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J’ai bien aimé cette histoire issue en partie de la propre histoire de l'auteure.
Le deuil à retardement est surprenant, de même que sa position sur le don d’organes en tant que neurochirurgienne.
Côté écriture, un chouya trop de comparaisons à divers téléfilms, chansons, personnages, … à mon goût mais c’est tout de même agréable à lire.
Une jolie histoire.
Ce livre de Lauriane Bordenave explore le chemin de la perte à travers l'histoire personnelle de son héroïne, Lila, qui a perdu sa mère lorsqu'elle était adolescente.
Pourquoi cette perte revient-elle sur le devant de la scène si longtemps après (15 années) ? Quel est l'élément déclencheur ?
Lila suit des études en neurochirurgie, elle est en stage à Lariboisière lorsque surviennent des "troubles" dont elle n'arrive pas à déterminer la teneur.
Un sentiment diffus l'enveloppe et lui fait repenser à cette triste période de sa vie, à l'époque tout s'est passé si vite… A-t-elle jamais pu faire son deuil ? Si tant est qu'on puisse le faire un jour…
Sa mère aurait-elle pu passer les dernières minutes de sa vie ici même, dans cet hôpital ?
L'histoire continue de s'écrire, il va falloir retourner sur les traces de cette mère partie trop vite…
Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas dévoiler toute l'histoire.
J'ai aimé cette écriture fluide et qui dit les choses avec simplicité, c'est une belle histoire qui donne envie de serrer contre nous les êtres chers qui accompagnent nos vies.
Au-delà de ça, il y a une vraie réflexion sur la transmission, ce qu'on laisse de nous au sens strict et figuré mais aussi à qui on le transmet.
Très touchée.
Lila, 25 ans, débute un nouveau semestre d’internat à l’hôpital Lariboisière, Larib pour les intimes. Marchant dans les traces de sa mère et de son frère, elle sera chirurgienne. Mais aujourd’hui, après les présentations d’usage et la découverte du service de neurochirurgie où elle va passer les 6 prochains mois, une petite boule d’angoisse vient se loger au creux de son estomac. Qu’y a-t-il entre ces murs qui puissent la déstabiliser autant ?
Afin de trouver une explication à ce pressentiment qui l’assaille, Lila va devoir remuer le passé et se remémorer ce qu’elle avait pris tant de soin à enfouir : la mort de sa mère Marianne.
Ce roman est une superbe découverte. Très agréable à lire, les quelques 250 pages se dévorent. Je me suis tout de suite sentie très proche de la narratrice et j’ai pris plaisir à l’accompagner dans son travail de deuil et d’acceptation de cette mère imparfaite.
Le métier de l’auteure, médecin anesthésiste, transparaît dans le réalisme des scènes et les termes médicaux qui viennent appuyer le récit. Peut-être juste un petit regret qui fait qu’on frôle le coup de cœur sans l’atteindre tout à fait : le sujet du don d’organes aurait selon moi mérité d’être approfondi.
Ça n’en reste pas moins un très bon roman que j’ai eu beaucoup de mal à quitter.
Roman sur le deuil et le don d’organes, se lit facilement mais j’ai bien peur de l’avoir oublié avant la fin de l’année.
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