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Le commandant de gendarmerie française Clet Postec arrive dans l'île Catalane la petite Pitiuse pour l'enterrement de son beau-père.
Cela faisait 20 ans que cet ancien radio de la grande pêche, n'était pas venu dans cette île « qui semble somnoler sous une pluie discrète" et « s'embarquer sans rame ni gilet de sauvetage dans la modernité ».
L’île de forme écartelée, est vraiment un personnage à part entière.
Coincé sur l’île par une tempête, ce gendarme va enquêter sur la noyade d'une femme.
Page 66, l'auteur fait référence à un éthnologue Tobie, rencontré en Nouvelle-Calédonie et je me suis demandé si il parlait de Tobie Nathan ethno-psychiatre que j'ai eu le plaisir de connaître en Guinée-Conakry !
C’est une enquête assez classique et un peu lente avec une écriture mélancolique et poétique.
Jean Pierre Lefebvre est un germaniste français.Il est surtout traducteur et professeur.Une île si tranquille est son 2ème roman (le 1er datant de 1989).
Nous nous retrouvons donc dans la petite Pitiuse (Formentera), la plus petite des îles des Baléares au milieu de la mer Méditerranée .Nous sommes dans les années 1980 et Clet Postec qui est gendarme sur le continent revient pour l'enterrement de son beau père après avoir quitté cette île depuis 20 ans.
Déjà rien qu'avec le titre du livre ,c'est une invitation au voyage.On la découvre à chaque page et on a vraiment l'impression de s'y promener.Le côté sauvage de cette nature préservée ,la rende mystérieuse et parfois dangereuse .Elle est un des personnages principaux de ce roman.On en apprend beaucoup sur son histoire ,ses traditions, ses langues parlées ( le catalan, le castillan, les dialectes locaux...),sa cuisine car dans cette île on y mange beaucoup de spécialités qui sentent bon le soleil comme le pot au feu de vives, le baliste, la Olla Podrida le tout arrosé de vina turbio. Que c'est dépaysant et charmant ,mais sous ce calme apparent le ciel s'assombrit ,le vent commence à souffler car une grosse tempête s'annonce.Son arrivée est si bien décrite qu'on s'y croirait.La petite Pitiuse va se retrouver isolée et coupée du monde et c'est à ce moment là qu'on découvre au pied d'une falaise le corps de Rosa Wilf ,une habitante de l'île.Est ce un suicide, un accident, un meurtre?
Postec qui ne peut repartir va donc enquêter sur cette mort même s'il ne peut le faire que de façon officieuse.Il va le faire à l'ancienne si on peut dire déjà en raison des conditions climatiques ,pas d'autopsie possible, pas d'ordinateur et de téléphone portable dans les années 80.Et c'est tout le charme de ce livre de se retrouver au coeur d'une enquête qu'il va falloir résoudre avec peu de moyen.
C'est un roman qui se lit facilement et rapidement.Les éléments s'enchainent naturellement grâce à des chapitres courts qui sont eux même composés de petits chapitres.Un petit bémol au sujet de la longueur des phrases qui sont parfois trop longues..Ce que je n'affectionne pas particulièrement.
Jusqu'au bout il y a un bon suspens mais le dénouement est révélé de façon un peu précipité.C'est bien dommage.
J'ai quand même aimé cette intrigue policière for dépaysante.
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