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Ce livre est une "réflexion sur la conception japonaise du beau" (4e de couverture et préface p. 13). Certes, mais c'est réducteur. Le titre est véritablement porteur du sens "Éloge de l'ombre" comme conception japonaise du beau versus le style occidental bling bling, sans âme et utilitaire. Le ton est moqueur sur un sujet qui pourrait nous apparaître, à nous Occidentaux (l'auteur en est convaincu), futile.
Avec regret, l'écrivain constate que le Japon intègre la modernité de l'Occident sans l'adapter à l'esprit japonais que se soit pour l'architecture des maisons (jusqu'aux toilettes qui ont leurs pages... intéressantes !), le cinéma, le théâtre traditionnel japonais (Nô et Kabuki), etc. En posant ce constat comme postulat, il nous éclaire sur la conception de l'ombre et de la couleur au Japon. Vivre à la japonaise se médite, vivre à l'occidentale se consomme. L'auteur nous déroule toutes ces conceptions bien loin de notre esprit avec clarté, précision, humour et profondeur.
L'avant dernière partie sur les femmes japonaises précédant la lumière électrique est une surprise emprunte de tristesse. Le "c'était mieux avant" est une illusion.
Un livre profond, moqueur parfois, méditatif. Pour ceux qui sont amoureux du 'japon traditionnel', c'est un incontournable pour en saisir les contours.
La clef – Junichirô Tanizaki.
Un homme, professeur d’université âgé de 56 ans et à l’âge du démon de midi tardif ne parvient plus à satisfaire sa femme d’une quarantaine d’années d’un tempérament excessif.
Il s’aperçoit que la jalousie serait un excitant…
L’auteur a choisi deux journaux intimes pour faire converser les époux.
Le roman tourne autour de la possibilité de lire ce que chacun des époux a écrit l’un sur l’autre sans avouer avoir lu ce qui est écrit.
Des scènes avec un voile sensible de mystère et une atmosphère délicate y sont décrites.
La fin du roman voulu par l’auteur donne une autre confession que celle espérée par l’homme et la femme du livre.
Un écrivain doux rêveur, à l’écriture sensible, mais qui dévoile tout juste la clef ; une confession devrait-on qualifier de pudique.
Un incontournable pour les amoureux de la littérature japonaise!
O'Tsuya est belle, très belle. Et Shinsuke l'aime à la folie.
O'Tsuya est une jeune fille choyée, dont le père artisan emploie Shinsuke.
Dans le Japon du XIXe siècle, il n'en faut pas plus pour que l'histoire soit impossible.
Pourtant, téléguidés par un homme dont les intentions sont loin d'être nobles, Shinsuke et O'Tsuya fuguent...
Tous les deux innocents, ils vont chacun à leur façon, ensemble ou l'un pour l'autre, sombrer. Sombrer comme on dit devenir sombre.
Ce livre, ne serait-ce qu'à son titre révélateur, ne tient pas en haleine par son intrigue. Pourtant, il tient en haleine. Merveilleusement écrit, merveilleusement inspiré. Une passion malmenée, un amour idéal subitement confronté au réel, et combien le réel déforme, rationalise, dessille... Pousse au crime.
Tanizaki confirme mon inclination pour la littérature japonaise.
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