"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
16 – 06 novembre 2024 – Une Valse pour les Grotesques – Guillaume CHAMANADJIEN 5★
Je n’ai pas encore lu la trilogie Capitale du Sud mais c’est prévu, comme tant d’autres titres. Je savais à peu près quelle serait l’ambiance littéraire et je me suis laissée porter par les mots et leur musique !
Ailleurs, en marge du temps, des statues et gargouilles issues de contes et légendes, peuplent la ville de Schattengau, fondée par un savant-astrologue il y a 5 siècles.
J'ai été immergée dans ce récit et cette ville en compagnie des personnages principaux, 3 jeunes gens que les circonstances et le despotisme du Margrave ont réuni : Johann, étudiant en obstétrique et ciroplaste, Sophia, fille d’un malandrin et Renata qui pourrait démêler l’écheveau qui s’est tissé.
Un faune a vu le jour là où un héritier était attendu ; un vieux livre a disparu, lui qui pourrait expliquer les événements et l'existence même de Schattengau.
Une île peinte dans l’enfance et la musique, rythment et ponctuent ces histoires qui se déroulent tour à tour jusqu’à nous mener à un dénouement que je n'avais pas imaginé et qui fait une bonne fin !
L’ambiance, éthérée et onirique est très bien décrite, avec des paysages peaufinés et des personnages pour qui j’ai eu beaucoup d’attachement !
L’immobilisme n’existe pas dans cette histoire et je pense qu’il faut une seconde lecture car le dénouement a permis la compréhension d’événements du début. Un régal de fantasy !
#unevalsepourlesgrotesques #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2024
Voilà un deuxième opus qui a échappé à la malédiction du tome de transition. Au contraire, l'histoire prend définitivement son envol, même si je suis loin de tout comprendre aux machinations en œuvre à Gemina. D'ailleurs, Nox est tout aussi perdu que le lecteur. Malgré son désir d'échapper aux puissants, il est balloté de tous les côtés, sans espoir d'échapper à son destin.
Bref, ce fut grandiose, en particulier le final épique qui m'a laissée sans voix !
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un mini post juste pour le plaisir de remettre en avant cette double trilogie qui se croisent. Le Sud et le Nord sont au même lieu et tout doit se dénouer maintenant. Cette fin et cette faim sont épiques. J’adore la fin même si j’oscille encore entre l’envie d’avoir l’histoire du point de vue du Nord et le fait de ne pas arriver à le sortir car après il n’y en a plus. J’aime les histoires avec de la cuisine surtout quand l’accent est mis sur les bienfaits de partager des repas et là il y a tout ce que j’aime. Maintenant il ne manque qu’une chose : on veut le livre de cuisine de Nox.
Je ne vais pas vous mentir, j'ai au démarrage été attirée par ce livre grâce à sa très jolie couverture (aux éditions Aux forges de Vulcain). Ensuite, le résumé sur la quatrième de couv' m'a quand même plu (je n'aurais pas été folle au point d'acheter ce roman UNIQUEMENT pour sa couverture). Enfin, l'originalité de cette saga a fini de me convaincre: deux trilogies indépendantes mais entrelacées, écrites par deux auteurs, avec pour point commun principal qu'elles se déroulent dans le même univers. le cycle dit de la tour de garde était née.
J'ai dans ma PAL le premier tome de l'autre trilogie (Capitale du Nord, écrite pas Claire Duvivier), qui, de prime abord, m'interpelle davantage. J'ai quand même finalement choisi de débuter par ce roman car c'est, chronologiquement, le premier à avoir été publié.
Ce premier tome explore la capitale du sud, soit la ville de Gemina, qui pourrait faire penser à la Florence du 17ème ou 18ème siècle. Nous suivons particulièrement Nox, un commis d'épicerie, relié à un duché et élevé presque comme un noble. Il a 18 ans et son avenir est en train de basculer car on souhaite lui donner davantage de responsabilités, en soi l'entraîner à devenir un "assassin ducal".
A cela, vous ajoutez des querelles entre duchés, frôlant parfois l'animosité, des rivalités, des personnages un peu fous, et vous voici presque plongés dans un univers à la Game of throne (le sexe en moins).
Je ne suis pas adepte de fantasy, c'est un genre qui ne me plaît que moyennement car j'ai beaucoup de mal à y entrer. Et aussi à m'habituer aux noms des personnages qui à l'exception d'un ou deux sont très particuliers. L'erreur que j'ai d'ailleurs commise ici est de lire avant de débuter ma lecture le nom des personnages, et leurs caractéristiques principales, plutôt que de me plonger dans le récit et de me laisser progressivement guider.
J'ai eu aussi beaucoup de mal à entrer dans l'histoire car le prologue m'a semblé confus et pas très intéressant. Ce qui fait que j'ai "senti" presque douloureusement passer ma lecture sur la première moitié, d'autant que je trouvais parfois l'intrigue un peu plate, les personnages un peu nigauds et le rythme un peu lent. Heureusement, cela s'accélère et la dernière partie m'a donné envie de poursuivre.
Enfin, un point essentiel pour moi qui ne lit que très très peu de fantasy, j'ai trouvé l'écriture facile (ce qui ne veut pas dire faible) et l'histoire accessible malgré les complots de cour inhérents à ce genre de littérature.
En bref, un roman qui a démarré lentement pour moi mais qui s'est révélé dans ses dernières pages. Je pense continuer mais avant cela je lirai le premier tome de l'autre trilogie.
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