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Un héritage mystérieux, une légende locale et des créatures mystérieuses...
Eloé est une autrice suisse qui, par le plus grand des hasards, hérite d'une vieille et grande demeure d'une tante perdue de vue.
Mais cet héritage se situe en France, plus précisément en Occitanie à quelques kilomètres de Montségur. À son arrivée, elle perçoit d'étranges choses mais c'est surtout les légendes locales qui l'interpellent.
Pourquoi a t'elle ces visions, pourquoi ressent-elle des choses qu'elle n'aurai jamais éprouvé auparavant.
Un One-shot que j'ai adoré aussi bien dans l'intrigue, dans sa construction mais aussi dans la plume de l'autrice. Je ne m'attendais pas à un récit aussi prenant, d'autant qu'en plus l'autrice met en scène une autrice en panne d'inspiration et qui n'est pas loin de développer le syndrome de la page blanche.
On sens la recherche dans ce récit au gré des aventures de nos personnages. En effet ici légendes locales, récit historique et intrigue pleine de mystère.
Les personnages sont tous intéressants, même si j'ai eu beaucoup de mal avec Énoé car c'est une jeune femme qui tombe direct dans les bras des hommes et passe limite pour une fille facile. Fort heureusement l'autrice rectifie le tir pour nous offrir une Éloé pleine de ressources et surtout plus sûre d'elle.
Mais je crois que mon perso préféré a été Aubin et son côté "hérisson". J'ai bien rigolé avec lui et ses réparties.
Le côté fantastique de l'Histoire m'a totalement embarquée, surtout grâce à Adebran et Ermessende. Même si au début du roman je me suis demandée où j'étais tombée car l'intrigue commence en 1244 en Occitanie.
D'ailleurs le fait que cela se déroule dans l'arrière pays Ariégois est un gros plus.
J'ai beaucoup aimé le fait que les personnages aient vécus une EMI, cela peut expliquer beaucoup de choses et surtout explique le lien qui relie tous nos personnages.
Par contre je ne m'attendais pas à quelques scènes de tortures bien travaillées pour paraître réelles ce qui m'a surprise mais dans le bon sens.
À contrario les scènes de sexe et de masturbation ne m'ont pas du tout plu, je trouve qu'elles n'avaient pas leur place ici.
La plume m'a embarqué du début à la fin malgré quelques passages à vide (comme les scènes sexuelles) mais dans l'ensemble elle est mature, entraînante,
fluide et nous fais ressentir maintes émotions comme l'angoisse, la peur, la terreur des personnages, l'amour, l'amitié qui les lie.
En bref, une découverte totale pour cet OS qui plaira à coup sûr.
« 24 heures » est une nouvelle écrite par Katja LASAN, une autrice déjà connue chez Cyplog éditions notamment pour ses séries « Gueule d’ange » est « Le talisman de Paeyragone ».
Dans sa nouvelle histoire, nous allons suivre Agathe, une passionnée de musique et de cinéma qui tient un blog dans lequel elle poste des vidéos d’artistes qu’elle suit pendant 24 heures.
Alors lorsque un célèbre guitariste qu’elle aime emménage dans son village, elle ne peut s’empêcher de lui proposer de le filmer.
24 heures, ce n’est pas grand-chose et pourtant en quelques heures des vies peuvent être transformées.
Je ressors assez mitigée de ma lecture.
Tout d’abord, en toute honnêteté, je ne suis pas amatrice de nouvelles. Ce n’est pas un format que j’affectionne parce que c’est trop court, les personnages n’ont pas le temps d’être vraiment travaillés ni le récit de se développer vraiment. J’ai besoin de profondeur quand je lis et je n’ai jamais trouvé une nouvelle qui me donnait vraiment un sentiment de satisfaction totale.
Cependant, je dois bien avouer qu’ici j’ai trouvé que les personnages étaient plutôt bien travaillés et que l’histoire tenait debout. Il y a toujours ce sentiment de rapidité quand on lit une nouvelle puisqu’elle ne fait pas beaucoup de pages, mais on a un vrai socle qui permet à cette histoire d’être plausible et intéressante.
Beaucoup de thématiques sont abordées dans « 24 heures », beaucoup qui touchent l’univers de la musique, de la célébrité, des relations qui en sont chamboulées. Il y aura forcément une thématique qui vous parlera plus qu’une autre et qui vous touchera.
Par contre, le point qui m’a vraiment gêné dans ma lecture est le style de l’autrice. Personnellement, je n’ai pas accroché ou en tout cas à son style dans cette nouvelle. Pourtant, cela convient assez à l’ambiance de l’histoire, à sa thématique… Mais j’ai trouvé que c’était un peu trop « brut » pour moi.
En conclusion, « 24 heures » est une nouvelle qui coche beaucoup de cases pour plaire au plus grand nombre d’amateurs du genre. Katja LASAN se penche sur l’univers de la musique et tout ce que la célébrité peut apporter en bien comme en mal.
N’étant pas fan de ce format, je dois bien avouer que j’ai été surprise de trouver un récit bien établi et pas bancal comme c’est souvent le cas.
Cependant, le style de l’autrice ne m’a pas touché et je suis un peu passée à côté de cette histoire.
( http://lectrice-lambda.blogspot.com/2021/05/24-heures-katja-lasan.html )
Grâce à un service-presse numérique des éditions Cyplog (que je remercie énormément !!), j’ai pu lire cette petite merveille et je vous délivre aujourd’hui ma chronique. Bon, déjà, parlons de cette couverture. Wow. Je suis sous le charme ! L’illustrateur, Nicolas Jamonneau, a fait un travail incroyable. Cette couverture est géniale, car on est intrigué par l’univers de l’auteure. On y voit un ange et deux sortes de « démons », et notre imagination surgit ! C’est vraiment un plus pour ce roman, car je l’ai adoré ! Alors si la couverture attire, tant mieux ! Ce roman mérite amplement d’être lu !
Et pour cause, je trouve l’histoire vraiment géniale. C’est celle d’Elisa, jeune femme tout à fait normale, sauf peut-être pour sa maladresse qui la suit partout où elle va. Elle vit seule, avec son chat, passe son temps sur les jeux en ligne et ne se doute pas un seul instant de ce qui l’attend. Un jour, sa grand-mère meurt, mais avant, elle lui demande de trouver et de protéger un talisman. Elisa ne comprend pas l’importance de ce talisman, et ne s’en soucie pas jusqu’à tomber sur Kylian, un jeune homme au visage balafré. Il lui apprend alors que la jeune femme doit protéger le Talisman de Paeyragone et l’apporter au peuple des Syams, des sortes d’anges, afin de détruire les ténèbres qui les menacent de plus en plus. Elisa et Kylian vont alors se lancer dans une aventure afin de livrer le talisman avant qu’il ne soit trop tard.
Avec une histoire comme celle-ci, je dois avouer que j’étais à fond ! J’adore ce genre d’histoire, et ce côté urban fantasy. C’est ce qui me correspond le plus en tant que lectrice, et j’ai donc été charmée par l’histoire ! On passe progressivement du monde réel au monde des Syams, et l’auteure nous plonge dans un autre univers qui reste étroitement lié au nôtre. En effet, les Syams sont des anges qui protègent les Sans-Plumes (autrement dit, les humains) tout en restant dans l’ombre. Mais cet équilibre est menacé lorsque Locle, le seigneur des ténèbres, tente d’anéantir le monde et les Syams. Pour un schéma assez répétitif d’une histoire entre le bien et le mal, je trouve que Katja Lasan a merveilleusement su rendre son monde unique. Je ne saurais même pas à quoi comparer ce livre, car il a vraiment sa propre histoire et sa propre mythologie. D’autant plus que l’auteure explique parfaitement comment est fait le monde des Syams. On sent que c’est très travaillé et incroyablement bien ficelé.
Cela est dû à la plume de l’auteure. En effet, je la trouve vraiment douce et légère. Elle nous décrit des scènes que l’on visualise parfaitement, et même celles qui se déroulent chez les Syams. On a des transitions travaillées et des dialogues soignés. C’est vraiment un gros plus pour le confort du lecteur ! Et pour seulement un troisième roman, l’auteure a un talent fou.
Ce qui est aussi top dans ce roman, c’est la panoplie de personnages. Ils ont tous une part de mystères et l’auteure prend plaisir à nous les divulguer petit à petit, alors que le suspens est horrible ! Les pages finissent pas se tourner toutes seules pour dévorer l’histoire et son intrigue. Ces personnages sont nombreux, mais on parvient rapidement à les retenir de par leur caractère unique et creusé. De plus, je trouve qu’on peut tous les apprécier à leur façon, car les idées qu’ils défendent, ou simplement leur personnalité, ont toujours de quoi être admiré. Même la maladresse d’Elisa est appréciable, car c’est ce qui fait d’elle, elle même en fait. C’est aussi pour cela que je n’ai pas de réels préférences pour untel ou untel.
Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est réellement le monde des Syams. L’auteure a crée sa propre mythologie autour du Talisman de Paeyragone par exemple. On sent qu’il y a un gros travail fourni afin de nous parler du passé des Syams. Et j’aime énormément ! On se sent plus proche des Syams et Katja Lasan a su lier leur monde au nôtre, avec une cohérence vraiment top. Et puis chaque petite anecdote des personnages ajoute vraiment un bonus à l’univers !
Par contre, une chose que j’ai détesté : CETTE FIN ! Non ! Je n’arrivais pas à croire que j’avais terminé le roman, car c’est tellement brusque et inattendu que je me souviens avoir presque hurlé… Je veux la suite !!!
En bref, une lecture qui se laisse dévorer grâce au talent incroyable de l’auteure, qui a su entremêler le réel et le fantastique dans le cadre d’une histoire unique en son genre ! Je le recommande à tous ! C’est presque un coup de coeur, mais j’attends la suite de la saga qui promet d’être encore meilleure !
https://lapetiteetagere.wordpress.com/2016/07/03/le-talisman-de-paeyragone-livre-tome-1/
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