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Saint Thomas, l'âme et les sens La pensée moderne et contemporaine a accordé une place croissante à la « sensibilité » pour évacuer presque totalement la notion d'âme au profit d'un organe capital : le cerveau.
Si la mort supprime les organes des sens, que reste-t-il de l'âme et de sa vie supposée ? Evidemment, si nous nions la réalité de l'âme et son immortalité, la problématique s'évapore, mais persiste en nous le sentiment d'être une âme, voire d'être immortels, puisque nul ne peut se penser comme non existant tant qu'il existe actuellement.
Quel rapport l'âme entretient-elle avec les sens, qui lui livrent apparemment les objets de perception mais aussi de désir ? Le sens de notre vie a-t-il quelque indépendance à l'égard des sens et des jouissances qu'ils dispensent ? Si l'âme est unie au corps, que reste-t-il d'elle après la mort de celui-ci ?
La philosophie s'est assez vite centrée autour de ces questions d'ordre métaphysique :
« Suis-je ? Que suis-je ? Qui suis-je ?», qui furent peu à peu réduites à la psychologie, voire à la physiologie, avec l'identification de toute vie au corps qui la porte mais la question de l'âme insiste et leur fait écho car l'expérience du rêve, entre autres étrangetés, révèle une vie de l'âme quasi-indépendante du corps, en tout cas de ses perceptions actuelles. Le présent ouvrage, à la suite de Platon, l'âme et le bien (2015), complète une réflexion commencée à propos de l'atman, dans la pensée indienne. Grâce à la Somme Théologique, léguée par saint Thomas d'Aquin, ce nouveau volume donne à notre inquiétude existentielle quelques éléments propices à notre salut.
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