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Un roman d'épouvante coréen qui ne correspond pas vraiment à l'idée que je m'en faisais. Une suite de personnages tous plus énigmatiques les uns que les autres évolue au sein d'une petite communauté rurale et forestière. On apprend à connaître Yi Ha-in, avocat de son métier, récemment arrivé dans le village, à la recherche de son frère dont il n'a plus de nouvelles. Il rencontre In-su qui a reprit le poste de garde forestier laissé vacant par ce dernier. Dans ce roman à la construction originale, les éléments se mettent en place lentement avec une force grandissante. Petit à petit l'atmosphère s'alourdit pour devenir irrespirable. Les personnages dévoilent leur côtés sombres et on comprend l'inquiétude et l'angoisse que certains peuvent éprouver. Le personnage de In-su est complexe avec son rapport à l’alcool et à son statut de père et de mari, qui fait que l'on ne sait jamais si ce qui lui arrive est réel ou s'il s'agit d'une de ces nombreuses hallucinations générées par sa consommation excessive d'alcool. Sa vie de famille part en lambeau sans que rien ne puisse l'empêcher.
J'ai trouvé plusieurs longueurs qui donnent à la lecture des coupures de rythme, notamment lors de répétitions fréquentes, c'était assez dérangeant. L'auteure aurait pu nous emmener dans cette forêt qu'elle décrit comme noire, labyrinthique qui ouvre dans notre imaginaire la porte aux plus grandes peurs et pourtant , elle choisit de nous y faire pénétrer que trop tardivement à mon goût. L'épouvante n'a finalement pas été au rendez vous en ce qui me concerne. La nuit du hibou nous offre un instantané de ce qu'est la culture coréenne, travail, hiérarchie, politesse et la famille comme valeur fondamentale. Je ne peux que reconnaître un style dérangeant que j'avais déjà apprécié à la lecture du Jardin, ainsi qu'une indéniable maîtrise de tout ce qui a trait à la manipulation psychologique des consciences. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/08/16/39531643.html
Quand Sae-oh rentre chez elle après une course, c’est pour découvrir sa maison en cendres. Son père se serait suicidé au gaz. Désemparée, la jeune fille trouve un sursaut d’énergie en décidant de se venger. Endetté, son père était harcelé quotidiennement par un agent de recouvrement. Agent que Sae-oh, animée par la haine, décide tout simplement de supprimer.
Ki-jeong, quant à elle, est professeure dans un collège. Peu motivée de nature, elle est complètement à bout quand elle est injustement mise à pied après un conflit avec un élève dont les parents sont riches. Lorsqu’un appel de la police lui apprend le suicide de sa demi-sœur Ha-jeong, elle décide de chercher les raisons de son geste.
Deux femmes confrontées au suicide d’un proche. Deux femmes en quête de réponses mais animées par des motivations différentes.
Sae-oh avance, guidée par son désir de vengeance. Une fois sa proie identifiée, elle suit, guette, établit un plan. Elle se fait embauchée dans une superette proche du domicile de celui qu’elle juge responsable du suicide de son père.
Ki-jeong se reproche de s’être désintéressée de sa jeune sœur. Elle lui répondait à peine au téléphone, ne prenait jamais de nouvelles et parfois, souhaitait sa mort. C’est donc la culpabilité qui l’entraîne dans une enquête sur les causes du suicide de sa cadette.
A travers le parcours de Sae-oh et Ki-jeong, Hye-young Pyun dénonce les dérives consuméristes de la société coréenne. Le surendettement, véritable fléau en Corée du sud, est devenu un système économique mis en place par les banques qui accordent crédits sur crédits à des clients asphyxiés par les taux d’intérêt, pour finir par les abandonner entre les mains de sociétés de recouvrement aux méthodes musclées. Harcelés par des agents menaçants, parfois violents, certains trouvent dans le suicide la seule solution à leurs problèmes.
Cette dérèglementation économique révolte l’autrice qui évoque aussi la vente pyramidale qui, en Corée, prend des proportions surréalistes dans l’indifférence des autorités.
Encore un livre qui va à l’encontre de l’image de puissance économique que veut donner la Corée. Certes le pays est en avance sur son temps, à la pointe de la technologie, mais combien sont-ils à rester sur le bord de la route ?
Plus roman noir que polar, La loi des lignes est un roman subtil qui dénonce la violence d’une société tournée vers l’économie au détriment des individus. A découvrir.
Je cite le Time magazine : " une version coréenne du Misery de Stephen King " ... Euh ma réaction à ce même magazine : " avez-vous lu misery de Stephen King ? " ou alors on n'a pas lu la même chose ^^
Je ne vais pas m'attarder sur la critique de ce livre ... Cette lecture a été, pour moi, d'un ennui, d'une monotonie ! Pfiou, vite au suivant ! Aucun intérêt, il n'y a rien à en dire !
Dans ce roman très sombre, nous allons suivre en parallèle, les chemins de Ki-jeong et de Sae-oh, deux jeunes femmes toutes deux touchées par le décès d’un proche. Dans les deux affaires, la police pense immédiatement au suicide quand elle découvre que les victimes étaient surendettées. Mais pour nos 2 héroïnes cela est juste inconcevable. Aussi, poussées par l’envie de comprendre comment une telle chose a pu se produire, elles décident de mener leur propre enquête, l’une portée par sa culpabilité et l’autre par son désir de vengeance.
Le surendettement est donc le sujet principal de ce roman. C’est un gros problème en Corée du Sud qui a le 2ème taux d’endettement le plus élevé au monde. A travers ce livre l’auteure à certainement voulu dénoncer ce fléau et les pratiques malsaines d’une société qui marche sur la tête. On observe ainsi à travers les personnages les conséquences de ce cercle vicieux qui mène le plus souvent vers une fin tragique.
Si j’ai trouvé ce livre très intéressant car il montre pour une fois, une image moins idyllique que celle que l’on veut nous montrer dans les dramas à la mode, je ne peux pas pour autant dire que j’ai adoré. En effet, c’est très noir, sûrement trop pour moi. J’ai été très touchée par les destins brisés de toutes ces personnes, j’ai cherché une note d’espoir... en vain. Je pense que je n’étais pas dans le bon état d’esprit au moment de ma lecture, j’ai pourtant apprécié le style et je dois bien dire qu’il se lit rapidement. Je veillerai donc la prochaine fois que je lirai cette auteure à le faire dans de meilleures conditions.
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