Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
C'est un véritable coup de cœur. La plume de l'autrice est sublime. Notre héroïne se retrouve liée à un esprit puissant qui va l'aider ou non dans sa quête, va t'il la trahir? L'univers est passionnant et les personnages subtiles. Notamment Artemisia et Leander
ous les sorciers sont maléfiques
Pour commencer, j'ai trouvé l'idée des livres "vivants" (légèrement- ou pas) dangereux qui ressemblent plus "au monstrueux livre des Monstres" qu'à ceux présents dans nos bibliothèques particulièrement intéressante. Il y a tellement de chose à faire et à créer avec, même si je suis restée légèrement sur ma faim les concernants, ils sont en réalité très peu abordés, c'est vers la fin qu'ils deviennent plus présent.
Même s'ils sont dangereux, pour Elisabeth il existe encore pire...les Sorciers ! Alors quand tout se retourne contre elle, qu'elle est contraint de s'approcher de Nataniel (un sorcier hehe) et de Silas, elle se rend compte que l'ennemi n'est pas forcément celui auquel on s'attend !
Le plus de ce roman, et je suis surprise d'avouer ça, c'est "l'histoire d'amour", Merlin ! J'avais peur que l'on plonge dans une relation "sauveur- sauvée" mais non! La romance prend place petit à petit (est en vérité pas des plus envahissant)
La construction des personnages est plutôt intéressante, ils ne sont pas tout rose, ont leurs défauts et y travaillent. Même si le style de l'auteur n'a rien de vraiment particulier, les pages défiles à une vitesse !
Un excellent roman de fantasy ! Le monde créé par Margaret Rogerson est passionnant. De terrifiants grimoires sont enfermés dans des bibliothèques. L'héroïne qui a grandi au milieu des livres souhaite devenir une gardienne. Jusqu'au jour où un grimoire dangereux se transforme en monstre et sème le chaos. Elle est accusée de l'avoir libéré. Nous voilà emporté dans sa quête de vérité. Elle est aidée par un sorcier et son serviteur. Les personnages sont extrêmement attachants et la plume de l'auteure est fluide et poétique.
Seul bémol les personnages secondaires notamment sa meilleure amie et le démon Silas qui m'ont laissée sur ma faim. Il manque peut être des tomes supplémentaires pour les exploiter car leur potentiel est énorme.
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--- Une lecture parfaite pour l’automne ---
J’ai longuement hésité avant de demander Enchantment of Ravens en service de presse. En effet, il s’agit d’une romance et, comme vous le savez, ce n’est pas vraiment mon genre de prédilection. Pourtant, j’ai fini par céder, attirée par le monde périlleux dépeint dans le synopsis.
Et j’ai bien fait ! Ce one-shot de 379 pages à peine est une petite douceur, une histoire à dévorer entre deux gros pavés ! Certes, l’intrigue n’est pas des plus complexes, mais elle se suffit à elle-même. Je remercie donc les éditions Castelmore pour l’envoi.
--- Oui, j’ai apprécié cette romance ---
Il faut dire qu’elle est loin d’être conventionnelle, puisqu’elle concerne une humaine et un faé. Alors, les sentiments sont bien présents, presque infinis tant ils transcendent les héros, toutefois l’auteure se sert de la maturité d’Isobel pour nous rappeler qu’une histoire d’amour n’est jamais parfaite. Et puis, n’oublions pas qu’ils n’ont pas le droit de s’aimer !
Bien sûr, j’ai trouvé quelques défauts à ce récit, mais cela ne m’a pas empêchée de tourner les pages, avide de connaître la suite. Il s’agit donc d’une romance parfaitement maîtrisée et si, je l’ai tant aimée, c’est parce qu’elle laisse beaucoup de place à un univers enchanteur. Du moins, en apparence…
--- Bienvenue chez les faés ---
Au début du roman, nous faisons la connaissance de ces créatures aussi belles que redoutables. Grâce à Isobel cependant, nous apprenons à nous en méfier. Elle connaît bien le sort réservé aux humains les plus naïfs qui, attirés par leurs artifices, ne voient jamais le drame derrière leurs enchantements. Grave erreur !
Une fois propulsée dans le monde des faés, Isobel perd ses repères, mais pas sa méfiance, heureusement ! Elle traversera mille dangers, parfois sans même s’en rendre compte, pour assurer sa survie. Car les faés sont très différents des hommes…
Leurs cours, leurs coutumes, leur obsession pour l’Art, leur incompréhension des besoins humains : chaque élément m’a passionnée. Alors oui, j’aurais aimé en apprendre davantage, et pourquoi pas explorer le Monde du Dehors. Malheureusement, ce ne fus pas le cas. Tant pis !
--- Réflexions, humour et dangers ---
Tout au long de ses aventures, Isobel se pose beaucoup de questions et se perd dans ses incertitudes. Parfois, ses pensées tournent en rond, mais on ne s’ennuie pas pour autant. En fait, l’acte humain le plus anodin laisse perplexes les faés, ce qui donne lieu à des situations cocasses. J’ai donc souri à de nombreuses reprises durant ma lecture.
Si l’on excepte la fin riche en rebondissements, le récit est relativement calme. Mais attention, le danger rôde, subtil et pernicieux. Il se cache dans les yeux et les gestes des faés qui, à tout moment, peuvent se montrer cruels ou imprévisibles. Bien souvent, les pièges se referment de façon inattendue…
--- Une humaine perdue parmi les faés ---
Margaret Rogerson a su donner vie à ses personnages, s’attardant sur chaque détail, exploitant jusqu’à la moindre différence. La romance est donc ancrée dans la réalité, et c’est sûrement pour cette raison qu’elle m’a plu. En effet, Isobel et Corneille ne cèdent pas à la facilité et tentent de résister à leurs sentiments, car les conséquences de cet amour seraient terribles pour l’un comme pour l’autre.
J’ai apprécié Isobel pour sa force de caractère et son indépendance. Elle parvient même à se remettre en question, tandis qu’elle tombe amoureuse et ressemble alors à toutes ces jeunes filles qu’elle méprise habituellement. Voilà une héroïne très bien construite !
Corneille, quant à lui, est plus mystérieux, mais c’est le lot de tous les faés. Bien sûr, Margaret Rogerson lui accorde plus d’humanité qu’aux autres, plus d’émotions même, mais il n’en demeure pas moins le prince d’automne. J’ai adoré l’ambivalence qui le caractérise ; Corneille est toujours en équilibre précaire, comme si sa nature n’était pas clairement définie.
Enfin, les autres fés sont fidèles à eux-mêmes. Que ce soit Mouche, Ciguë ou Alouette, ils apportent tous quelque chose à l’histoire, mais ce quelque chose est-il positif ? La réponse n’est pas toujours aussi simple…
--- Un final un brin trop rapide ? ---
Dans les derniers chapitres, le rythme se précipite et je n’y étais pas préparée. En vérité, j’appréciais l’ambiance d’origine, lourde de menaces. De ce fait, il m’a manqué un petit quelque chose pour apprécier pleinement ce final, mais je ne saurais dire quoi. Une transition, peut-être ?
En outre, je m’attendais à un autre dénouement, ce qui est toujours à double tranchant. D’un côté, j’ai été vivement surprise. De l’autre, j’espérais davantage d’originalité. Quoi qu’il en soit, je pense que cette conclusion pleine d’action ravira la majorité des lecteurs !
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