"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après avoir apprécié les deux premiers romans (« November road » et « Seuls les vivants ») de Lou Berney, nouveau venu dans le monde du noir, je me réjouissais de me plonger dans son dernier opus qui m'a harponnée au départ pour ensuite me laisser perplexe.
Hardly, la vingtaine, se contente de sa petite vie d'employé dans un parc d'attractions miteux et de fumeur de pétards en compagnie d'amis encore plus losers que lui.
Le jeune homme sans ambitions va voir sa vie bouleversée lorsqu'il croise le regard de deux enfants accompagnés de leur mère et manifestement maltraités.
Après avoir prévenu les services sociaux et constaté leur incurie, il décide de retrouver la famille et de sauver la sœur et son frère.
Mais n'est pas Sherlock Holmes qui veut...
La quête va en effet être semée d'embûches auxquelles le Robin des Bois sauce américaine n'est pas habitué.
Le récit, prometteur avec son humour désabusé, tourne en rond et les états d'âme du détective amateur m'ont assez rapidement fatiguée.
http://papivore.net/litterature-anglophone/critique-descente-lou-berney-harper-collins-noir/
Frank Guidry en sait un peu, mais déjà trop, sur l'assassinat de JF Kennedy ; un tueur à gage est lancé à ses trousses.
Charlotte, elle, se réveille de son engourdissement conjugal, prends ses deux filles sous le bras et quitte le domicile familial.
Le chemin de ces deux là va, bien sûr, se croiser.
Nous voila parti dans un road trip rythmé mais qui prend paradoxalement son temps.
C'est un thriller palpitant sur le courage, les choix, la remise en question, savoir se mettre en danger pour changer de vie ; bref, être maître de son destin.
Les personnages sont intéressants surtout Charlotte, la relation si complice entre ses filles et aussi le gamin noir (il n'a pas de nom) qui se retrouve, sans le savoir, être le chauffeur du tueur à gage.
Il y certes des méchants mais ce n'est pas si noir que cela ; il y a même des touches d'humour.
On est bercé par la route 66, la chaleur et la folie de Las Vegas, la place des femmes et des noirs dans les années 60.
La fin ne tombe pas dans la facilité.
Un roman que je conseille donc sans hésiter.
Wyatt est détective privé à Vegas, un client lui confie une mission à Oklahoma City, cela fait 26 ans qu'il n'y a pas mis les pieds. En ce temps-là il ne s'appelait pas Wyatt et dans le cinéma où il travaillait, un casse avait fini en bain de sang, toutes les personnes présentes étaient mortes, sauf lui, pourquoi les autres étaient morts et pas lui ? À cette même époque, la soeur de Julianna s'était volatilisée. Geneviève avait l'air d'une fille qui cherchait les ennuis. Était-ce surprenant qu'elle les ait trouvés. Julianna, continue 26 ans après de chercher ce qu'elle est devenue.
Un bon polar comme on les aime, deux personnages rongés par la culpabilité et qui n'ont de cesse de chercher à découvrir la vérité. Avec une narration captivante, Lou Berney nous raconte l'impact que des évènements tragiques peuvent avoir sur les survivants et les efforts que chacun déploie pour comprendre enfin ce qui s'est passé. L'auteur alterne les deux enquêtes avec bonheur et le lecteur ne perd jamais le fil de ces deux histoires. Un roman noir classique mais bien ficelé, pas de descriptions inutiles, tout est dans l'action.
Un grand merci aux éditions Harper Collins et à Babelio pour leur confiance.
Je connais déjà Lou Berney avec « November Road », un gros succès et je me suis dit que ce petit dernier serait de la même veine : intéressante rentrée littéraire 2021 : un livre de plus.
Autant vous dire que je n'ai pas été déçue. On y retrouve le détective Wyatt, à Las Vegas, hanté par une sombre histoire de tuerie d'employés de cinéma où une seule personne a survécu.
Les souvenirs reviennent petit à petit pour cette année 1986 au cours de laquelle, Oklahoma City a connu deux tragédies : cette tuerie avec également, la disparition incompréhensible de Genevieve, dans une fête foraine. Sa petite soeur Julianna était avec elle mais Geneviève l'a laissée seule « un instant » et n'est jamais revenue.
Ces deux affaires sont devenues celles de Wyatt qui recherche la vérité et fait de multiples rencontres ; tente de dénouer les fils ; qui dit vrai, qui dit faux ? le principal suspect était en fait en prison, alors qui ? On se pose de nombreuses questions ; la vie personnelle de Wyatt est assez présente avec son absence pas très bien appréciée par sa compagne ; les chapitres portent tous le nom d'un personnage ; on sait que le soir de sa disparition, la magnifique Geneviève portait un T-shirt où avec l'inscription « Born in the U.S.A. » (tiens, là je pense à quelqu'un avec sa chanson que j'adore)…
Un jour, sort de prison celui qui était le suspect number one : Christopher Wayne Crowley que va rencontrer Julianna qui n'a jamais cessé de chercher sa soeur car, au plus profond d'elle, elle est toujours envie.
Rebondissements ; questionnements… Mais là, je me dois de taire plus de cette histoire qui m'a vraiment passionnée.
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