Lorsque l’on m’a proposé ce « journal sans filtre », je me suis dis, allez, je tente, ce sera une lecture originale ! Et bien pour cela, oui, ce fut complètement atypique !
Peut-être un peu trop pour moi d’ailleurs. Ce texte en langage parlé, brut, parsemé de « donc voilà », de « genre », à la longue, ça lasse. Enfin, pour ma part. Disons que sur 260 pages, c’est un peu long.
Et puis lire les élucubrations d’un type qui ne peut pas blairer la vie, ça ne met pas de bonne humeur (mais ce n’est pas le but de l’ouvrage). Même si parfois, ses réflexions sur la vie m’ont arraché un sourire. Je ne dirai pas que j’ai détesté mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est un style. On aime ou on n’aime pas, comme on dit.
Toujours est-il qu’il reflète très certainement l’état d’esprit d’une part de la population, du ras-le-bol qui envahit le quotidien, qui fait broyer du noir et décapsuler des bières. Qui fait se défouler sur un sac de frappe, à défaut de pouvoir tout envoyer valser, et notamment un boulot ennuyeux et répétitif au possible. C’est brut de décoffrage, c’est souvent sombre, c’est acerbe et cru, malgré quelques pointes d’humour.
La vie n’est pas toujours une fête, et ce journal en est le parfait exemple.
Merci à Nathaly et aux éditions AO pour cette lecture qui sort des sentiers battus.
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