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Livre envoutant, j'ai retrouvé le pays où j'ai vécu, l'Argentine, et plus particulièrement Buenos AIres, toute la côte le long du Rio de la Plata jusqu'à Tigre, l'Uruguay. tout sonne juste. Suspens, destin bouleversant des enfants, vérité et lucidité, originalité, bravo !
La Enana, Ismael et Ajo sont trois enfants des rues de Buenos Aires, âgés de seize, treize et six ans. Ils ont été recrutés et littéralement dressés par une organisation d'agents de sécurité corrompus, pour cambrioler des maisons. Leur "patron" décide de les vendre à d'autres malfrats en Uruguay, où le jeune trio doit s'attaquer à un complexe de luxueuses villas hautement protégées : une mission à hauts risques où, à la moindre anicroche, leur vie ne pèsera pas lourd.
Le sujet ne peut qu'interpeler et l'on se prend vite d'affection pour ces gamins livrés à eux-mêmes et réduits aux pires expédients pour leur survie, proies idéales pour tous les prédateurs et exploiteurs de misère, dans des pays où la corruption et le banditisme gangrènent des pans entiers de la société, et où la vie ne vaut pas toujours bien chère.
Le récit est enlevé, empreint de suspense, et extraordinairement tendre : relaté à hauteur d'enfants, il nous fait partager leurs peurs et leurs souffrances, mais aussi leur solidarité, leur capacité à profiter du présent et à s'émerveiller d'un rien malgré la violence et la crapulerie ambiantes. L'on traverse ainsi le pire d'un pas relativement léger, emporté par l'inconscience de l'enfance, inquiet et horrifié néanmoins de comment tout cela va bien pouvoir finir.
Pourtant, la fin, tout à fait désarçonnante par sa brutalité en queue de poisson, n'est pas, n'en déplaise au lecteur, ce qui compte le plus dans cette histoire : au-delà de la dénonciation des conditions de vie et de l'exploitation de ces gosses des rues, confrontés très jeunes au crime, à la violence et à la mort, l'auteur a choisi de mettre l'accent sur l'incroyable capacité de résilience de l'enfance. La peur et la faim sont là, mais jamais le désespoir, tandis que le jeu et la magie, illustrés par la petite touche de fantastique qu'a choisi d'ajouter l'auteur, restent toujours prêts à resurgir.
A ceci près que j'ai trouvé la petite fantaisie fantastique plutôt superflue et la fin insuffisamment aboutie, j'ai été séduite par ce roman captivant et agréable à lire, qui sait si bien se glisser dans la peau de ses jeunes personnages et nous faire partager leur regard sur un monde désespérément corrompu et dangereux.
L’exploitation des enfants sous toutes ses formes est toujours un sujet qui serre le cœur, poignant, révoltant, dérangeant.
Nous sommes dans un quartier pauvre de Buenos Aires où trois enfants survivent au jour le jour, unis et solidaires. Leur spécialité : cambrioler ; ils sont devenus experts grâce à leur détermination et leur habileté, se faufilant et déjouant les caméras de surveillance. Ils travaillent régulièrement pour un commanditaire, un ancien policier reconverti dans la sécurité qui « coache » des bandes de gamins des rues.
Le lecteur ne connaîtra pas grand-chose de leur passé, sinon que la jeune fille et le plus jeune garçon de 6 ans sont frère et sœur, qu’ils ont fui la violence et les coups, la sœur protégeant tendrement le petit qui n’a que six ans.
Un jour, une étrange et périlleuse mission leur est confiée : pénétrer dans une immense propriété, quartier sécurisé de villas de luxe en Uruguay ; une mission pas aussi claire qu’il n’y parait aux objectifs flous.
Là le piège se referme inexorablement et la tension monte.
Comment vont-ils déjouer les pièges, les chiens, les gardiens ? Rapidement, leur sort devient incertain.
Incontestablement, j’ai aimé le suspense distillé et les très beaux moments de tendresse, la poésie qui filtre malgré la violence.
Pourtant, même si j’ai été sous tension une partie du récit, craignant pour ces enfants cambrioleurs, il m’a manqué un petit déclic pour être totalement emportée. J’avoue que la fin m’a déçue car elle est brutale et inattendue.
Je remercie chaleureusement les éditions Stock pour l'envoi, via net galley, du roman Invisibles de Lucía Puenzo.
Ils sont trois. Trois enfants des rues de Buenos Aires. Trois petits voleurs, les meilleurs du quartier du Once. Pour eux, rien n’est impossible.
Ils ont accepté une mission périlleuse en Uruguay.
Arrivés sur place, ils déchantent : enfermés dans une propriété de 60 hectares, ils doivent cambrioler neuf villas protégées par des gardiens armés et des chiens. Pour sortir vivants de cette prison dorée, ils n’ont qu’une option : réussir.
Invisibles nous emmène à Buenos Aires (Argentine) à la découverte de trois enfants, voleurs professionnels qui cambriolent des villas. Leur manège est bien rodé, ils ont un taux de réussite de 100 %. Leur patron les envoi en Uruguay, où leur mission est de cambrioler des villas. Rien de bien compliqué pour eux, à priori... Car dans la pratique, ils vont se retrouver dans un quartier sécurisé de neuf villas, inviolables ou presque. Ils ignorent quasiment tout de leur mission mais ils ont bien compris que cette fois ci les choses allaient être plus compliquées ! S'ils n'y arrivent pas, sortiront t'ils vivants de cet enfer ?
Invisibles est un roman poignant, dont le titre est bien trouvé. Invisibles, ces enfants le sont aux yeux de la société. Personne ne les voit, personne n'imagine que des enfants (dont le plus jeune commence à.. l'age de six ans !) peuvent cambrioler des villas. Et pourtant ils sont doués, très doués. Ils risquent leur vie tous les jours, et encore plus quand ils vont se retrouver en Uruguay.
Certains passages m'ont beaucoup touché. J'ai trouvé ce roman poignant. Dérangeant aussi car malheureusement dans les pays pauvres des enfants peuvent tout à fait se retrouver dans une telle situation.
J'ai apprécié l'histoire, les personnages, et je l'ai trouvé très bien ficelé.
Invisibles est un court roman que je recommande et à qui je mets cinq étoiles.
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