surviennent de mystérieuses disparitions d’enfants. Au fil d’une enquête tortueuse et difficile, menée par une inspectrice passionnée et déterminée, épaulée d’auxiliaires téméraires, nous cheminons dans un labyrinthe angoissant et ténébreux, parcourant une géographie sinistre, soutenus par des épisodes de réconfort et d’espérance, malgré l’horreur qui émane de certaines scènes, car la romancière a voulu aussi sonder les forces obscures qui animent et agitent ceux qui s’en prennent aux innocents, et révéler tout ce pan obscur et souterrain de la société qui constitue comme un monde parallèle au nôtre, un monde inférieur dont les plaintes à peine audibles ne parviennent que rarement à la surface.
Un roman prenant et profond dont on se souviendra longtemps.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !