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Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire. Un gang de filles pirates de l’espace qui va braquer une prison pour sortir un prince de cellule. Pirates, héroïnes, science fiction, on est dans ma zone de confort en théorie. En pratique, c’est un gros loupé que je n’ai terminé que parce que c’était une réception babelio donc pour rédiger mon avis global. Tout n’est pas mauvais, c’est l’association de chaque élément qui pèche. Si l’on s’intéresse aux personnages, c’est tout ou rien. Les 4 héroïnes sont bien construites, forme un ensemble varié et qui fonctionne bien. Le traitement de la culpabilité du côté féminin est très bien fait et montre différentes possibilités pour vivre avec. Mais avec les rares personnages masculins et les personnages secondaires ça se gâte. Ils sont caricaturaux, peu construits, pas développé et ont des réactions pas crédibles pour deux sous. Par exemple, en moins de 10 lignes on passe de « je veux te tuer depuis des années je te hais » à « on passe l’éponge on redevient ami ». Si l’on regarde l’écriture/la traduction c’est pareil. Il y a des passages soignés pas avec une écriture géniale mais c’est efficace et d’autres où on a l’impression de lire un premier jet. La relecture n’a pas été très poussée non plus. « Applaudissa » du verbe applaudier je suppose m’a particulièrement agacé par exemple. Et pour finir si on l’on se penche sur l’intrigue, sa construction et son rythme et bien même topo. D’un côté on a plus de 600 pages donc on a en théorie le temps de tout poser, d’imbriquer des éléments, de présenter l’univers, les personnages et leurs complots pour avoir un tout cohérent et bien non. Malgré ça tout ce qui est clé pour que l’histoire tienne la route est ultra rapide, tombe comme un cheveu sur la soupe. La construction m’a laissé le sentiment d’être une succession sans queue ni tête d’événements comme si on avait essayé de relier une série d’idée par un vague fil conducteur.
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