80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le cataclysme est déjà passé - on n'est d'abord pas bien sûr, une catastrophe nucléaire peut-être - Dylan et sa mère Rowenna ont survécu.
En miroir, cette mère et ce fils répondent de leurs angoisses et questionnements à travers un journal bleu.
Ils y écrivent à tour de rôle ce qui arrive ou ce qui est déjà arrivé mais ils se sont promis de ne pas lire ce que l'autre y écrivait…
Les non-dits resteront donc prisonniers des pages.
Les deux points de vue alternent tout au long du roman (même si les rôles de chacun, parents-enfants, ont tendance à s'effacer à cause précisément de la tragédie).
En attendant il faut survivre, donner le change d'un quotidien irréel, accepter les pertes et les privations.
Ce roman est aussi imprégné de culture galloise : d'abord l'action se déroule précisément dans un petit village du Pays de Galles, ensuite la langue galloise se retrouve à même le texte.
On peut même dire que le fait d'avoir une culture forte (et d'écrire !), permet de supporter avec plus de facilité, sinon fatalisme, cette situation subie.
Un roman d'anticipation assez court qui plaira aux lecteurs adolescents.
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