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Kim Jiyun, alors qu’elle se promenait dans son quartier de Séoul la nuit, a aperçu une laverie automatique avec de douces lumières. Ce spectacle lui a inspiré la première phrase de son roman, La petite échoppe des jours heureux.
Avec une plume fluide et délicate, Kim Jiyun nous propose un délicat roman choral réconfortant, doux et poétique que j’ai dévoré en à peine 24 heures. J’ai adoré suivre les tranches de vie que les clients écrivent dans le carnet oublié. Au travers de ces histoires apparaissent des personnages touchants et originaux dans leur banalité. D’une mère au foyer à un grand-père avec son chien qui peine à reconstruire sa relation avec son fils, en passant par un jeune chanteur, une scénariste, une jeune fille prisonnière d’une relation toxique… chacun laisse sa trace dans le journal, permettant d’observer la vie de cet ancien quartier de Séoul.
Alors que les destins s’entremêlent, ceux qui n’étaient autrefois que des étrangers choisissent de se répondre, de se soutenir, de s’entraider et peu à peu de tisser des liens, construisant des relations précieuses qui vont bouleverser leur vie.
Pour conclure, La petite échoppe des jours heureux est une véritable lecture doudou. Avec sensibilité et délicatesse, l’auteure nous offre une lecture pleine de douceur et nous montre que les petits gestes du quotidien ont le pouvoir de changer nos existences.
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